ça y est, c'est définitif

Je hais ma collègue, Mme S.

Et oui, quatre semaines que je l'avais pas vu (je suis partie et revenue une semaine avant elle de vacances), quatre semaines tranquilles.

Et là elle revient et elle commence déjà à me gonfler dès le premier jour.

Au début tout va bien, on discute et tout (même si elle écoute pas quand je parle, mais c'est pas grave, j'ai l'habitude), au poil quoi.

Et arrive le moment où on redescent de pose. Et là, c'est finis pour moi.

Déjà elle reste collé à M, lui demande de l'aider et tout. Pas grave, elle fait comme d'habitude, je laisse couler.
Je fais donc mes affaires dans mon coin tranquille.

Dès que j'ai finis je les rejoins, les aides un peu et, une fois qu'on a finis, retourne à mon lait.
Ils restent donc toujours ensemble, à faire à deux ce qu'ils pourraient faire tout seul. Je me dis qu'il y en aurait au moins un qui pourrait faire un autre truc histoire qu'on puisse partir plus tôt, mais comme la dame est susceptible, je dis rien.

Ils finissent donc leur bordel et elle vient me voir en me demandant (sèchement) ce qu'il reste à faire. Je lui répond sur le même ton qu'il reste deux demis palettes de lait à mettre et qu'elles sont devant la réserve.
Je finis de ranger mon bordel et vais pour faire la place en rayon (pour qu'ils puissent mettre leur palettes tranquillement, sans se faire chier, et pas besoin d'être trois pour défilmer deux demi).
Et donc, en passant devant eux, elle me sort
"Tu pourrais peut-être nous aider! Je dois me barrer là, j'ai mon homme qui bosse, moi." (ils ont une voiture pour deux)
Hein??
Je l'ai regardé choquée .Je venais de me taper à descendre le lait, le préparer et j'allais faire la place en rayon et je me prends ça en pleine gueule!
Mais j'ai gardé mon calme, j'ai défilmer l'autre palette (ben oui, ils se sont mis à deux pour défilmer une demie palette), je les ai accompagné en rayon, j'ai réunis une demie et j'ai finis de ranger.

Ils se sont tirer sans moi et elle m'a plus adressé la parole.

J'avoue que j'ai pas tout compris mais bon. Avec elle je cherche plus à comprendre.

Les joies de la rentrée...