jeudi 30 juin 2011

Inventaire

Aujourd'hui, inventaire au boulot.

Inventaire = on compte le rayon (la réserve étant déjà compté) pendant deux haures (trois quand on lambine) et après on charge (comprenez, on remplis le rayon avec le stock et l'arrivage).

Inventaire = on commence à minuit et on finis à 8h.

Inventaire = on est crevé à la fin de la journée (ou au début de la votre, c'est comme vous préfèrez).

Inventaire = on dort par petite siecte l'aprèm' car on a bossé la veille au matin

Inventaire = j'ai pas envie!!!!!!!

Amie?

Image prise ici

Il y a quelques temps, je vous ai parlé de L () et j'aimerais y revenir.

Il y a une longue histoire en L et moi.

Donc on s'est connue au lycée, en première, en internat. Chacune paumée dans notre coin, assosiables et compagnie. Je ne sais plus les circonstances de notre rencontre (j'ai oublié), mais toujours est-il qu'une ou deux semaines après j'emménageais dans sa chambre.

Copine comme cochon, on se lâchait plus. Notre relation était étrange aux yeux des autres, à tel point qu'on nous prenait pour des lesbiennes. On est passé par des hauts et des bas (très violente et brusque, elle me mettait souvent des coups de lattes dans les jambes et on s'engueulait pas mal). On arrive tant bien que mal en terminale.

Comme j'étais arrivé hyper en avance, j'avais pu choisir ma chambre (celle des pions qu'ils utilisaient pas avec baignoire et juste deux lits, à la place de deux chambres de deux avec salle de bain commune). Cette année, on a changée, on est devenue un peu plus mûre. Elle était un peu moins violente et j'étais un peu moins cruche aussi. Puis on a fait la connaissance des Petites (trois filles, plus petites que nous, adorables et en première) et de K (une seconde qu'on aurait mieux fait de laisser dans son coin, mais bon, comme elle avait un mangas dans les pattes et que j'ai voulut savoir ce que c'était, en bonne geek qui se respecte). Au fil de l'année, on a tissé des liens assez fort avec ces quatre là.
Ensuite K a essayé de nous séparer, L et moi, pour avoir L toute seule. Puis elle a tout fait pour qu'on s'occupe d'elle (crise de larmes, hurlements, mutisme, j'en passe et des meilleurs).

On rate toutes les deux notre bac et nous voilà séparée (j'imagine que si on avait encore été ensemble une année, on aurait certainement été plus que des amies, vu les sentiments qu'on avait l'une pour l'autre).
Je rencontre mon Loup (qui se déclare) et change donc de lycée, pour un plus près de chez moi.
Pendant cette année, on se voit peu, L, K les Petites et moi. Ce qui n'arrange pas les choses, c'est qu'elles ont toutes le net sauf moi (plus facile pour garder contact). Bref, le plus souvent elles se voient sans m'en parler. Ou alors, quand je suis avec elles, je suis toujours à l'écart, elles parlent de truc dont je ne suis pas au courant.
Je me rapelle que je les avait invité pour un de mes aniversaires (que je faisais chez mes parents). C'était mémorable. J'avais prévus pas mal de truc et tout, mais déjà, elles se sont pointés à la bourre. Puis K m'a balancé ses cadeaux même pas emballés sur la table en me disant "tiens, cadeau". L triturait sa ratte pendant que son copain faisait pisser et chier la sienne sur la table parce qu'il pouvait pas me voir (une histoire de jalousie je crois). Au final, elles se sont tirées une demi-heure après. J'étais justé dégoutée avec une grosse boule dans le ventre. Du coup je suis allée me rouler en boule dans mon lit et j'ai pleuré (oui, je sais c'est nul comme réaction).
Malgré ça,je les ai revus, mais c'était toujours la même chose. Et mon Loup finissait par me ramassé à la petite cuiller.
Et quand je désirais (et je désire toujours, puisque c'est toujours pareil) qu'elle vienne sur Lyon (pas toujours aux même de se déplacer) elle n'était jamais seule, toujours accompagnée et c'était pas "nous nous baladions" mais "elle mes baladait" (en gros,on fait le coin gothique/punk et tatoueur/pierceur avec la boutique médiévale, fin)

J'ai eu mon bac et j'ai changé de ville pour mon BTS.

Première année, des nouvelles très espacés. K m'annonce en trois seconde et demis, entrecoupé de raccrochage, qu'elle se tire à la Réunion (ouf!). Et plus de nouvelles de L et des Petites pendant bien deux ans.

J'ai mon BTS, retour chez mon Loup. Toujours pareil, aucunes nouvelle et pour finir, je fais forcing pour savoir si oui ou non je dois tirer un trait sur elles. Les Petites, c'est finis, depuis que K partie. L toujours rien. Puis finalement elle m'appele et me raconte en version rapide sa vie (en gros elle était au plus bas, elle s'était faite larguée, avait eu deux mecs, bref, sa vie quoi), sans spécialement me demander si ça va. Après ça, une dizaine de sms par jours. Puis elle viens chez nous car je lui ai offert une place de concert. ça c'est plutôt bien passé, le courant passait entre elle et mon Loup.

Les mois passent, toujours autant de sms, on se dit tout (c'est peut-être là l'erreur que j'ai faite). Comme je bosse pas pour le moment, je lui dis souvent que je m'ennuie ferme, que ça me gonfle et tout. Elle commence à avoir des propos plutôt mal placé sur mon Loup.
J'arrive en intérim', je bosse, ça va beaucoup mieux. Mais on a pas mal de prise de bec avec mon Loup (vive le début de la co-habitation et du boulot!), et je lui dis, histoire qu'elle me remonte le moral. Je crois que c'est à partir de là que ça a vraiment dégénéré.

Puis en décembre dernier, elle pousse le vice plus loin. Elle me pousse à bout (en même temps ça allait vraiment pas fort donc elle a pas eu grand chose à faire). Elle me dit qu'il faut que je me casse de là, que je prenne mes clics et mes clacs et que je le laisse en plan (comme je bosse tôt le matin, j'ai l'aprèm' de libre), qu'il se retrouve tout seul en rentrant le soir. Elle l'accuse de m'avoir bourré et violé pour notre première fois (ah bon? J'étais pas au courant, merci de prévenir). Elle me trouve des appart' dans sa résidence (elle habite vers la suisse), elle va même jusqu'à me propose de loger chez elle. Elle me dit qu'il est pas sain, qu'il est maudit, qu'il m'apportera que du malheur, qu'il me maltraite psychologiquement (mais là, c'était moi le soucis et maintenant c'est presque réglé), qu'il me trompe etc... Elle va même jusqu'à appeler ma mère!! Bref, la totale.
En pleine confusion, prête à faire une énorme bêtise (je me souviens que j'ai dis à mon Loup, que comme j'étais toute seule l'aprèm' et qu'il rentrait pas avant 18h, j'avais largement le temps de me scuicider et qu'il serait trop tard pour fare quelque chose). Du coup, je vais voir mon médecin qui m'oriente vers un psy (heureusement c'est un bon!). Puis elle abdique et me laisse comme ça pour la veille de Noël (qui c'est mal passé, mais c'est une autre histoire).

Puis plus de nouvelles jusqu'à début janvier. Je m'étais pris une semaine de vacance à la plage (y'a personne à cette saison, du coup c'est génial! Pis en plus j'avais beau temps!) pour souffler un peu, réfléchir à tout ça et tout. Et je reçois un sms de sa part "va pas te scuicider dans la mer, hein!" (ou un truc du même genre, je m'en souviens plus trop). Moi qui passais une bonne journée, ça ma fait redescendre de mon nuage. Je réponds rien.

Retour au taf (qui se passait pas super bien non plus), re un sms méchant, malsain. Je sais plus ce que je lui ai répondu, mais ça l'a un peu refroidis.

Du coup, je ne parle plus du Loup avec elle (j'ai à peine osé lui dire qu'on se fiançait), tout va bien dans ma vie, et c'est tout. Je suis allée la voir chez ses parents il y a peu et je me suis pas sentie bien (en même temps, j'ai toujours une appréhension quand j'y vais, j'ai toujours l'impression que son père veut coucher avec moi et les relations qu'elles ont, entre soeurs (du style je te pique ton mec pour la nuit) me foutent le bourdon). Elle parlait de sa vie, me racontait son boulot et tout. Mais quand elle me posait une question, je répondais évasivement, disait que tout allait bien.
Mais depuis cette dispute (et ça c'est accentué depuis quelques mois) j'ai peu de nouvelles. J'avoue que ça me fait un truc mais en même temps, je m'éloigne aussi un peu d'elle.

Je sais que tout ça c'est en partie de ma faute, mais j'avoue que je suis paumée en ce qui la concerne. C'est (c'était?) quand même ma meilleurs amie. Et, après tout ça, je n'ose plus parler de ce qui va pas (sauf à mon Loup, qui lui, est toujours là).

Des conseils?

Exit le stress



ça met de bonne humeur je trouve!

mercredi 29 juin 2011

Rêve

ça y est, je commence sérieusement à stresser pour samedi soir. J'en ai même rêvé cette nuit!!

Donc, dans mon rêve,
-Mon oncle pouvait pas venir (donc les cousins non plus) parce qu'il s'était planté un tournecis dans la main et donc impossible de conduire.
-Ma tante décidait de finalement pas venir (donc mon cousin non plus)
-Ma lère se fesait chier donc mes parents sont partis.
-Et au final, tout le monde c'est tiré vers 20h et on s'est retrouvé comme deux cons, mon Loup et moi, au resto.

Mais ce n'était qu'un rêve n'est-ce pas?

mardi 28 juin 2011

L'échiquier du mal



Résumé donner par la FNAC

Ils ont le talent. Ils ont la capacité de pénétrer mentalement dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir. Ils tirent les ficelles de l'Histoire. Sans eux le nazisme n'aurait peut-être pas été cette monstruosité dont nous avons du mal à nous remettre, Lee Harvey Osvarald n'aurait peut-être pas été abattu par jack Ruby, John Lennon n'aurait pas été assassiné devant chez lui, les fanatismes de tous ordres ne se réveilleraient pas de façon aussi systématique et nombre de flambées de violence, tueries, accidents inexpliqués, n'auraient peut-être pas ensanglanté notre époque. Car ils se livrent aussi entre eux, par " pions " interposés, à une guerre sans merci. A qui appartiendra l'omnipotence ? Sans doute à celui qui aura le plus soif de pouvoir.

Je viens de le finir et.... Vivement la suite!!!!!!!!!

Franchement, j'ai adoré. Ce n'est pourtant pas trop mon style (je préfère plus al Fantasy à la SF), mais là, ouaouh quoi.

L'histoire est vraiment bien tournée. J'ai vraiment eu du mal à m'en défaire lorsque je devais faire autre chose. Il prend aux tripes et impossible d'arrêter avant de savoir la fin (d'ailleurs, c'est frustrant quand il ne reste qu'une dizaine de pages et qu'on doit arrêter pour aller bosser).

Les personnages sont attachants, l'histoire pleine de rebondissements, on ne s'essouffle (en pour ma part, c'est la cas) jamais, on fait partie intégrante de l'histoire. Et j'adore ce genre de livre.

L'histoire est un peu (beaucoup?) violente, mais c'est surtout au niveau psychologique que ça se passe. J'avoue que ça me fait des sueurs froides.

Et s'ils existaient vraiment?

lundi 27 juin 2011

Petits changements

Je tiens à vous prévenir que mon blog risque de changer un peu (ça sera toujours le même, hein), pas tant au niveau de la présentation (moi j'aime bien, et vous?), mais surtout au niveaux des rubriques.

Donc ne vous inquiétez pas si y'a des trucs qui disparaissent pour réaparaître pour finir par disparaître (ou pas)

dimanche 26 juin 2011

Mon Murphy à moi

Dessin trouvé ici

Comme tout le monde, j'ai une loi de Murphy : à chaque fois que j'organise quelque chose, ça foire (annulé, truc urgent à faire, catastrophe etc...)

Et devinez qui se fiancie samedi prochain?

J'avoue que j'ai la trouille que mon Murphy se pointe. Parce que le fourbe peut se montrer sous différentes formes! Par exemple, me faire tomber malade (ça m'est déjà arrivé), la voiture en rade (mais elle est neuve donc normalement ça craint pas), le resto qui prend feu (c'est pas exclus), on trifouille mon compte en banque et je me retrouve à sec, un décès (j'espère vraiment aps mais ça peut arriver), un accident de voiture (pour nous ou pour nos invités) etc... (comment ça j'imagine le pire?)

Mais à par ça, non je ne stress pas...

Overbookée

Cette semaine ne va pas être de tout repos pour moi (les fiançailles approchant à grand pas). Je ne sais pas si j'aurais le temps de publier autant que ces dernières semaines.
Je resterais néanmoins à un billet par jour.

samedi 25 juin 2011

Politesse

Alors moi, depuis toute gamine, on m'a toujours appris à dire "bonjour-au revoir-merci-s'il vous plait". On m'a aussi appris à laisser ma place aux personnes âgées ou aux femmes enceintes dans les transports en commun, à respecter mes aînés.
Donc pour moi c'est normal.

Mais apparemment c'est pas le cas de tout le monde. Et surtout aps de ces petits vieux qui font chier le monde!

Parce que oui, ils se plaignent que les jeunes sont mal élevés, qu'ils sont pas polis etc... Mais eux ne le sont pas non plus! Ils disent pas bonjour ni merci ni rien.

Je me rappelle d'un jour où un papy avec une canne voulait s'assoir. Gentiment je cmmence à me lever. Ben le machin m'a littéralement marché dessus (à lalimite de s'assoir sur moi) pour avoir la place! J'ai même aps eu le temps de finir de me lever qu'il était sur moi!!!

Mais ce qui me choque et me désole, c'est que quand j'ose dire bonjour aux gens, ils me regardent comme si je les agressais. Ou alors, quand on rentre quelque part, qu'on dit bonjour et que personne nous réponds. Et y'a ceux qui t'accostent pour te demander un truc, mais sans dire bonjour ni merci ni rien. Pourtant, ça coûte rien de le dire.

Mais je n'en démords pas, je continuerais à être polie!

Tiens, par exemple, hier qu'il pleuvait tant. J'étais donc sous cette foutu pluie, un peu trempé sous mon parapluie. Y'a une fille devant moi qui n'a pas de parapluie, qui est trempée, en petite robe et claqeuttes. Ni une ni deux, je lui propose un bout de parapluie. Elle a dû me remercier une bonne quinzaine de fois! Mais j'étais contente de moi.

Combien l'aurait-fait?

vendredi 24 juin 2011

Les mots

Photo prise ici

C'est fou comme les mots, petits êtres innocents, peuvent faire bien plus mal qu'un poing dans la gueule.

Selon le ton, certains ce révèlent cruels, sans pitié. Alors que d'autre son remplis d'amour, de tendresse.

Les mots peuvent être aussi affutés qu'un poignard et se planter sans pitié dans le coeur. Ceux-là nous plonge dans un profond désespoir. Un excès de ces mots peuvent nous mettre dans une grave dépression, voire pire. Les mots sont cruels. Enfin non, ce ne sont pas les mots qui sont à blâmer, mais les personnes qui les prononce.

En contrepartie, certains sont tout doux, comme une caresse ou un baiser. Ils réconfortent, sont emplis de chaleur, font du bien. Ils sont tendres avec nous, appaisent nos coeurs meurtris. Ils sonnent comme une douce mélopée qui nous envoute. Ils sont remplis de chaleur et d'amour.

J'aime jouer avec eux. Les toucher du doigt, les mélanger, utilisé ceux qui sont peu connus. J'aime les tourner de différentes façons pour leur donner un signification différente.

 Et vous, vous jouez avec eux?

jeudi 23 juin 2011

Musique

J'aime bien écouter de la musique (me demandez pas de chanter, c'est horrible, même mes chats miaulent à la mort, c'est vous dire). J'ai des goûts très variés : dans mon MP3 j'ai du métal (Rammstein, Cradle of filth, Muse...), du pop/rock (Indochine, Radio Head, Yodelice...), de la varité fançaise (Renaud, Zazi, Tryo...), des OST (de mangas principalement, mais j'ai aussi quelques BO).

Et il y a certaines de ces musiques qui me transportent, me font sentir toute chose.
Elles viennent dans mes oreilles et dès les premiers accords je frissonne, j'ai la chair de poule.
Des fois je me sens partir, loin d'ici. J'ai des souvenirs qui remontent sur certaines d'entre elle.
Certaines me donnent la pêche, me permettent e me motiver.
D'autre encore sont là quand ça va pas, reflètent mon état d'esprit.
D'autre m'autorisent à pleurer sans retenue, sans me juger.

Je pourrais continuer des heures comme ça.

La musique, c'est génial!

mercredi 22 juin 2011

Il faut sauver Hero Corp


Hero Corp est donc actuellement en deux saison. Simon Astier tient vraiment à en faire une troisième (vu que la fin de la deuxième saison nous a un peu laisser sur notre faim).
Malheureusement, les audiences n'étant pas au rendez-vous, la troisième saison n'a pas été tournée.

Mais Simon tient vraiment à la faire et, à force de combat (ça tombe bien, c'est un super héros!), il a réussi à obtenir la rediffusion (de la dernière chance) de la saison 2 sur Comédie à la rentrée (et éventuellement sur France 4 cet été). Si les audiances ne sont pas au rendez-vous, c'est la mort d'Hero Corp.

Donc, tous sur Comédie dès septembre pour sauver cette série!

C'est beau la connerie en couleur

Encore un coup de Mme S.

Donc ce matin, comme tous els matins depuis bien trois semaines, elle refuse de me parler (même si c'est pour le boulot). Bref.

La voilà donc en train de demander à M. K un stylo. Celui-ci n'en ayant pas, il lui dit de me demander le miens. Que nenni, elle a tourné les talons et a demander à quelqu'un d'autre!

Autre action absurde, même jour, même lieu mais un quart d'heure plus tard.
M. K me demande de rentrer la palette de stock une fois que j'ai fini mon rayon. Pas de soucis. Mme S arrive dans le rayon, prend la palette et, sans me demander si j'en avais besoin (ben oui, elle veut plus me parler), la rentre en réserve. Moi, éberluée je la regarde faire. Donc une fois mon rayon fini, je retourne en réserve chercher la palette, la ramène en rayon, pose mon bordel dessus et la ramène en réserve. Cinq minutes de perdues pour rien!

J'aurais pu lui dire que j'avais du stock, me direz-vous. Certes. Mais comme je parle dans le vent à chaque fois que je lui adresse la parole (oui, elle préfère la réponse de M. K que la mienne, même si c'est exactement la même), ben je dis plus rien, ça m'économise de la salive et je parle pas pour rien (ce dont j'ai horreur).

C'est con, hein?

mardi 21 juin 2011

Eté

Photo prise 

L'été. La période des grosses chaleurs (mais cette année, on l'a déjà passé, à moins que le pire reste à venir) arrive. Un grand soleil va illuminé toutes nos journées!

L'été. La période des vacances! Longues vacances! De ces vacances qui reposent, qui te font te sentir bien.

L'été. Les soirées dehors, entre amis ou en amoureux. On reste tard dehors car l'air est encore bon, ni trop chaud, ni trop froid. Période où on peut regarder les étoiles, chercher les constellations, s'amuser.

L'été. La période des touristes. Des gens qui s'entassent comme les sardines dans leur boite sur la plage. Qui farnientent toutes la journée. Des gamins qui hurlent, courent partout, intenables.

L'été. Période où les jours raccourcissent avant le retour de la nuit.

C'te blague

Me voilà donc encore en panne (comme d'hab' quoi).

Cette fois-ci douleur costo-sternale droite (à vos souhaits). En gros, j'ai l'articulation qui est entre la côte droite et le sternum qui me fait mal. Donc pas possible de bien respirer, des gestes pas trop possibles à faire sous peine de forte douleur etc... Donc, prescription de médoc' et d'une crème.

Et qu'est-ce qu'il me dit? "Il faut vous détendre".

C'te blague!!! Je suis jamais détendus moi, j'y arrive pas. On me le dit depuis toujours (mon ostéo et mon acupuntrice surtout). Mais j'y arrive pas.

Les trucs de relaxation, ça me gonfle, je m'ennuie et je tiens jamais plus de deux minutes (moi et la patience, ça fait deux).

Et c'est pas au boulot que ça va s'arranger.

Aller on respire un grand coup (aïe).

Rester zen....

lundi 20 juin 2011

Choses cachées

Je discutais avec une collègue (Mlle E) de couples. Et on en est venu aux pêts et autres rôts.

J'avoue que j'ai été surprise (limite un peu choquée) de l'entendre dire qu'elle se cache de son mec (et inversement) pour péter ou roter.

J'avoue ne pas comprendre. C'est naturel donc pourquoi s'en cacher? Enfin je sais pas moi, quand ils regardent un film en amoureux, ils vont chacuns à leur tour dans les toilettes ou sur le balcon pour faire la chose?

Je cromprends vraiment pas (ou alors je suis une grosse crade).

Et vous, vous vous cacher pour faire ça?

Tout le monde il est beau...

Photo prise 

Des fois, je me dis que je ne suis pas une adulte, que je suis encore une gamine qui croie encore que tout le monde il est beau, tou le monde il est gentil.

Et même après en avoir pris plein la tronche, de m'être fait avoir (et je reste polie) un nombre incalculable de fois, je change pas. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Tiens, par exemple. Récemment je me suis embrouillée avec Mme S (elle s'est mariée cette semaine) au boulot. J'ai dis des vérité qu'il fallait pas, mais bon, là, j'en pouvais plus de son air hautain et tout. Bref, résultat, ça fait bien trois semaines qu'on s'adresse plus la parole.

Et c'est qui qu'est emmerdé apr cette situation? C'est qui qui s'en veut à mort (alors que j'avais raison)? Ben c'est bibi.

Des fois, je suis une abrutie quand même...

dimanche 19 juin 2011

Cruauté

Photo prise ici

Je suis révoltée à chaque fois que je tombe sur un article ou une vidéo de ce genre. Je ne comprendrais jamais la cruauté que certaines personnes ont à l'égard des animaux.

Est-ce qu'ils se croient supérieur à eux? Pourquoi font-ils ça? J'avoue que ça me dépasse.

Dans cet article, la religion est en cause. Mais dans d'autre fait divers du même genre, c'est juste de la cruauté pure et dure.

Je ne comprends pas ce qui les pousse à faire ça et je crois que je ne comprendrais jamais.

Quand je lis ça, je me dis que l'homme est vraiment un abrutit finis.

Nous ne sommes pas supérieur à eux!

Injustice

Je trouve qu'il y a une grande injustice dans le monde du cinéma ou de la TV. Une très grande injustice.

Laquelle?

Et bien les méchants ne gagnent jamais! Oui, je suis désolée, mais c'est une injustice!

Vous me direz que les méchants sont, par définition, méchants, qu'ils n'ont pas à gagner etc... Soit, je suis d'accord avec vous.

Mais quand même, ils font de gros efforts pour essayer de gagner.

Prenons un exemple : Bipbip et Coyote.

Bip Bip ne fait que courir et ne sait rien faire (il ne lit pas, ne bois pas...).
Coyote, lui, invente tous pleins de pièges pour arêter Bip Bip. Il redouble d'ingéniosité à chaque épisode (même si souvent, ça se retourne contre lui).


Une vidéo qui montre les talents de Coyote



Mais les méchants ne sont pas tous fondamentalement méchant. Pour rester dans l'exemple, à un moment, Coyote atrappe Bip Bip (impossible de trouver l'épisode en question dans sa version original, il n'y a que les versions modifées) mais il a pitié de lui alors il le relache, malgré tous les efforts qu'il a fait pour l'atrapper.

Mais jamais on se pose la question "pourquoi les méchants sont-ils devenus méchants?".

C'est vrai quoi, on les désigne comme méchant et on s'acharne sur eux, comme ça, parce qu'on l'a décidé. Mais on ne se demande pas pourquoi est-ce qu'ils sont méchant. Peut-être qu'ils se sentent seul, peut-être ont-ils été rejetté dans leur enfance, peut-être que des gentils ont tuer leur parents ou alors ils ont des problèmes de couple. Qui sait? Mais ça, on prend pas le temps de leur demander.

Et donc je trouve qu'il est injuste que les méchants ne gagnent pas de temps en temps, au moins pour les remercier des efforts qu'ils ont fait (et de nous avoir divertis par la même occasion).

Vive les méchants vainqueurs!



Note : Je ne parle ici que des méchants "gentil". Il n'est pas question de laisser un Galcatus (Marvel), un Vénom (Marvel) ou un Mégatron (Transformers) gagner.

samedi 18 juin 2011

Reprise

Voilà trois jours que j'ai repris le boulot.

Je suis contente car, même si je n'aime pas mon boulot, je n'aime pas rester chez moi sans rien faire. Au moins là je suis utile, je fais quelque chose de ma journée.

Mais j'avais oublié combien il est difficile de reprendre le rythme. C'est vrai que pendant presque deux semaines, je me suis couché à 22h30-23h et levé 6h30-7h (en même temps que mon Loup).
Mais là, dur de se coucher à 19h-19h30 (c'est qu'après une semaine de rythme normal, je suis pas fatiguée à cette heure là!) et se lever à 1h30.
Et j'avais aussi oublié (c'est fou comme on oublie vite les choses qui nous déplaisent) le rythme.

Mais l'avantage, c'est que je peux revoir la lune! Je sais c'est crétin, mais c'est un peu mon soleil de nuit, surtout quand elle est pleine. Et comme, avant d'arriver au boulot, je suis au milieu des champs, le paysage devient féérique!

J'espère quand même que je ne rechuterais pas.

vendredi 17 juin 2011

Envie de rien

Il y a des jours, des périodes comme ça.
Plus rien ne me fait envie, ne m'intéresse. Dès que je rentre du boulot ou que j'ai du temps de libre, je me pose comme une merde sur le canapé et je m'abrutis devant Dr House (très bonne série, soit dit en passant) et n'en bouge plus.
J'ai pourtant des choses à faire (CV+lettre de motivation pour un boulot qui me plairait, un brin de ménage etc...) mais non, j'ai rien envie de faire.
Et pourtant, j'ai horreur de végéter.
Et en plus, je suis hargneuse et je cris pour un rien.
J'aime pas être comme ça.

Appaisement

Rouky (mon chat) et Gyzmo (celui de mon Loup)

J'aime regarder mon chat (je dis "mon chat", mais en fait j'en ai deux : celui du Loup et le mien, mais celui du Loup se lave jamais alors bon, je dis "mon", mais ça n'empêche qu'ils sont adorables tous les deux et que je les aime autant l'un que l'autre!) se laver ou dormir. Je trouve ça appaisant. Je ne sais pas pourquoi.

Quand ils se lavent, ils sont tellement minutieux, tellement pris dans leur truc qu'ils ne font pas attention au reste. Et j'adore voir leur bout de langue dépasser ou s'étirer au maximum pour se lêcher aux endroits difficiles. Et le jour de grande toilette, ils n'oublient rien, pas un poil est oublié, il faut que tout soit en odre. Je les admire pour leur patience.

Quand ils dorment, ils ont l'air sereins, appaisés. On dirait que rien peu leur arriver. Ils prennent des positions farfelues des fois (étalés de tout leur long ou roulés en boule pour se faire le plus petit possible). Des fois ils ronronnent ou ils grondent, ils sont immobiles durant plusieurs minutes ou ils bougent, ils ont le sommeil léger ou ils dorment profondément (et c'est là où ça devient intéressant car on peut tout leur faire sans qu'ils bronchent. Comment ça, je suis sadique?).

Et moi, ça m'appaise.

jeudi 16 juin 2011

Retour en arrière

Image prise ici

J'ai entendue à la radio que les premières épreuves du bac se déroulaient aujourd'hui. Et là coup de vieux. Déjà quatre ans que je l'ai passé.

Premier essais (raté mais bon, ça arrive, c'est de famille de toute façon). Dans mon lycée, stress en moins, pas besoin de me déplacer.
Le stress qui monte, mais pas trop. Je sais que je l'aurais pas cette année. L'angoisse lors de l'appel, arriver à trouver sa place dans l'amphi, arriver à écrire sans tout faire tomber (la feuille d'examen était plus grande que la table), sortir le manger et la bouteille d'eau, aller poser le sac en bas de l'amphi, attendre le signal. Et plancher. Pendant douze heures. Douze longues heures à te demander ce que tu fous là, pourquoi t'as choisit cette voie plus qu'une autre, pourquoi tu t'évertus à résoudre une équation de chimie alors que tu comprends que dalle. Et la monté d'adrénaline quand le prof anonce qu'il ne reste plus qu'une heure et demis alors que t'as même pas finis le troisième exercice. Vite, se dépêcher, foncer dans le dernier quart, écrire tout et n'importe quoi (si si des fois ça marche), mais il faut remplir la page. Puis il ne reste qu'une heure. Et là, on sait que tout est perdu, qu'on n'y arrivera plus. Alors on lâche l'affaire, on remballe tout et on se tire, en espérant que les autres épreuves seront plus faciles, qu'on y arrivera mieux. Et puis on va se consoler comme on peu.

Et finalement c'est raté. Alors on rempile.

Deuxième essais. Bon, là ça va mieux. On connait, on sait ce que c'est. Pis on a bossé cette année (obligé, avec papa-maman derrière). Nouveau stress, faut qu'on déniche le bahut qui est tellement perdu qu'il n'y a rien pour y aller (et en revenir accessoirement). Donc on met papa à contribution. On repère les gens de la classe, discute, essaye de se détendre. Tranquille, on a déjà fait ça. Mais quand même, ça fait quelque chose. Les épreuves commencent. C'est bon, on a bossé et on connait. Mais faut pas se planter, ça va pas passer sinon. Heureusement y'a le manger à côté, pour nous motiver (rien de tel qu'une tablette de chocolat!). Deux jours. En deux jours c'est finis. Rapide mais efficace.

Et pour finir on a réussi.

C'était pas si compliqué finalement!

Accro

Photo prise ici

J'ai un gros problème...

Je suis accro aux bouquins!

Il faut toujours que j'en ai au moins un (ou deux ou trois) dans mon sac (qui me suis partout).
Il faut que j'en ai toujours un en attente, histoire de pas tomber en rade si je finis celui qui est en cours plus rapidement que prévu (et si en partant il ne me reste que quelques pages à lire, en avoir un deuxième dans le sac).
Pour les mangas, il faut que j'ai toujours deux tomes d'avance dans mon sac, parce que ça se lit très vite, ces bêtes là.
Si, comble de malheur, je n'ai plus rien à lire, il faut que j'en trouve un dans la journée (mais je vais pas me rabattre sur n'importe quoi non plus). Et si j'ai pas, je me relis une série de mangas en attendant.

Et je lis partout (sauf dans les voitures, ça me rend malade). Même en cours je lisais (d'ailleurs mes profs me reprochaient de trop lire, c'est vous dire)! Dès que j'ai une minute de libre, hop, bouquin.

Et puis, avant de les acheter, il faut que je les touche, les sente (certains sentent super bon le papier alors que d'autre pu le l'encre). Et j'aime encore plus ceux qui ont déjà vécu (quand je les achète d'occasion par exemple), ou les "vieux" bouquins, ceux qui sont relier en cuir, qui ont les feuilles toutes fines.

Et je n'ai jamais écris sur un bouquin. Les écornés parce que j'ai pas de marque pages, les abîmer un peu parce qu'ils sont resté trois mois dans mon sac (fréquence à laquelle je vide le merdier qui se trouve dans ledit sac) oui, leur écrire dessus non.

Pour moi c'est un objet sacré.

C'est grave docteur?

mercredi 15 juin 2011

Mon Loup

Photo prise ici

Voilà quelques posts où je site mon Loup. Mais qui c'est?

Un beau mâle d'1m72, blond/roux aux yeux bleus (oui, j'ai de la chance^^)

Mon Loup, je l'ai rencontré pour la première fois à un réveillon de l'an, chez des amis. Bon, c'était pas le top et j'ai pas apprécier cette soirée à sa juste valeur vu que je sortais d'une opération (et donc à moitié dans les choux à cause de l'anesthésie).

Après cette soirée, on a gardé contact par téléphone. C'est lui qui m'appelait, souvent tard le soir, souvent jusqu'en mileiu de nuit (ou début du matin, selon comment vous voyez les choses). Puis on s'est revus, chez mes parents d'abord, puis en ville. Et une dernière fois.

Ce jour là, je savais que j'aurais du resté au fond de mon pieu, qu'il allait m'arriver quelque chose de pas net (et oui, moi je suis longue à la détente pour se genre de chose donc j'avais pas calculé qu'il me draguait). Donc après le ciné, arriva ce qui devait arrivé (je vous passe les détails, je passerais pour une débile profonde).

Et depuis, c'est mon Loup, mon amour.

Et il y a quelques mois (deux ou trois, je ne sais plus), il m'a demandé en fiançailles. Alors, oui je sais, on ne se fiancie plus à notre époque (on nous l'a sortit un nombre incalculable de fois), ça fait ringard et tout. N'empêche que j'ai été super heureuse, que je suis restée sur mon nuage avec un sourire niais sur la tronche une semaine entière.

Et dans vingt jours, on célèbre nos fiançailles au restaurant avec nos amis prochent et la famille (y'en a même qui viennent de loin!). Du coup je suis à nouveau sur mon petit nuage. Mais je stress un peu aussi, avec la confrontation de tout le monde.

Mais ça va bien se passer, parce que mon Loup, je l'aime.

Relations amicales ou comment se prendre la tête


Il y a une chose étrange que j'ai remarqué depuis quelques temps (deux ou trois mois je crois).

Voilà, au collège j'avais une amie (enfin plusieurs mais au final je n'en vois plus qu'une), C, avec qui je m'entendais super bien, on discutait de tout et de rien, enfin bref, on s'aimait bien.

Puis le brevet passé, chacune est parite faire sa petite vie dans son coin. La première année on se voyait encore un peu, mais pas tant que ça.

Au lycée j'ai fait la connaissance de L, qui devait par la suite devenir ma meilleure amie. J'ai perdue contact avec C alors qu'on avait nos numéros de portable et notre adresse mail. Bref, je trainais maintenant avec L. On avait la même vision du monde, les mêmes idées.

Puis le lycée pris fin aussi (enfin pas tout à fait vu qu'on a raté notre bac toutes les deux mais vu qu'on a changé de lycée, c'est un peu pareil). Même schéma qu'avec C, on se perd de vue pendant bien deux-trois ans. Puis on se retrouve, on a toujours les mêmes idées, tout va bien, cependant quelque chose a changé, c'est plus pareil.

Il y a quelques mois (un an? jje n'ai plus trop la notion du temps) j'ai repris contact avec C (via fesse-de-bouc). Depuis on se mail (ça se dit?) au moins une fois par semaine, on prend des nouvelles, on se voit, bref on reprend notre amitié.

Et c'est là où ça devient bizarre. La première fois que j'ai revu C en vrai (enfin dans la vrai vie, pas sur le net), c'est comme si on ne s'était jamais quitté. On a fait notre vie chacune de notre côté mais c'est comme si on s'était jamais quitté.
Alors qu'avec L, ça fait pas pareil. Je sais pas trop comment le dire, mais je me sens moins proche d'elle, moins complice. Quand on se voit, je me sens génée, je sais pas quoi dire. On ressasse le passé, ce qu'on aurait pu changer, pu faire... Elle me parle de son avenir avec son mec, son boulot. Moi je le fait pas parce que je sais que ça tournerait en pugilat (une histoire que je raconterais peut-être un jour), du coup je l'écoute parler.

Du coup, je m'éloigne de L pour me rapprocher de C. Mais je culpalise de réagir comme ça avec L.

mardi 14 juin 2011

Changement

La photo vient d'ici

Je sens que je change.

Je ne pourrais pas le dire précisément avec des mots, mais c'est là, comme un sentiment. Il faut que j'arrête tout ça, je ne peux plus continuer comme avant. C'est finis.

C'est dur, ça me demande beaucoup d'efforts. Mais je sais que c'est pour moi, pour mon bien.

Ca doit vous paraître ridicule, mais pour moi, dire "non" à quelqu'un ou faire quelque chose sans demander un avis, ça relève de l'impossible. J'ai toujours besoin de demander, d'avoir confirmation (ça a été source de nombreux conflit avec mon Loup). Quand à dire "non", là c'est un miracle si je le fais.

Mais je sens que tout ça change. Petit à petit j'apprends à dire "non", à m'imposer (sans abuser non plus).

Je ne sais pas si c'est une bonne chose (dans le fond je pense que si, quand même) mais j'apprécie. Je suis heureuse de tout ça. Et je pense que c'est l'essentiel, non?

L'orage

Photo prise ici

J'aime beaucoup ce moment qui précède l'orage.

Le vent se lève, le ciel devient lourd, menaçant. Il n'y a plus un oiseau dans le ciel, les animaux se sont planqués.

L'air est électrique, on se sent bizarre, nerveux.

Et puis ça pète. Et on se sent soulagé. Finis cette tension, ce stress. La pluie tombe en masse, les éclairs illuminent le ciel tandis que le tonnerre gronde, faisant trembler les murs.

Puis quand le ciel se calme, la paix revient. L'air frais nous fait du bien, on respire à nouveau.

lundi 13 juin 2011

Matin

Image prise au hasard du net

C'est le moment de la journée que je préfère.

Mais attention, c'est pas le matin à 8h. Non, c'est ce petit moment, juste après l'aube, où la nature commence à s'éveiller, où les oiseaux chantent ce nouveau jour qui commence, où l'herbe est encore mouillée de rosé, où l'air sent la nature qui s'éveille.

Ce petit moment là où tout commence à s'éveiller doucement, à repartir pour une autre journée. Il ne fait pas encore chaud, juste un léger frais, qui vivifie, qui requinque, qui met de bonne humeur.

J'aime ce moment là.

dimanche 12 juin 2011

Les gens

Photo prise ici

Depuis que je travaille dans une grande surface, je remarque beaucoup de chose sur les gens.

Les gens sont cons. Désolée, je suis crue, mais c'est la vérité. Bien sur, moi aussi je suis un gens, donc je suis con tout pareil (de toute façon, on est tous le con de quelqu'un). Mais attention, je généralise, y'en a qui sont bien aussi. Mais la majorité sont des abrutis finis.

Allez dans une grande surface un samedi après-midi par temps de pluie. Vous aurez tout le loisir d'observer tout un panel de gens, d'habitudes etc...

Du coup, j'ai fait des catégories:

1- Les chieurs : ceux qui font exprès de te déranger toutes les trois secondes, ceux qui, même si tu leur a bien expliqué avec des mots tout à fait compréhensibles et les gestes qui vont avec, veulent absolument que tu les accompagnes dans le bon rayon (des fois qu'ils se perdent...), ceux qui trouvent pas le produit qui est pourtant juste devant leurs yeux (je fais partie de cette catégorie), ceux qui te hurlent dessus parce que bon, c'est pas possible d'être en rupture sur le produit qu'ils prennent depuis vingt ans, ceux qui font exprès, dès 8h30 du matin, de vérifier TOUS les prix et de venir te gueuler dessus parce qu'ils sont pas au prix annoncé (alors qu'on est en train de les mettre), ceux qui gueulent parce que "vous pouvez pas faire ça la nuit, non?" (et  qu'est-ce que tu crois qu'on fait à 3h du mat'? On joue aux cartes?), ceux qui veulent pas tel produit parce qu'il a pas été dans la bonne position (par exemple sur le côté), ceux qui veulent pas d'un produit parce que l'emballage (je parle du packaging, pas du produit en lui même) est un peu déchiré

2- Les irrespectueux : ceux qui t'appellent (te hurlent serait plus exact) du bout du rayon (alors que tu te trouves à l'opposé) parce que c'est plus facile que de faire deux mètres pour s'approcher, ceux qui gueulent parce que tu as le malheur de faire ton boulot/d'avoir mis une palette au milieux du rayon (mais pas trop au milieux pour qu'ils puissent passer quand même), les gamins qui s'amusent à partir avec ton transpalette électrique, à monter sur ta palette juste pour te faire chier parce que t'as rien le droit de leur dire (personnellement je me suis pas gênée pour leur dire ce que je pensais), ceux qui prennet le produit sur la palette ou qui te démonte la palette (ou te la font écrouler, au choix) pour prendre le produit qui se trouve dans le dernier carton de la pile, ceux qui te posent des glaces (mais ça marche avec tout ce qui est surgelé, surtout avec les légumes qui coulent une fois décongelés) au milieux des gâteaux parce que faire cent mètres de plus va les tuer

3- Les vraiment méchants : ceux qui font exprès de te rouler dessus parce qu'ils peuvent pas passer (et qu'attendre trois secondes que tu te lèves c'est juste pas possible), ceux qui jette leurs saloperies sur tes cartons (le pire que j'ai eu, un chewing-gum tout juste sortit de la bouche de son propriétaireallègrement jetter dans mes cartons), ceux qui prennent un panier et le renverse sur ta palette pour virer les merdes qu'il y a dedans (le tout en te regardant bien dans les yeux), ceux qui t'insultent parce qu'ils savent pas lire ("mais vous êtes conne mademoiselle" merci -_-')

4- Les assistés : ceux tendent la main devant toi pour que tu leur donnes le produit qui se trouve juste en face d'eux, ceux qui te demande le produit qui est dans le carton que tu vas mettre au lieu de prendre en rayon ("mais madame, c'est le même")

5- Les gentils (si si, je vous jure que ça existe!!) : ceux là, ben ils t'encouragent, te font des compliments, tapent la discutent etc... mettent du soleil dans ta journée quoi!

Je dois surement en oublier, mais l'essentiel est là.

samedi 11 juin 2011

Avenir incertain

Image prise au hasard du net
Après plusieurs années d'études, un BTS (technico-commercial en produits d'origine forestière) en poche (bon, vraiment très spécialisé, le BTS), me voilà sur le marché du travail (en 2008 donc).

Je fais plusieurs démarches auprès d'entreprises dans ma branche, essuyant refus sur refus car, en sortant de l'école, je n'ai pas minimum cinq ans d'expériences (ça serait trop beau...).

Bref, je poursuis néamoins mes efforts pendant six mois, faisant en attendant quelques boulots "de substitutions" en rapport avec mes études sur le côté commercial. Le porte à porte, vous connaissez? Pas facile, hein? Surtout quand on arrive pas à vendre (j'ai vendu, enfin j'ai essayé de vendre, de l'énergie et des aspirateurs) et qu'on est payé aux contrats... Mon record de paie a été 68€ pour un mois. J'ai vite lâché l'affaire.

A ce moment là, j'ai eu un déclic : le commerce c'est pas pour moi, je sais pas vendre (et la grande question : qu'est-ce que j'ai donc foutus dans un BTS axé sur le commerce?). Je me rabats donc sur le seul boulot que je trouve (et oui, à l'époque j'avais encore de grandes idées): bosser pour une assoc'. Je n'ai tenus qu'un mois car je ne faisais pas assez de chiffre.

J'ai donc commencé à m'engluer dans une légère déprime  professionnelle, me contentant de rester clouée au canapé de mon Loup à longueur de journée à m'abrutir devant la télé ou sur des jeux vidéos.

Puis j'ai eu un sursaut, me disant que bon, fallait bien que je bouge, tant pis si c'est un job pourris. Me voilà donc Employée Libre Service (quel jolis terme pour dire "mettre en rayon dans un super/hyper marché"). J'y resterais le temps de ma période d'essais, soit un mois. On m'a gentiement remerciée en me disant "on n'a pas de raison valable à te donner". Je sais que j'atais pas aussi rapide que ceux qui avaient deux ans de boite, mais quand même. Re coup de déprime du coup (le fait de ne pas savoir m'a mis dans un état pas possible).

Au bout de deux mois d'inactivité totale, mon Loup a pété un cable (chose des plus logique puisque c'est lui qui avait notre seule rentrée d'argent et qui du coup payait tout). Après une grosse engueulade, j'ai enfin bougé mes fesses du canapé et je me suis mise en recherche de boulots. N'importe lesquels, du moment qu'il y avait une rentrée d'argent. Je me suis donc mise en intérim'. J'ai continué à être ELS en alternance avec du ménage (jamais plus, je le jure!). Pour finir, j'ai aboutit sur un CDI en tant qu'ELS dans une grande enseigne.

Et depuis plusieurs mois maintenant, je cherche à faire autre chose. L'ennuis c'est que j'ai passé mon BTS il y a trois ans, donc j'ai oublié un bon peu de ce qu'on m'a enseigné. J'ai donc commencé un bilan de compétence, pour savoir ce que je pouvais/savais faire. Comme je l'ai dit dans mon billet précédent, mon bilan n'a pas donné grand chose. J'aimerais vraiment rester dans le bois (garde forestier a toujours été mon rêve), mais toutes les personnes que j'ai rencontré m'ont dit que je devais reprendre mes études (pour un BTS Gestion Forestière) car il me manque toute la partie vraiment technique (reconnaissance d'arbre, étude du sol etc...). Je sais qu'il existe un BTS GF en un an, mais le seul soucis c'est que je ne pourrais pas bosser  côté (je n'aurais aucune vie sociale pendant un an, vu l'intensité de la chose) mais il faut bien que je paie mes factures (crédit pour la voiture, téléphone etc...). Donc reprendre des études OK, mais à condition que je puisse bosser à côté (donc alternance ou université). Mais en même temps, est-ce que reprendre des études serait utile ? (vu mon âge, 25 ans) Et pour faire quoi ?

Bref, je sais pas quoi faire...

Mauvaise nuit

Photo prise ici

J'ai rien dormis cette nuit. Et pourtant j'étais fatiguée. Je le sais mon corps me le disait (yeux qui piquent, bâillements intempestifs etc...). Mais non, rien à faire.

Mon cerveau ne se calmait pas (et pourtant, l'heure habituelle était largement passé). Trop de choses en tête. Du stress pour rien. Des futilités.

Ce qui dominait mes pensées : le boulot. Oui, je suis obsédé par lui depuis que je suis en arrêt (et avant aussi mais c'était pour d'autre raison). Impossible de lâcher prise par rapport à lui. Toujours à me demander ce qu'ils pensent de moi, qu'est-ce qu'ils vont me dire quand je vais revenir, que je les laisse dans une merde noire, que la semaine prochaine Mlle S ne sera pas là etc...

Un incroyable tourbillon se forme dans ma tête et je n'arrive pas à penser à autre chose. Je sais que je devrais penser à moi, à me remettre parce que c'est pas une tare d'être en accident de travail, que ça arrive à tout le monde, que dans mon boulot c'est courant. Mais non, toujours à me poser des questions stupides.

Et surtout, penser à appeler Mr F, mon chef, demain matin (donc aujourd'hui) pour le prévenir, savoir si on lui a fait parvenir le message de ma prolongation. Comment est-ce qu'il le prendra ? Ne va-t-il pas pensé que je le fais exprès ? Et est-ce que je n'aurais pas dû prévenir l'équipe, au moins Mr K, que je suis prolongée ? 

Et donc cette nuit, à cause de tout ça, je n'ai pas beaucoup fermé l’œil. J'ai du dormir trois-quatre heures tout au plus.

Plus que quatre jours...

vendredi 10 juin 2011

Commencement

Image prise au hasard du net

Aujourd'hui septième jour d'arrêt de travail, à cause d'un accident du travail.

Monsieur K, collègue de boulot, m'a demandé de l'aide pour soulever un truc assez lourd. Mauvaise position, poids important et paf, contracture du trapèze gauche et déplacement d'une vertèbre cervicale. Du coup me voilà arrêté pour au moins 12 jours.

Du coup, je suis là, chez moi, à m'ennuyer ferme. Je peux à peine lever le bras gauche (quasi impossible de me coiffer, me laver les cheveux ou attacher mon soutient-gorge) donc exit le ménage.

Je passe mon temps sur le PC, sur des jeux vidéos à glander toute la sainte journée. Et je commence à en avoir un peu marre.

Et mon humeur ne s'arrange pas avec mon bilan de compétences qui ne donne pas grand chose.

Coup de blues en ce début juin.