mercredi 30 novembre 2011

Envie de rien

En ce moment j'ai envie de rien. Je ne veux rien faire.

J'ai pas envie de sortir, pas envie de bouger.

Mes journées se résument à aller au boulot, revenir, me poser sur mon jeu et ne plus bouger jusqu'à l'heure du coucher.

Pour le reste, j'ai envie de rien. J'arrive plus à me concentrer sur quoi que se soit, plus à suivre blogs et forums, envie de voir personne et surtout pas de sortir.

En ce moment, je suis une loque humaine hagarde, éteinte.

Prise de conscience

Suite à l'événement de ce week-end, j'ai eu une "révélation". Bon, je le savais en partie, mais le voir afficher en gros dans ma tête, ça fait bizarre quand même.

Donc, suite au fait que nous avions juste reçu un texto nous informant de la naissance du morpion, le Loup s'est sentit mis de côté et limite un peu trahis, comme si, pour le père, il n'était qu'un pote de plus.

Pour ma part, j'ai rien ressentit. Ce qui est étrange puisque je les aime bien. Et là, la "révélation" c'est faite.

Je n'attends plus rien des gens. Voilà, c'est dit.

Oh, je le savais intérieurement, sans vraiment en avoir conscience. Et de l'"apprendre" comme ça, d'un coup, ça fait bizarre quand même.

Je n'attends plus rien des gens.

C'est con, je sais.

Que des personnes s'arrêtent pour faire un bout de chemin avec moi, tant mieux. Si elles prennent une autre direction, ben ma foie tant pis. C'est la vie, c'est tout.
Je gère ma vie sans trop rien demander aux autres, je fait ma route.

Et puis les gens finissent par se lasser de nous, nous manipuler, nous trahir, alors à quoi bon s'encombrer?

Il n'y a que quelques personnes en qui je peux avoir confiance, à qui je peux demander quelque chose (et encore, je le fait que si vraiment j'ai pas le choix). Les autres je ne leur demande rien et je m'en porte pas plus mal.
Certes des fois ça me pèse, mais ce n'est qu'un sale moment à passer. J'ai l'habitude.


Et malgré le fait que quelques rares personnes acceptent de faire un bout de route avec moi, je finis toujours par me demander quand est-ce qu'elles me trahiront, quelle crasse elles vont me faire, quand est-ce qu'elles vont se lasser de moi etc.
Au final, c'est sans doute comme ça que je créée un vide autours de moi

Alors je préfère donner aux autres, quitte à ce que j'en souffre plutôt que d'attendre quelque chose d'eux qui ne viendra certainement jamais.

mardi 29 novembre 2011

Honte?

Samedi la femme d'un couple d'ami à accouché. On s'attend donc à être invité à passé à l'hôpital pour voir la maman et le bout de chou.

Pas de coup de téléphone du week-end, même pas pour nous dire comment allait la mère et le gosse (on a été prévenu par texto).
Donc hier le Loup a appellé le papa pour avoir des nouvelles et savoir si on peut aller les voir à la maternité. Il lui répond que non, qu'il faut que la mère se repose etc... Et qu'on pourrait les voir une fois qu'ils seront rentrés chez eux, soit dans deux semaines.
Mais mon Loup sait que la famille et tous les amis du couple y sont allés au moins une fois. Donc il fait un peu le forcing et on va donc les voir le soir même.
Mais  ils sont pas super joyeux quand même et le Loup lui précise bien qu'on restera pas longtemps.

Résultat, on est arrivé à la maternité à 18h30, on a donné les cadeaux, pris des nouvelles et on s'est tiré. Ce qui a pris une demi-heure en tout.

Mais on est resté dubitatif. On se demande s'ils ont pas honte de nous ou un truc comme ça. On l'a quand même un peu mal pris alors maintenant on attend qu'ils nous invitent.

Mais c'est quand même dérangeant.

dimanche 27 novembre 2011

Les ogres de Barback

Un groupe que j'ai connus il y a deux ans environs. Au début j'aimais pas trop et j'ai donc laissé tombé les deux album que j'ai d'eux. Et puis l'envie m'a repris de les écouter à nouveau.
Je les ai redécouvert et j'ai apprécié.

J'aime leurs textes, leurs musiques, leur style.
Je pense que c'est un groupe qui mérite d'être connus car ils sont vraiment bons.

Je vous laisse quelques chansons pour que vous puissiez juger par vous-même.




jeudi 24 novembre 2011

Putain de journée

Oui, putain de journée de merde. Je suis vulgaire, je suis désolée. Mais là, franchement, c'est bon quoi.

Pourtant, elle avait bien commencé cette journée, avec le petit mot de mon chéri et ma relative rapidité en rayon.

Mais...

Mais cette ... non, je vais rester polis ici sinon ça va partir en live.

Donc, Mâdame S a apprit hier qu'elle avait un jour de nuit (en récupération des heures faites la nuit) et elle se l'ai posé comme ça, sans rien demandé à personne, samedi prochain où elle était, comme par hasard, d'après midi.

Donc elle le dit à le seconde, qui râle mais qui accepte.

Et donc, sans me demander mon avis ni rien, elle me met de coupure (4h-10h/12h-14h30) samedi prochain. Comme ça, normal quoi.

Quand j'ai vu ça, j'ai halluciné. Donc en gros Mâdame S se prend les jours qu'elle veut sans qu'on lui dise rien et c'est à MOI de récupérer ces merdes!!!!

Putain, ça me gave!!!

Et donc je vais voir mon chef pour lui dire que bon, c'est quand même pas normal quoi.
Stupeur de ma part, je lui apprends la situation!!!!! C'est moi qui lui dit que S c'est posé un jour de nuit comme ça et que la seconde m'a foutus de coupure! J'étais sur le cul quoi!

Du coup, comme y'à qu'un collègue de l'après-midi qui est en repos, je suis obligée de faire la coupure.

Après la pause, je redescends toujours furax. Je commence à faire le lait et tout et S arrive comme une fleur pour me demander :
"Elle t'as mis de mixe samedi?"
Oui connasse, t'étais même là quand elle l'a fait.
"Oui"
"Tas la mort contre moi, là?" (dis sur un ton "mais j'y suis pour rien moi")
Oui sale pute. C'est quand même toi qui a imposé ton jour sans demander si ça arrange ou pas.

Et là j'ai rien dis. Pour pas être méchante, pour pas en subir les conséquences derrière. Je lui ai juste demandé d'une voix froide de me laisser me calmer.
Elle est partie finir ses trucs dans son coin.

Juste avant de partir, elle m'a demandé si j'étais calmée (c'te bonne blague! encore maintenant j'en tremble de rage et je vais devoir prendre de la Passiflorine si je veux dormir cette nuit).

La seconde m'a quand à elle habillement évité. Et il valait mieux.

Mais demain, je vais mettre les choses au point avec elle parce que j'en peux plus l. C'est bon quoi, je suis pas le larbin de service!



Pour continuer dans la série. Je vous avais parlé d'un éventuel changement de rayon. En gros, je voudrais passé de la crémerie au fromage.

La collègue qui veut partir a eu comme proposition de récupérer tout le rayon bio. Elle a fait traîner (et fait encore traîner) en ne donnant pas sa réponse de suite.

Et donc, comme ça fait une semaine et demie que j'ai pas de nouvelles (oui oui, je harcèle mon chef toutes les semaines), j'en ai demandé au chef de secteur quand je l'ai croisé.

Ce brave monsieur m'a dit que oui il avait des nouvelles mais que finalement il n'était pas sûr de prendre ma collègue pour le bio (et en partant, il m'a quand même dis "Mais tu vas pas nous quitté, hein?" ben si je change pas de rayon, t'as ma lettre de dem dans le mois, mais ça je lui ai pas dit).
Donc, perplexe, j'arrive à trouver mon chef et je lui fais part de mes doutes. Et là il me dit que ma collègue a finalement décidé de tester le projet qu'ils avaient mis en place y'a un an ou deux et voir si ça marche. Et que pour le bio, finalement ça serait peut-être non.
Ok, et moi dans tout ça?

Mon chef me rassure en me disant que dans tous les cas, il m'appuie fortement pour le bio (en disant que je comprends vite, que j'ai bac+2, que je veux évolué et tout) et qu'il a demandé au chef de secteur de mettre la pression sur ma collègue pour qu'elle dise oui ou non.

Du coup je suis dans l'expectative et je dois attendre. Mais bordel, ça fait presque deux mois que j'attends!! Mon chef me demande de tenir, mais si j'ai pas de confirmation ou d'infirmation, ça va pas m'aider!


Donc aujourd'hui c'était l'éclate totale.


Le pire, c'est que quand je suis rentrée chez moi, j'ai fais ce que j'avais à faire et voyant que j'arrivais à rien, je me suis mis un film de merde mais où on rigole (Les visiteurs 2), histoire de me détendre. Et ben quand je riais, c'était nerveux et je pleurais en même temps.
J'ai chialé pour ces cons et je m'en veux....

mercredi 23 novembre 2011

L'amitié

Pour moi c'est important l'amitié, la vrai qui dure. Je la placerais au même niveau, voir peut-être même supérieur à l'amour avec un grand A.
Après tout, un/une ami (e) c'est toujours là pour nous (et inversement s'entend). Alors quand ça va pas en couple, vers qui se tourner si ce n'est les amies?

Des amies, j'en ai pas beaucoup. Deux au total. Mon Loup dit que j'en i d'autre, mais non, se sont ses amis et leur compagnes, et non les miens. Ce n'est pas moi qui les ai "trouvé". Je ne dis pas que je les apprécie pas, loin de là, ils sont adorables. C'est juste que j'ai pas fait les "démarches" préalables.

En amitié je suis très compliquée et j'avoue qu'il faut s'accrocher si on veut nouer un tant soit peu de relation avec moi. Et être patient. Très patient.

Parce que oui, je ne me confie pas, je ne fais confiance à personne et que le premier qui cherche à en savoir plus sur moi que ce que je laisse paraître se prend un regard froid, cassant et méchant. Si la personne me "veut" vraiment elle s'accrochera, mais en général, ils passent tous leur chemin.

Moi, il me faut du temps. Beaucoup de temps. Je dois jauger la personne. Est-ce qu'elle me veut effectivement comme amie ou c'est bidon? Si oui, pourquoi moi? (oui, j'en suis encore à ce genre de questions) Bon, OK, mais qui me dit que c'est pas un coup foireux? Etc... Bref, je juge et retourne la personne (sans lui dire, hein) dans tous les sens pour savoir le pourquoi du comment de la chose.
Et si elle s'accroche, alors je dis banco.

Mais moi, il faut me laisse venir. Il faut pas me sauter dessus, me toucher tout le temps, pas chercher à en savoir plus que ce que je lâche, en bref, me laisser aller à mon rythme.
Certains ont voulut aller trop vite et m'ont poussé. Je me suis braquée et maintenant j'y arrive plus avec eux. Je suis sur la défensive et je ne lâche des informations sur moi que du bout des lèvres.

Je sais que c'est rebutant, mais c'est comme ça que je fonctionne. Il me faut du temps pour faire confiance aux autres. C'est comme ça que je me protège.

Par contre, une fois que j'ai donné mon amitié, je suis fidèle. Je suis toujours là si besoin est et je donne tout ce que j'ai pour cette amie. Je fais tout ce que je peux pour l'aider même si pour cela je dois mettre ma vie entre parenthèse.
Même si je ne sui pas toujours de bon conseils, j'ai une grande capacité d'écoute (à défaut de parler), ce qui fait que beaucoup de personnes se sont confiées à moi. ça ne me dérange pas car ça m'empêche de penser à mes propres problèmes.

En revanche, c'est très rare que je demande quelque chose. ça peut paraître stupide (et ça l'est, j'en conviens), mais j'ai peur de déranger ou de faire chier tout le monde si je demande quelque chose.

Avec l'histoire de L, j'ai évolué dans mon approche de l'amitié. Maintenant je résous ou tente de résoudre mes problèmes avant d'en parler. Je réfléchis à deux fois avant de me plaindre ou de critiquer. Je pèse mes mots, je fais attention à ce que je dis, je fais.

En revanche, si l'amie me trahis ou me bafoue, je ne pardonne pas ou très difficilement. Mais ça ne sera jamais plus comme avant. Je resterais toujours sur le qui-vive, à l'affût de la moindre parole blessante, du moindre geste déplacé.
Et si j'arrive à pardonner, rien ne sera plus comme avant.

Mes deux amies, sont L et Poopine. Mes deux relations avec elles sont différentes.

Poopine, je sais que je peux lui faire confiance. Elle est douce et gentille et me laisse aller à mon rythme, sans me brusquer. Elle respecte mes silences, mes réponses évasives. Elle me remonte le moral en me parlant de tout et de rien, me racontant sa vie, ses soucis. Elle me donne de son temps pour m'écouter et est de bon conseille. Elle me fait relativiser sur certaines choses et m'appuie sur d'autres. Je l'apprécie grandement et je sens, même si j'y arrive pas encore, que je peux me livrer à elle pleinement.

L, je ne sais plus trop. Elle a été ma meilleure amie pendant longtemps mais j'ai du mal à lui pardonner le fait qu'elle m'ai poussé dans mes retranchements. Avec elle, je pèse mes mots, je ne lui confie plus mes doutes ou mes problèmes sans les avoir mûrement réfléchit et sans avoir trouvé de réponse. Je ne peux pas lui confier ma vie de couple car elle ne peut pas voir le Loup en peinture (elle voudrait que je le quitte).
Quand on se voit, c'est plus elle qui me promène que l'inverse. Je ne me sens pas en "phase" comme avec Poopine, où chacune à la parole. Avec elle c'est plus elle que moi (enfin c'est l'impression que j'ai). Et puis on parle pas mal du passé, du lycée et tout.
Je me sens moins à l'aise avec elle. Malgré tout, je la considère comme une amie (mais plus une "meilleure amie" à-la-vie-à-la-mort).

lundi 21 novembre 2011

Ma vie : première partie de l'enfance

source


Aller, je me lance. J'avoue que je ne sais pas trop comment tourner tout ça alors pardonnez-moi si mon message semble décousue ou pas clair.

Donc je suis née en fin décembre 1985 dans une ville proche de Lyon (je suis vague pour une question d'anonymat). Je suis fille unique.

Bon, je me rappelle plus trop de ma petite enfance, à part que j'étais souvent chez mes grands-parents maternels (les paternels étant à 500km de là et je ne les ai pas trop connus).

Je me rappelle surtout d'une nourrice. La première d'une longue série.

D'après mes parents, j'étais assez difficile. En fait, je piquais une crise dès que je ne voyais plus ma mère. Mais comme elle était encore étudiante, elle m'a confié à une nourrice (la voisine) pour la journée.
Je ne sais pas si c'est le fait d'être séparée de ma mère ou que je n'aimais pas cette dame, toujours est-il que je passais mon temps à vomir quand j'étais chez elle. Pour me punir, elle me frappait avec une cuiller en bois. Et c'était presque tous les jours. Je me souviens d'une fois où elle avait appelé ma grand-mère pour lui dire. Elle était vraiment déçue par mon attitude. J'étais vraiment mal de savoir que ma grand-mère m'en voulait. Je ne sais pas si c'est le même jour ou un autre, mais je me rappelle que ma nourrice m'avait forcé à manger mon assiette de petits pois-carotte alors que j'avais vomis dedans (et bon appétit, j'espère que vous mangez pas!). Pareil, une fois j'avais soif et elle m'a fait boire quatre ou cinq grands verres d'eau d'un coup. Et forcément, j'ai tout rendus. Et elle m'a frappé.
Tout ça s'est calmé dès qu'on a déménagé.

Il y a eu la maternel et le CP aussi, dans cette ville.

De la maternel, je ne me souviens que des siestes, des jeux dans la cours de récréation, des jours de la semaine écrient sur des rouleaux de papier toilette et une cassette de chansons.
Du CP, je me souviens de quelques brimades, de quelques jeux et d'un maître.

De ce maître, je crois que je m'en souviendrais toujours. Je me rappelle qu'une fois il m'a emmené au tableau en me prenant par la main, m'a fait écrire dessus, toujours en me tenant la main, m'a ramené à ma chaise et m'a fait tourné pour que ma jupe vole avant de me faire rasseoir sur ma chaise.
Avec le recul, je trouve ça louche, mais bon.

Ensuite, on a déménagé. De ville je passe à un village, d'un appartement à une maison. Je change aussi d'école donc nouveaux profs et nouveaux élèves. J'ai six ans.

Je fais donc ma rentrée en CE1. Les enfants se connaissent presque tous ce qui est déroutant quand on vient d'arriver.
Je fais la connaissance de quelques filles qui me manipuleront pendant un bon moment. Je suis souvent seule, un peu différente, un peu à part.

Mes parents n'avaient pas les moyens de me payer des vêtements à la mode, alors j'avais le droit à des vêtements de récup', du genre Emaüs et compagnie. Je leur en ai voulut parce que rejeté car pas habillée comme les autres. Mais en grandissant, je me suis rendue compte de la valeur de l'argent alors je leur ai pardonnée. Et puis faut dire aussi que la mode changeait toutes les semaines ou presque!

La maison est grande. Deux étages. Hantée aussi (dans ma famille on croit tous à ça et on ne s'explique pas certaines choses). Comme je le disais ici, je ne peux pas rester sans bruit de fond dans cette maison. Bref, je vois des choses étrange et je crains de rester seule. Il me faut des peluches (que je mets du temps à "apprivoiser") à côté de moi et une luciole pour me faire un peu de lumière. Pareil, je ne peux pas dormir si la porte de ma chambre est fermée (ça me le fait aussi chez mes grands-parents).

Un chat fait aussi son apparition dans ma vie. Fripouille. Mon fripounet d'amour qui nous a quitté il y a 6-7 ans. J'en avais peur au début, mais qu'est-ce que je l'ai aimé ce chat. Il en a vu de belle aussi. C'était un battant, sauver plusieurs fois de la mort. Mais la maladie (à cause des croquettes) a été plus forte que lui.

Nouvelle nourrice aussi. Sa petite fille me volaient ce que j'avais le malheur d'amener chez elle. Mais j'avoue que je me vengeais en leur volant des centimes (et oui, jeune et déjà délinquante). Quand à son petit fils, c'était une vrai peste avec moi. Je me souvient d'un jour où il m'a mordue au sang (j'étais bleu et jaune et ça a mis du temps à passer). Je me suis faite criée dessus et lui n'a rien eu. Normal.

L'école se passe plutôt mal. Je me fais rabrouer et mes soit-disant amies me volent, se foutent de moi et me font faire des trucs pas possible. Je me souviens d'une fois où elles m'avaient emmêlée dans un élastique (vous savez, ça) lui-même attaché à la barrière de la cours. J4ai eu du mal à m'en défaire et quand il a fallut retourner en classe, elles se sont tirées en me laissant me démerder toute seule. Et forcément je suis rentrée en retard et je me suis faite allumée.

Il y avait aussi une prof particulière. On pouvait pas se voir. Elle m'a frappé une fois et m'a cassé un nombre incalculable d'ardoise (comme ça). Elle a convoqué plusieurs fois mes parents et pour finir m'a faite passée en CM1 avec 3,5/10 de moyenne parce qu'elle voulait plus me voir. ça tombe bien, moi non plus!

CM2. Je redouble cette classe car pas d'assez bonnes note et donc pas apte à passer en 6ème. TOujours à l'écart, toujours brimée.
Je ne peux me "défaire" de mes amies. Je ne sais pas, quelque chose me retient. La peur d'être seule? Sûrement.

Deuxième CM2. Toujours avec la même fille, qui a redoublé, elle aussi. Cette fois j'ai de meilleures notes et une meilleure prof. Je suis passée.

Il y a eu aussi une fête de la Saint Jean. Je ne sais plus en quelle année c'était. J'ai appris qu'une fille/femme, c'était faible et qu'on pouvait tout leur faire. Je crois que c'est là où j'ai changé.

J'ai aussi changé de nourrice. Deux fois. La dernière a été celle que j'ai eu jusqu'à ce que je pousse une gueulante.

Quand j'avait 8-9 ans, je ne sais plus trop, j'ai aussi commencé l'équitation. J'ai adoré ce sport! Je m'éclatais à cheval! Tous les samedis j'étais au club, et il fallait pas que je sois en retard ou que je loupe un cours! J'aime ce contact avec les chevaux. J'avoue que ça me manque parfois.

Voilà, je crois que c'est tout pour cette partie là.

dimanche 20 novembre 2011

La blogosphère

J'ai envie de vous parler du rapport que j'ai avec la blogo.

Je ne suis pas sur la blogosphère depuis bien longtemps. 6 mois à tout casser.

J'aime bien fouiner sur Hellocoton pour trouver de nouveaux blogs, faire de nouvelles connaissances.

J'aime bien, je trouve ça sympa de parcourir l'univers des uns et des autres. Si ce que je lis me plaît, je suis la personne, sinon je passe.

Ce que j'aime, c'est découvrir le blog (et donc la personne) que je vais suivre (ou pas). C'est pour ça que je privilégie les nouvelles venues sur Hellocoton. ça me permet de pouvoir les suivre dès le début.

Je n'aime pas trop suivre les gros blogs, ceux qui ont beaucoup d'articles et de lecteurs. Je me pers dans tout ça et je n'ai pas le temps/l'envie de lire les dix ou vingt pages. Je sais que je loupe pas mal de bonne blogueuses/blogueurs, mais je n'aime pas m'incruster comme ça, à brûle pour point.

J'aime connaître la personne pour ne pas tomber à côté de la plaque ou de dire quelque chose qui ne fallait pas, qui pourrait la blesser.

Et puis ça me dérange d'intervenir comme ça. Pour moi, c'est comme si une personne venait me parler, se déclarait comme une amie mais ne chercherait pas à me connaître.

Cela ne m'empêche pas de suivre certains blogs important, mais je ne poste pas de commentaire. Je lis et je passe mon chemin, même si j'aurais quelque chose à dire.

vendredi 18 novembre 2011

Peu d'article

Vous avez du le remarquer, je poste moins ces temps ci.

Je suis un peu en manque d'inspiration (et occupée sur Skyrim, je l'avoue aussi!).

Surtout, j'aimerais abordé un sujet qui me concerne en premier lieu, moi, mon histoire.

Seulement, je ne sais pas trop comment la formuler, agencer les chapitres. Du coup je réfléchis un peu à tout ça, ce qui laisse peu de place à d'autres sujets.

Mais je continue tout de même, en attendant de trouver les bons mots, les bonnes formules.

La musique

Ah, la musique. Une grande histoire d'amour. Enfin bon, je ne suis pas mélomane pour autant.

Tout à commencé quand j'ai commencé à rester seule chez mes parents. Je ne supportais pas de rester sans bruit de fond (et c'est toujours le cas maintenant, même si ça s'est atténué).
Du coup, je mettais la radio, des CD ou des cassettes, pour avoir un bruit de fond.

C'est comme ça que je me suis mise à écouter de la musique. C'était pas de la grande musique (quoique quelques fois, je me faisais du Vivaldi, Mozart et autres grands compositeurs), juste des tubes de la radio (du genre Scoop ou NRJ)

Et du coup, j'ai un rapport particulier à la musique. Elle me rassure, me met à l'aise. Cependant, il arrive que des chansons me mettent mal à l'aise.

Quand j'entends à nouveau certaines chansons que j'écoutais avant, elles me font remonter le temps. Elles me rappellent des souvenirs, des émotions. Certaines me mettent en confiances alors que d'autres me filent le bourdon, même si les paroles ne vont pas du tout dans ce sens. Tout dépend à quelle période je les ai écouté et quel état d'esprit j'avais à ce moment là.

Et tout comme pour les films, je "vis" les chansons. Certaines me font pleurer, d'autres sourire et d'autres encore me plonge dans un état de "transe" dans lequel je m'immerge pour en ressortir quelques minutes ou plusieurs heures après avec un sentiment étrange que je ne pourrais expliquer avec des mots.

Je vous laisse quelques unes de mes chansons qui me parlent

Rammstein Ohne dich 
des fois me donne du courage et d'autre me mets la larme à l'oeil


Sound and Snow falling, OST du premier OAV de Kenshin
Me rend toujours mélancolique


Liane Foly On a tous le droit
Epoque collège


Muse Time is Running Out
Epoque lycée



Je pourrais en mettre d'autre, mais après ça ferait un peu beaucoup!

mercredi 16 novembre 2011

Réformes

Nouvelles réformes en France :

1- le prêt à aux 0, auquel on avait le droit lorsqu'on achetait notre premier logement principal, ne sera possible que si on achète du neuf et à condition de pas dépasser un certain revenu

2- les salariés du secteur privé passe de 3 à 4 jours de carences lors d'arrêt maladie contre 1 jour pour les fonctionnaires

3- les médicaments sont moins remboursés, voir plus du tout pour certains

Je veux bien qu'on soit en crise, mais à tous les gens qui s'enrichissent sur notre dos (je pense aux traideurs, aux boursiers, aux banquiers, à PSA qui sort des bénéfices pas croyable et qui pourtant licencie 6000 postes et ferme deux usines, aux rois du pétrole qui font flamber les prix et j'en passe) on leur dit rien à eux! On les laisse faire leurs magouilles à la con, s'en mettre pleins les fouilles, faire du profit à court terme, pour leurs gueules, pendant qu'on se crève à se lever le matin pour aller bosser tout ça pour gagner ce qu'eux gagnent en une semaine (au mieux!),

J'avoue que franchement ça m'écoeure.

Et notre cher président, comme nos députés, qui ne pense qu'à la présidentielle de 2012, voir même celle de 2017 et qui ne voient pas qu'on fonce droit dans le mur.

C'est Noël!

Dans un mois et neuf jour.

Enfin, en théorie.

Dans la pratique, ça fait déjà trois semaines que les grandes surfaces ont installés les jouets et les décorations.
Non mais franchement, plus de deux mois avant la date, faut quand même pas abuser! Tout ça pour du fric...

Je vous jure, ça me fou les glandes!

mardi 15 novembre 2011

Et c'est repartit

Me voilà à nouveau dans une phase d'énervement constant, de mauvaise humeur et d'irritabilité.

Pourquoi? J'en sais rien. Mais toujours est-il que je bous intérieurement.
J'essaye de me modérer, mais c'est pas facile.

Le Loup est dans le même état que moi, du coup on a pas une super ambiance à la maison.

Et je ne parle pas du boulot, qui m'a fait bondir toute la sainte journée.

Je vous jure qu'en ce moment, c'est vraiment pas le top.

et en plus de ça, je recommence à avoir mal à la gorge...

lundi 14 novembre 2011

vendredi 11 novembre 2011

Quelques modifications

Bon, j'ai fait un peu de rangement par ici (et y'en avait bien besoin!).

J'ai donc créée de nouveaux libellés et j'en ai supprimé un ou deux, qui ne me semblaient pas utiles.

En nouveauté il y a donc :

  • Le Loup et moi où est regroupé tout ce qui concerne le Loup et notre couple
  • Psychologie de comptoir où sont toutes les questions importantes (à mes yeux) qui me préoccupent
  • Quel temps fait-il? où je parle du temps, des saisons et des moments de la journée
  • Trucs inutiles qui regroupe les articles qui servent pas à grand choses
  • Annonces qui vous préviens d'éventuels changements et où est regroupé les questions relatives à ce blog


Les anciens qui restent (je le mets comme ça ça me permet de faire un récapitulatif et de vous indiquer ce qu'ils contiennent) :

  • Achats qui parle des choses plus ou moins utiles que j'ai acheté
  • Alternative pour vivre autrement
  • Beaucoup de blabla pour pas grand chose qui traite de tout et de rien
  • Ce que j'ai lu qui regroupe mes lectures
  • Et au boulot ça se passe comment? où je m'exprime sur mes journées de travail
  • Et si on critiquait pour se plaindre
  • J'ai testé... pour vous parler des produits, conseils et autres que j'ai utilisé, fait
  • Je joue à... pour vous parler de mes jeux
  • Mes oeuvres pour vous montrer ce que j'ai fait
  • Qu'en est-il de ma personne pour mieux me connaitre
  • Sur une toile ou sur petit écran pour parler cinéma et séries
  • Un peu d'ambiance histoire de parler musique
  • Une fille comme les autres se fiancie pour garder ce moment en mémoire
  • Voyageons un peu où je relate mes voyages
  • ça va (ou pas) où je me plains de tout et de rien


Voilà, j'espère que vous pourrez vous y retrouver plus facilement.

Y'a des périodes comme ça

Des fois, quand ça va pas, ça va pas.

Déjà, je veux me barre de mon boulot. Je le sens au fond de moi, il FAUT que je retourne dans le bois. Je ne peux pas l'expliquer ou décrire ce sentiment, mais je sens que c'est là qu'est ma place. Mais ça implique de soit tenter ma chance comme ça, soit refaire des études. Et financièrement, c'est pas trop jouable.

Ensuite, mon Loup a des soucis assez important au boulot et est peut-être en phase de se faire virer. Charmant. Quand on sait qu'on avait quelques projets et tout. Du coup, tout est en suspends et il est pas en joie, voire invivable certains jours.

Après y'aurait du avoir la sortie "remonte moral" avec Poopine. mais voilà, l'abrutit qui sert de patron à mon homme l'a convoqué à 16h30 au siège, soit à perpette de son chantier. Et comme il a pas le permis, il a fallut qu'on l'emmène. Apparemment, son patron a fait pression sur les ouvriers pour que personne ne l'emmène (mais c'est pas sur et on se doute fortement que personne voulait y aller). Du coup, obligée d'annuler la sortie pour l'emmener à son rendez-vous.

Ce rendez-vous donc, qui devait être capital et tout. C'était, à la base, pour une sanction disciplinaire. Résultat, j'ai poireauté une heure (mais je suis allée me balader avec mon appareil photo dans les environs et j'ai vu des lapins sauvages, mais là n'est pas le sujet) et j'ai annulé une sortie pour que dalle. En fait, le patron du Loup lui a juste remonter les brettelles (pour rien et injustifié, mais bon), sans sanction ni rien. Et quand le Loup lui a proposé une rupture conventionnelle, il lui a juste répondu "on verra".

On a donc tous les deux le moral en berne et c'est chouette...

mercredi 9 novembre 2011

Spectacle

Et voilà, je viens de récupérer les places pour Max Boublil qui joue dans ma ville à moi!
Je suis trop contente!!

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas (je l'ai moi-même découvert y'a deux semaines) c'est un humoriste qui pousse la chansonnette tous les premiers samedi du mois (sa biographie sur wiki si vous voulez en savoir plus).

Donc, voilà, je vais le voir avec le Loup en janvier.

Quelques unes de ses chansons que j'aime beaucoup

On commence par Joyeux Noël parce qu'elle est excellente


On poursuit avec Ce soir, sa première chanson

Ensuite J'aime les moches

Pour finir, Mon coloc

Et deux petits extrait de son spectacle



Enfin voilà, j'ai hâte d'y être!

mardi 8 novembre 2011

Petit plaisir en solo

Malheureusement (ou pas), je ne parlerais pas de masturbation (ou comment faire quand le Loup n'est pas dans la bergerie), mais d'un tout autre plaisir....

La douche!

Alors oui, ça peut paraître étrange, mais quand t'as passé quatre jours clouée au lit (attention, je dis pas que je me suis pas lavée entre-temps, hein) à faire des bruits étranges (tousser relevait de l'exploit et ça faisait comme un genre de glapissement/aboyement très sensuel), à essayer d'avaler ta salive sans t'arracher le peu de gorge qu'il te reste (d'ailleurs à ce moment là, je me suis quand même demandé s'il m'en restais une, de gorge) et à t'éclater la tête contre les murs, une bonne douche quand ça va mieux, oui c'est le pied.

Bon, c'est vrai qu'il faut se motivée, à y aller, dans cette foutus douche. Mais une fois qu'on y est...

Sentir le jet chaud se déverser sur les cheveux, glisser le long du dos, bifurquer dans le coup, descendre sur les seins, le ventre, les jambes. Baigner les pieds de sa douce chaleur.
Voir (enfin, imaginer) toute la sueur de la nuit partir, balayé par ce torrent. Enlever le plus de microbes possibles.
Eliminer le plus de tension possible en se soumettant joyeusement au jet, se contorsionnant pour être totalement lavée de toute cette crasse.
Rester longtemps ainsi, le jet sur le haut du crâne, à regarder l'eau couler, se frayer un chemin jusqu'au sol.
Puis prendre le temps de se laver, bien frotter pour bien tout enlever. Prendre soin de soi.
Et pour finir, rincer, en faisant durer ce plaisir, priant pour que ce moment s'arrête pas.
Et puis sortir, rouge, mais propre, lavée de tout ce mal.
Et finir emmitouflée dans le peignoir, au chaud (et le must du must, c'est quand y'a une tisane chaude qui nous attend sur la table!).

Et ben moi je vous dis, que ça, c'est franchement jouissif!

de retour

Enfin pourrait-on se dire. Oui mais non, c'est pas gentil.

donc, petite rétrospective de tout ce qu'il s'est passé depuis euh.... attendez, je regarde...

*début de la musique d'attente, vous savez, celle qu'au bout de trois seconde et demi vous pouvez plus entendre, celle qui vous donne envie de raccrocher direct*

lalalalalalalalalalalalalalalalala

*fin de la petite musique*

Depuis donc véritablement (si on oublie le vaste message de pause) jeudi.

Donc, depuis jeudi, il y a eu (dans l'ordre chronologique sinon on va pas s'y retrouver) :

  • Un violent mal de gorge jeudi soir
  • Un réveil étrange vendredi avec vertiges, migraine, dodo, mal de dos/coup, jambes en coton
  • Un appel à K pour lui dire "je viens pas" (ça lui a pas fait plaisir mais bon, tant pis)
  • Un rendormissement (oui ça existe pas, et alors?) dans les bras du Loup (à bah ça, on va pas craché dessus, hein!)
  • Un réveil à 6h avec le Loup (dur dur, mais bon)
  • Un appel au médecin à 8h04 pour avoir un rendez-vous dans la journée
  • Un deuxième appel à SOS médecin parce que j'ai pas pu avoir de rendez-vous
  • Un médecin à 10h qui m'annonce avec joie "vous avez une Rhino-pharyngite, vous êtes arrêtée aujourd'hui (sans blague!) et demain, votre ordonnance, ça fait 33€"
  • Un long discourt avec la pharmacienne parce que non je n'étais pas sûre d'être enceinte (un louveteau était toujours prévus à cette époque), oui j'ai dit qu'il y avait un risque au médecin............... mais bordel, tu vas me les filer ces putains de médocs????
  • Retour au bercail, appel au chef pour lui dire que je suis arrêté jusqu'à samedi, mais que comme je suis en repos lundi ça me fait jusqu'à mardi, en gros
  • Soirée mal de gorge peu à peine parler
  • Nuit agitée
  • Samedi matin silence
  • Midi ça parle un peu
  • Après midi mais y font rien ces médocs ou quoi????
  • Soirée silence
  • Nuit agitée
  • Dimanche matin silence
  • Midi ça parle un peu
  • Mais ils font que dalle ces médocs!!! Pshit de merde!!!
  • Soirée silence
  • (on en est au deuxième jour de blabla via feuilles, portable, pc)
  • 22h30 appel d'urgence SOS médecin, la gorge en feu, le sirop à moitié dans les poumons et crise aiguë de larmes
  • 23h30 médecin (un autre) Prends le temps de m'ausculter, me demande "vous comprenez pas bien le français? Si si, c'est juste que j'arrive pas à parler plus fort" (connasse) pour finir par me dire "bon, c'est pas normal que vous ayez si mal, si c'est pas une Rhino, c'est une angine mais je la vois pas. Prenez ça, votre ordonnance, ça fera 69€."................ "Vous acceptez les chèques?" (n'empêche qu'elle était super sympa la madame et elle m'a même laissé de quoi tenir jusqu'à lundi matin pour que j'ai pas à courir dans une pharmacie de garde)
  • 23h50 médicament pris, je vais me coucher.
  • Lundi matin, ça va mieux! J'ai plus trop mal à la gorge!!! Youpi!!!!
  • Lundi 10h40 textos K "tu reviens demain?" Moi "Ouais ça va mieux" K "J'espère, t'as pas bosser depuis mercredi" (connard). Ben oui, jeudi repos, deux jours d'arrêt, dimanche, lundi repos. Pas ma faute, non?
  • Lundi soir, tout va pour le mieux (ou presque) : plus trop mal à la gorge, toujours un peu fatiguée, je crache mes poumons, j'ai le nez qui coule, mais globalement, ça va
  • Aujourd'hui, 2h, pas le top, pas envie d'aller bosser, je me sens pas tout à fait prête, mais je peux pas m'arrêter encore. Je tente
  • 2h35, premier soucis, j'ai du mal à conduire (non non, ça fait pas trois ans que j'ai le permis), j'ai beaucoup de mal à démarrer aux feux rouges sans faire brouter ma Fifille (qui apprécie moyen, je dois le dire). Mais bon, une fois sur le périf' plus besoin de m'arrêter, tout va bien. Si ce n'est ma tête de déterrer qui fait peur, même à un miroir
  • 2h55, je me vois pour la première fois dans une glace. J'ai eu peur. Peau blanche, cernes noires, front/paumettes rouges, petits yeux fatigués et malades.
  • 3h salut tout le monde d'un grand geste de la main, quasiment aucunes parole échangées en 7h de temps. Remarque, je peux à peine parler alors...
  • 10h10, recontre avec mon chef pour lui expliquer la situation dans le rayon, mon ras-le-bol. Il m'explique calmement qu'il va calmer le jeu et qu'il est hors de question que je parte car je suis un bon élément et qu'il veut pas se séparer de moi (et là j'ai fait le plein d'égot pour au moins une semaine!). Bref, il m'apprécie et fera tout pour me trouver une place.
  • Le reste de la journée se déroule normalement.


Voilà donc pour le rattrapage de ces quatre jours plutôt mouvementés (ou pas, c'est selon).
Mais bon, vous êtes pas obligées (és) de tout lire non plus, y'a quand même quelques passages chiant.

A plus donc!

samedi 5 novembre 2011

Pause

Je vous annonce une petite pause de publication (oh, de deux trois jours, hein, pas plus) pour cause de maladie.
Et oui, l'hivers oblige me voilà de nouveau malade.
Rien de moins qu'une jolie Rhinopharyngite aiguë qui me laisse sans voix, idéal pour un régime drastique (vu que ma gorge enflammée me refuse le droit de me sustenter avec une nourriture plus dure qu'une clémentine) et des nuits d'insomnies et un appel très fort du lit.

Très chères (chers) lectrices (teurs), veillez donc me  pardonner de ce désagrément. J'espère pouvoir reprendre d'ici lundi (si ces foutus médocs veulent bien faire effets!).

Sur ceux, passer un bon week-end!

jeudi 3 novembre 2011

Un peu de bonnes nouvelles

Je finis cette journée sur deux notes positives.

Premièrement, j'ai finis tous mes cadeaux de Noël, hormis celui du Loup. Oui je sais, je m'y prends vachement à l'avance, mais j'aime pas la foule et j'aime pas faire les magasins, alors réunissez le tout la dernière semaine de décembre et je deviens folle.

Deuxièmement, Poopine m'a proposée une sortie fille mercredi prochain! Une sortie "remonte moral" en ville! Je suis super contente!!!

Exérioriser

Je ne sais pas laisser sortir mes sentiments.

Je n'arrive pas à hurler toute seule pour évacuer ma colère. Pour moi ça n'a pas de sens. Taper dans un coussin, dans le mur ou sur autre chose non vivante, non plus, ça n'a pas de sens.

En fait, je ne sais pas comment faire. Je l'ai jamais fait alors je suis perdue.

En général, quand ça va vraiment pas, je m'immerge dans un bouquin et me laisse emporter par l'histoire. Quand je suis dans une phase de non lecture, je me plonge dans un jeu vidéo.

Mais cela ne résout pas mon problème. Je garde toujours ces sentiments en moi.

J'arrive à tout contenir, à tout garder. mais ça me bouffe petit à petit. Et quand la coupe est trop pleine, j'explose.

C'est violent, c'est horrible. Tout sort d'un coup, comme un barrage qui lâche. Et je me mets à pleurer, hurler, frapper. C'est rapide en général, mais ça marque.

ça ne m'arrive pas souvent. Une ou deux fois au plus loin que je me rappelle. La dernière, c'était l'année dernière, en décembre.

En général, je me contiens jusqu'à être seule. Sauf l'année dernière ou le Loup était là. Le pauvre savait plus où se mettre. Mais il était là, il a attendu patiemment.

Je sais que j'ai encore du temps, de la marge, avant d'exploser à nouveau.

Mais j'avoue que ça me fait peur, que j'aime pas ça.

Mais je ne sais pas comment libérer cette colère, cette rage qui coule en moi.

mercredi 2 novembre 2011

Merci

Seule, elle parcours ce monde. Son monde.
Hormis elle, il n'y a personne, excepté ces farouches guerriers qui se battent inlassablement dans le canyon. Quelques fois elle va les voir, prend part au combat ou les observe juste d'en haut, assise sur un rocher.
Elle passe le plus clair de son temps dans la plaine enneigée, seule dans ce monde blanc, à ressasser le passé.
Quand ça va mal, elle file dans la forêt ténébreuse, qui jouxte le canyon. Là bas, les bruits de combat s'estompent laissant place au désespoir le plus profond, aux sentiments les plus noirs.

Elle passe ainsi de nombreuses année ainsi, alternant les différents mondes selon son humeur.

Puis un jour elle aperçoit une silhouette. Surprise, elle se rapproche doucement. Un homme grand et svelte, les cheveux long couleur argent se tient dans la pleine. Il se retourne et la voit. Elle panique et s'enfuit.
Il lui court après en vain, elle se réfugie dans la forêt.

Pendant une longue période, elle l'évite, s'enfuit dès qu'elle le voit. Il essaye de la rattraper avant de se résigner. Elle connaît bien mieux ce monde que lui. Ainsi, il prend le temps de faire le tour de ce monde étrange, sans plus se soucier de la jeune fille.

Finalement elle le rejoint alors qu'il est assis sur un rocher, au dessus du canyon. Elle reste un long moment debout à côté de lui sans parler.

-Qui es-tu et qu'est-ce que tu fais là?
-Je m'appelle Shadow. Et je ne sais pas ce que je fais ici. On est où?
-Devant la canyon.
-J'avais vu, mais on est où? Je veux dire quel est le nom de ce monde?
Elle le regarde sans comprendre.
-Laisses tomber. Tu t'appelles comment?
Elle hausse les épaules.
-Pourquoi se battent-ils ainsi? Ils ne s'arrêtent jamais?
-Je ne sais pas. Leur lutte est sans fin. Il n'y a jamais de gagnant.
-Mais ne manquent-ils pas d'hommes au bout d'un moment?
-Non. Tu veux venir voir de plus près?
-Non merci.
-Tant pis!
Elle s'élance dans le sentier, sa robe blanche virevoltant derrière elle. Il la regarda se battre aux milieux des épéistes, son rire cristallin couvrant le brouhaha de la bataille.

Quelques jours plus tard, ils se retrouvent dans la plaine enneigée. Elle, assise en tailleurs, lui couché ses mains derrière la tête. Aucun d'eux ne semblait souffrir du froid.
-ça fait combien de temps que tu es ici?
-Je ne sais pas. Depuis toujours je crois.
Il se redresse sur un coude, l'air étonné.
-Toute seule? Tu n'as jamais eu personne avec toi?
-Non, tu est le premier.
-Et ben! ça n'a pas du être facile tous les jours.
-J'ai l'habitude, tu sais. J'ai toujours été seule alors cela ne me dérange pas. Par contre, j'ai été surprise en te voyant la première fois. Comment es-tu arrivé ici?
-Je ne sais pas. Je ne me souviens pas.
-Tu ne pourras pas repartir alors? Ta famille et tes amis vont s'inquiéter.
-Possible. Je ne me souviens pas en avoir eu. Et toi, tu n'as pas d'amis ou de famille?
-Non. Je te l'ai dis, je suis seule.
-C'est dommage je trouve.
-Tu peux parler, toi aussi tu es seul!
-Non. Tu es là.
Elle se tourne d'un bloc vers lui, ses yeux flamboyant de colère.
-Je ne suis pas là pour toi!
Avant qu'il n'est pu esquisser le moindre geste, elle s'enfuit vers la forêt, ses joues ruisselantes de larmes.
Il ne cherche pas à la rattraper, cela ne servirait à rien. Il soupir et se recouche.

Elle ne ressort pas de la forêt avant une semaine. Abrutit, effondrée, anéantie, elle déambule sans but, dans la neige.
L'apercevant, il va lentement à sa rencontre pour ne pas l'effaroucher. Arrivé près d'elle, il la prend dans ses bras.
-J'ai cru que tu t'étais perdue!
-C'est impossible.
-Qu'est-ce qu'il t'arrive?
Elle se libère de son étreinte avant de reculer de quelques pas, tournant la tête, les yeux baisser.
-Rien. C'est normal.
-Comment ça, normal?
Elle secoue la tête et se dirige vers la guerre perpétuelle. Elle s'arrête un instant pour regarder les combattants avant de les rejoindre, un sourire étirant ses lèvres.

Plusieurs années passent sans grand changement. Ils discutent beaucoup, apprennent à ce connaître. Il ne va jamais dans la forêt, elle lui est interdite. Elle y va souvent, ressortant toujours dans un état lamentable. Il est toujours là pour l'attendre lorsqu'elle sort.
Ils commencent à s'apprécier, se considérer comme amis.

Dressée en haut du ravin, la jeune fille regarde la guerre. L'homme la rejoint et se place silencieusement à côté d'elle. Il l'a attendue près d'un mois devant la forêt. C'est la première fois qu'elle y restait si longtemps.
Elle prend la parole d'une voix douce, nimbée de tristesse.
-Tout ça n'existe pas, n'est-ce pas?
-Oui.
-C'est moi qui ai créé ce monde.
-Oui.
Elle se tait à nouveau, le regard perdu au loin.
-Je ne sais plus quoi faire.
-Prends ton temps. Rien ne presse.
Elle secoue la tête. Tout cela n'a que trop durer. En face d'eux, la forêt s'efface lentement. Une larme roule sur sa joue. Elle reste silencieuse.
En quelques heures, il ne reste de ce monde, que le rocher sur lequel ils sont.
-Qu'est-ce qu'on va devenir?
-Je ne sais pas. C'est à toi de voir.
Elle se retourne lentement, le visage ruisselant de larme.
-Toi aussi je t'ai inventé, n'est-ce pas?
Il acquiesce lentement, plongeant son regard dans le sien.
-Alors toi aussi tu vas disparaître?
-Je le crains.
Elle secoue la tête.
-Non! Non, je ne veux pas!
-Il le faut pourtant.
-Je ne suis pas prête!
-Je crois que si.
Il s'éloigne d'un pas. Elle le rattrape par le bras.
-Attends! Reste encore un peu. Juste un peu.
Il se retourne et lui adresse un sourire. Il se rapproche d'elle, jusqu'à ce qu'elle sente son souffle sur son visage.
-Tu ne peux pas partir comme ça.
Il hoche la tête.
-Je... Je t'aime.
Il se penche vers elle. De sa main il lui caresse la joue avant de la passer dans ses cheveux. Il l'attire contre lui et l'embrasse tendrement.
-Tout ira bien maintenant.
Il recule de quelques pas, sans la lâcher des yeux. Il lui adresse un dernier sourire avant de disparaître.

Elle reste figée, sans pouvoir détacher son regard de l'endroit où l'homme a disparut.
Shadow. Elle ne le reverra plus, si ce n'est dans ces souvenirs.
Elle se remémore tous les moments passé avec lui. Malgré ses larmes et sa tristesse, elle sourit. Il a raison, tout ira bien maintenant. Elle a tournée une page. Il faut qu'elle avance. Elle regarde droit devant elle et murmure :
-Merci, Shadow

La coupe est pleine

Là c'est bon, ça y est, j'en ai ma claque. Je me tire.

Voilà, c'est dit.

J'en ai marre de me rendre malade pour eux, de retomber dans mes pires travers, de ne plus rien manger de bon, de me gaver de bonbons et de clémentines parce que c'est tout ce qui passe, de plus dormir la nuit, d'avoir envie de pleurer (mais je le fait pas, pas pour eux) à chaque fois que je rentre chez moi, d'être agressive avec tout le monde, d'être aigris.
Marre de me faire traiter de grosse/sale pute/chienne/salope/connasse/grosse et j'en passe, marre d'être traité comme de la merde, marre d'être prise pour une conne, marre qu'on me chie dans les bottes, marre de ces cons.

Alors tant pis, je préfère perdre une année de grosses primes (parce que l'année 2012 va être très bonne à ce niveau là) et un poste qui aurait pu me plaire et que j'attendais depuis longtemps, mais je tiens (pour une fois!) à ma santé, à mon mental, au travail que j'ai accomplis sur moi en un an, à moi tout simplement.

Bon, ma lettre de démission n'est pas faite et je ne compte pas la déposer avant d'avoir trouver autre chose (je suis pas folle non plus). Pour l'instant ce n'est qu'une décision, certes ferme, mais rien n'est encore fait. Je ne peux pas partir sans rien avoir derrière. Financièrement c'est pas possible.

Partir où, dans quelle branche et pour faire quoi, j'en ai aucune idée. Mais ça peut pas être pire qu'ici. Non, vraiment pas.

J'attends donc la semaine prochaine que mon chef rentre pour le prendre entre quatre yeux et lui en parler.

Mais là, je sature.