dimanche 30 septembre 2012

La vie rêvée des chats

Gyzmo et Rouky


Je sais qu'il y a déjà eu pas mal d'article à ce sujet, mais j'ai vraiment envie de vous faire partager le quotidien des miens.

Donc la journée comme à 6h avec le réveil du Loup, Loup qui met qui met quand même un certain temps à se lever. Mais en général, je me lève dès que j'entends le réveil sonner.

Les chats m'attendent donc derrière la porte, prêts à me suivre.

Pendant que Gyzmo va se planquer sous le canapé, Rouky me lâche pas d'une semelle. Il connait mon parcours par coeur et me devance donc sur le chemin.

C'est ainsi qu'il va se planter devant la porte des toilettes, s'engouffrant dans la pièce dès que j'ouvre la porte. Il va tourner en rond, me monter sur les jambes, se frotter partout en attendant que j'ai finis mon pipi du matin.
Ensuite, dès que je sors il file à la cuisine, espérant croquettes et câlins. Je le rejoins donc, préparant le café du Loup. Mais le chat ne reste pas en place, voyez-vous. Il ouvre la porte fenêtre du balcon et file vers son arbre à griffe avant de revenir aussi sec dans l'espoir, vain, que je lui donne ses croquettes.

Une fois le café près, on retourne tous les deux dans le salon pour réveiller le Loup. Mais ça va pas assez vite alors viens le moment tant attendus de la franche galopade (entendez par là, courir de partout en faisant des bonds pas possibles).

Une fois le Loup partit au boulot et moi sur le canapé regardant mes mails en petit déjeunant, Gyzmo daigne enfin sortir et commence le quart d'heure (mais qui dure bien une demi-heure une heure) de folie. A savoir courir dans tous les sens, s'arrêter le dos rond, la queue en point d'interrogation, oreilles à l'horizontales et yeux de fous. Je bouge ou grogne (je fais exprès, je précise) et voilà Rouky partit comme un taré, se mangeant murs et portes dans les virages en miaulant.
Moment de calme avant que Gyzmo, qui était simple spectateur, ne s'attaque à Rouky par un coup de patte judicieusement placé lorsque le roux passe devant lui.
Et ainsi donc c'est repartit pour une séance baston à grand renfort de griffes, crocs et course poursuite.

Puis je me couche en gueulant un peu si le bordel continue. Là ils se calment, chacun sur son fauteuil (ou se partageant le même fauteuil) ou Rouky sur le fauteuil et Gyzmo sur l'accoudoir du canapé.

Dodo jusqu'à midi, avec un ou deux passage par la case caisse, gamelle et câlin par moi-même.

Je mange et là c'est truffe en l'air à l’affût du moindre bout de nourriture qui pourrait éventuellement tomber.

Ensuite ils s'installent peinard sur le fauteuil, Rouky toilettant consciencieusement Gyzmo, qui apprécie moyen l'exercice, et dodo jusqu'au retour du Loup.

Le Loup de retour, Gyzmo se précipite sur le canapé et se blottit contre lui (depuis que je suis enceinte il me fuit niveau câlin) en ronronnant comme un sonneur.
Rouky, pour pas être en reste, me grimpe dessus et réclame des câlins, quelque soit mon activité du moment, allant même jusqu'à se coucher sur le PC pour bien me faire comprendre que bon, y'a priorité là.

Ensuite vient le manger du soir qui est, je ne sais pas pourquoi, source de folie de Rouky, où il recommence sa course folle à travers tout l'appartement.

La soirée se passe sans encombre mais quand vient l'heure de se coucher, c'est pas rare de les entendre courir comme des malades dans tout l'appart' en jouant avec tout ce qu'ils trouvent (pourquoi se faire chier à acheter des balles quand on a un grain de litière à portée de pattes?).
Si on a pas gueulé avant, ils se calment tout seul au bout d'une heure environs et se couchent tranquillement sur le fauteuil, en attendant le réveil du lendemain.

Ainsi en va la vie de nos chats.

vendredi 28 septembre 2012

Bio ou local?

Grande question pour celles et ceux qui veulent manger plus sain et autrement.

Dans les grandes surfaces il y a, en général, un pôle bio. Pour le reste, c'est mélanger avec les autres fruits et légumes.
Il est donc plus facile de trouver les produits bios que de trouver les produits locaux ou, au pire, français. Car, à moins d'éplucher les étiquettes des produits ou celles affichées, on a du mal à voir la provenance (quand elle est marqué car, même ua marché, la provenance n'est pas toujours indiquée).

Bref, donc les gens qui veulent manger autrement vont plus facilement se tourner vers le pôle bio que passer 5 minutes à éplucher les étiquettes des 3 légumes et fruits qu'ils vont acheter.

Mais voilà, c'est pas parce que c'est bio que c'est forcément plus sain.

Ce que je veux dire par là, c'est que quand je vois des tomates bio qui viennent d'Espagne ou d'un autre pays et qu'à côté il y en a qui viennent de France, je vois pas vraiment l'intérêt du bio.
Alors oui, vos carottes seront bio, mais quid de l'acheminement? Parce qu'elles vont pas venir d'Espagne avec leur petites jambes. Il faut donc compter sur le transport, la conservation du produit et donc sont l'impact écologique.
Vos carottes seront peut-être bio mais elles auront beaucoup plus d'impact écologique que celles qui viennent de France, voir du producteur d'à côté.

Et puis bon, le bio c'est censé être une philosophie, un mode de vie.
Alors quand je vois des produits bio hors saisons qui viennent de l'autre bout du monde, ça me fait doucement rire. Parce que bon, des tomates en plein hivers qui viennent de Nouvelle-Zélande ou d'Argentine, excusez moi, hein, mais je trouve ça pas top, surtout qu'en général elles sont pas vraiment mûres (et pour avoir tester, qu'elles tiennent 3 semaines au frigo sans pourrir, ça m'étonnerais qu'elles soient réellement bio).

Alors attention, je ne dénigre pas le bio, car il y a bien des produits qui sont uniquement d'importations. Donc il vaut mieux privilégier le bio dans ces cas là.

Après, je ne me sert plus en grandes surfaces pour tout ce qui est fruits et légumes (beaucoup plus cher qu'au marché).

Le local a pour avantage de faire travailler les producteurs locaux, ceux qui sont, par exemple, juste derrière chez vous. Mais rien en garantit qu'il soit bio (et en général ils ne le sont pas). Cela implique donc qu'il est susceptible d'utiliser des pesticides.

Mais manger local, c'est manger avec les produits de saisons, ce qui oblige à revoir son alimentation.
Après tout, vous aurez du mal à trouver des tomates en plein mois de janvier chez le producteur du coin. Il vous faudra donc composé avec ce qu'il y a.

Enfin, je dis ça, mais en grandes surfaces on trouve facilement des produits français en toute saison, quel que soit le produit. Il est donc facile de se nourrir de tout en toute saison
Mais trouver, pour rester dans l'exemple, des tomates en plein mois de décembre c'est qu'elles ont été produites sous serres. Donc utilisation de chauffage, d'engrais, de lumière etc...
Donc le local pollue autant que le bio, sur ce coup là.

Alors, bio ou local, que choisir? Car chacun pollue à sa façon.

Pour ma part, c'est local. Pourquoi?

Déjà c'est bien moins cher que le bio (compter entre 50cts et 1€ de moins). En effet, quand je vois le kilos de tomates à 2 ou 3€ et que je le paie 1.50€, franchement, je réfléchis pas deux fois (et au moins mes tomates ne se conservent pas 3 semaines au frigo!).
Ensuite, je sais d'où ça vient. Vu que je fais mon marché, je peux sélectionner les marchants, voir la provenance (même si pas toujours marquées) sur les ardoises.
Et puis sur le marché on trouve très rarement du bio, donc je prends ce qu'il y a, du local. Et, même si les produits n'ont pas le label bio, je sais que certains sont naturels (parce que trouver des carottes fendues, fourchues ou autres, prouve bien que les produits chimiques, même s'il y en a, sont moindre).
Et puis bio ne veut pas dire bon. Je sais qu'une tomate bio n'a pas forcément de goût alors qu'une tomate du paysan du coin en aura, du goût.

Après, je me suis habituée à manger des légumes et fruits de saisons, du coup je ne cherche plus vraiment à avoir de produits exotiques.
Par contre, quand je veux en manger (par exemple les avocats, pastèques, citrons...) j'essaye de les prendre bio.

Et vous, vous mangez comment?

mardi 25 septembre 2012

Le mardi de la pub #5 : Mercedes Classe A

Cette semaine j'ai choisis une pub de voiture.
Pourquoi une voiture alors que je n'aime pas ça? Pour sa musique.

Et oui, j'adore la musique de cette pub, j'adore la sensation qu'elle me fait quand je l'entends (attention, hein, j'en suis pas au stade "je mouille ma petite culotte en gémissant").

Et puis je trouve que la musique colle bien à la publicité (en même temps, c'est étudié pour), qu'elle met bien en valeur la voiture.


Bref, voilà un petit coup de coeur pour cette semaine.

Si toi aussi tu veux participé, envois un mail ou un commentaire à Bâtonnet de poisson

samedi 22 septembre 2012

Réflexions

Un jour je me suis demandée pourquoi...

Pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça?

Je ne me suis jamais intégrée dans aucune classe. Jamais.
Je ne me suis jamais intégrée dans un groupe. Ou si peu.

J'ai toujours été de celles qui restent en retrait, de celles qu'on met à l'écart, directement, sans chercher plus loin.
J'ai toujours été de celles qu'on rabroue, qu'on humilie, qu'on enfonce, qu'on juge sans autre forme de procès.

Je me suis demandé pourquoi.

Pourquoi on me traite comme ça, alors que je ne fais rien pour.
Pourquoi on m'exclue d'office, sans chercher plus loin.
Pourquoi on me met à l'écart comme ça.
Pourquoi on me juge ainsi.

Alors je me suis remise en question. Et j'ai changé.

Même si je n'ai pas suivit la mode (trop cher et pas à mon goût), j'ai changé dans mon attitude.

Je me suis renfermée, changeant radicalement de personnalité, jusqu'à me perdre moi-même.

J'ai voulut rentrée dans le moule, être une fille comme les autres, comme celles qu'on respecte, qu'on apprécie.

Mais ça a été vain.

Alors j'ai de nouveau changé, de fille, je suis devenue garçon.

Je suis devenue la bourine de base, celle qui se bat, qui jure comme un charretier, qui parle de cul.
Je suis devenue celle qui se foutait de tout, qui rigolait de tout, qui se bat comme les mecs.
Le "Semi-Homme" comme on m'appelait.

Mais ça n'a pas changé grand chose.

J'entendais toujours ces quolibets dans mon dos, ces insultes, ces jugements.
J'étais toujours celles qu'on oublie, dont on ne se sert que quand on a besoin d'elle.
Même dans le groupe avec qui je traînais c'était comme ça. Toujours à l'écart, jamais au courant de rien, toujours à la limite.

Alors je me suis posée des questions.

C'est vrai que je ne suis pas très intéressante. Je suis plutôt banale, le genre de fille qu'on remarque à peine.
Dans un groupe, je ne me démarque pas par mes paroles, mes connaissances. en partie parce que je ne sais pas les ressortir.
Je ne m'intéresse pas à la mode, aux sujets de "femmes".
Je ne crois pas Dieu, quel qu'il soit. Je crois en la Nature, au Petit Peuple, à la magie, aux dragons...
Je suis une grande rêveuse qui sort très peu le nez de ses bouquins.

Devais-je arrêter tout ça pour me faire accepter?

J'ai essayé, j'ai pas réussis.

Alors j'ai dis merde.

Merde à tout ça, merde à eux, merde à tous.

ça m'a pris du temps, et ça m'en prend encore, mais j'ai arrêté tout ça.

Arrêté de faire semblant, arrêter de jouer un rôle, arrêté de vouloir changer pour les autres. Même si je me suis pas totalement retrouvée, même si je suis encore un peu perdue.

Qu'on m'insulte, qu'on me critique, qu'on me mette à l'écart, je m'en fou.
Je sais que j'ai des amis qui en valent le coup, qui m'apprécie pour ce que je suis. J'ai mon Loup, qui m'aime pour moi. J'ai mes chats, mes bouquins, mon imagination.

Je suis moi et tant pis si ça plait pas.

vendredi 21 septembre 2012

Pourquoi je blog?

Hier Wxug le maudit se penchait sur pourquoi on blog, pourquoi on a ouvert un blog.
J'aimerais donc lui répondre dans un article, et non par commentaire car ça serait vraiment long je pense.

Alors, pourquoi j'ai ouvert un blog?

Tout d'abord parce que l'idée me titillait depuis un moment.

Des blogs, j'en ai eu pas mal et sur différentes plateformes (Tchatcheblog, overblog, canalblog, wordpress, blogspot...). Je les ai ouverts pour différentes raisons (journal intime, blog photos...) mais je les ai fermé (ou abandonné) les un après les autres, ne trouvant plus d'intérêt à les tenir, étant passé à autre chose, laissant au passé ce qui est au passé.

Et puis j'ai ouvert celui-là. Pourquoi?

Parce que j'avais envie d'écrire à nouveau, de partager ce qu'il m'arrivait.
J'ai commencé ce blog alors que j'allais vraiment pas bien du tout (dépression et tout). C'était donc plus pour mettre des mots sur ce que je ressentais, pour exprimer tout ça, que j'ai ouvert ce blog.
J'ai trouvé, grâce à Hellocoton, des oreilles pour m'écouter, des personnes pour me conseiller, m'aider. J'ai donc pu évolué un peu grâce à ce blog (le plus gros ayant été fait pendant mes séances de psy).

Puis mon blog a évolué en même temps que moi.

J'aborde moins de sujets "noirs", je suis plus "légère" dans mes états d'âmes. Je parle beaucoup plus facilement d'autre chose que de moi et mes soucis.

Au final, ce blog s'est quand même beaucoup de moi, beaucoup de sentiments passés. Mais pour l'instant, même si j'ai changé depuis son ouverture, je ne le fermerais pas. J'ai encore "besoin" de lui pour pouvoir m'exprimer, dire ce que j'ai à dire, comme ça me vient.
Et j'estime aussi que ce qui m'a poussé à l'ouvrir au début fait partit de moi, de ma vie et que je ne dois pas l'occulter sous prétexte que j'ai changer un peu. Peut-être ce blog trouvera-t-il une fin un jour, mais pas tout de suite.

Et puis j'ai toujours aimé écrire, même si c'est pas de la grande écriture. J'aime mettre des mots sur mes idées, sur mes pensées. J'aime exprimer ce que je ressens, en toute liberté, sans contrainte.

Ensuite, toujours grâce à Hellocoton, j'ai pu "rencontrer" des bloggueuses vraiment sympa, avec qui j'échange quelque fois. J'aime vraiment cet échange qu'il existe entre les bloggueuses, je trouve ça vraiment chouette!

Je pense donc avoir trouvé ce que j'étais venu chercher sur la bloggo : des gens pour me lire, m'aider et me conseiller, des personnes avec qui échanger et des relations amicales.

Voilà pourquoi je bloggue.

jeudi 20 septembre 2012

Tarte oignon-tomates

En ce moment j'ai repris la cuisine, du coup je vous mets mes recettes!

Aujourd'hui ça sera donc une tarte oignon-tomate, idéale en entrée.

Pour la faire il vous faut donc :

1 pâte feuilleté
2 oignons
2/3 tomates (j'en ai mis 5/6 vu qu'elles étaient petites)
de la moutarde
du gruyère râpé

Préchauffer le four à 180°C.
Couper les tomates en fines rondelles et mettez-les dans une passoire pour qu'elles s’égouttent un peu. Émincez finement les oignons avant de les faire revenir dans deux cuillers à soupe d'huile d'olive.
Sortez la pâte du frigo et mettez-là dans un plat. Piquez le fond avant de mettre une couche de moutarde.
Mettez ensuite les oignons et recouvrez-les avec les tomates. Mettez un filet d'huile d'olive par dessus avant de mettre le gruyère râpé (à votre convenance, hein!). Vous pouvez saupoudrer des Herbes de Provence par dessus (mais j'en avais pas).
Enfournez la tarte pendant 30 minutes.

Elle se mange aussi bien chaude ou froide.

Bon appétit!

Le gruyère a pas gratiné, dommage

mercredi 19 septembre 2012

C'est sa faute

Source


Vous avez sans doute tous et toutes entendus parlé du procès des tournantes qui se sont déroulées y'a 15 ans (je suis plus très sûre de la date).
Je sais que ça fait un battage médiatique pas possible, qu'on nous rabat les oreilles avec ça, qu'on nous monte le bourrichon, qu'ils passent leur temps à faire des reportages sur ce sujet et tout.

Mais je voulais profiter de cette actualité pour rebondir sur un sujet qui me tiens à coeur (après tout, même si on dirait pas comme ça, je suis une femme) : les raisons d'un viol.

Alors oui, l'acte en lui-même est révoltant, humiliant, dégradant et pire encore. Mais ce qui me choque le plus, hormis l'acte donc, c'est les "justifications" des gars. C'est les raisons qui les ont poussé à faire ça.

Franchement, je suis dégoûtée quand j'entends qu'une nana c'est faite violée. Mais là où je bondis encore plus, là où je grimpe au plafond en hurlant, c'est quand j'entends "C'est sa faute" ou "Elle l'a voulut".

Comment ça?? Comment on peux vouloir se faire passer dessus de force par 4 ou 5 gars (voir plus)??? (même un seul, ça suffit)
Comment on peut vouloir se faire pénétrer par tous les trous par n'importe quoi? (là je fais référence à une histoire plus vieille qui s'est passé à Ambérieux en Buget)
Comment ça peut être de notre faute??

Mais sérieux quoi, comment une nana, qui se balade peinard dans la rue sans rien demander à personne, qui se fait brancher par une bande de mec (ben ouais, en bande c'est quand même vachement mieux, parce qu'ils ont pas les couilles pour être tout seul), qui se fait traîner dans un coin (ou pas d'ailleurs) pour se faire violer par toute la bande, peut vouloir ça?? Comment ça peut être de sa faute?

Comment on peut regarder la fille en face, droit dans les yeux, et lui dire "tu l'as voulut"? Comment on peut sortir ce genre d’inepties??

Comment un gars qui a 17 ans peut sortir l'excuse "je savais pas que c'était mal"?? Mais putain mec, t'as 17 ans!! Tu te touches tous les soir ou presque devant un porno (c'est peut-être là le problème d'ailleurs) et tu oses dire que tu savais pas?? D'un gamin de 12/13 ans, je veux bien, mais d'un mec de 17 ans, je suis désolée mais ça passe pas.

Sous prétexte qu'on s'habille normalement, qu'on marche dans la rue, qu'on existe tout simplement, c'est notre faute si on se fait violer?

Alors je veux bien qu'il y en a qui provoquent, qui allument tout ce qui bouge, qui s'habillent provocantes (du genre talons de 10cm, mini-jupe qui couvre rien et mini-débardeurs qui laisse tout voir ou presque) et qui ont l'attitude qui va avec. Mais c'est pas une raison bordel! Et puis on est pas toute comme ça!

Et quand j'entends une avocate qui dit "à l'époque il savait pas que c'était mal, il avait pas conscience blablabla" ça me hérisse le poil. Et si ça lui était arrivée à elle, elle réagirait comme ça? Elle se dirait "ouais mais il sait pas que c'est mal"? ça m'étonnerait.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'on fait passer ces "pauvres" gars pour les victimes et les nanas pour les bourreaux qui savent pas que c'était pas la fautes des mecs.

Alors, mesdemoiselles et mesdames, si vous vous faites violées c'est parce que vous l'avez bien cherchée. Après tout, vous avez pas à vous balader dans la rue habillées comme des putes (parce que vous en êtes une quelque soit votre tenue vestimentaire). Et puis bon, comprenez ces pauvres gars, hein. Ils sont pas au courant qu'un viol c'est mal, que c'est pas bien, qu'il faut pas le faire. Vous comprenez, c'est la faute au porno qui leur montre le côté violent de l'acte sexuel. Et comme ils n'ont que ça en référence, ils reproduisent ce qu'ils ont vu.

Alors quand ça vous arrive, vous avez juste à fermer votre gueule et plaindre vos agresseurs qui savent pas ce qu'ils font, puisque de toute façon, "c'est de votre faute"

mardi 18 septembre 2012

Le mardi de la pub #4 : AMV

Cette semaine j'ai choisit une pub que je trouve un peu limite.

Déjà, le jeu de mot est limite (Deux-Roues -> Deux-Roux) et puis bon, ils les font pas passer pour des gens bien intelligents non plus, faut bien l'avouer.

Et après on va dire que les Roux sont pas stigmatisés... Et si on avait fait pareil avec des blonds ou des albinos?
Et avec des personnes de couleurs, vous croyez que ça serait aussi bien passé?

Le pire, c'est qu'ils ont fait plusieurs spots! Genre un seul ça suffisait pas!

Alors, s'il vous plait, arrêtez de mettre les gens dans des cases toutes faites, de perpétuer les préjuger/les stigmatisations, et laisser les personnes différentes tranquilles!


C'était ma participation au Mardi de la pub de Bâtonnet de poisson

mardi 11 septembre 2012

Déçue

En ce moment, le Loup me déçoit.
Je sais, c'est horrible de lire ça, mais c'est ce que je ressens en ce moment.

Pourquoi?

Parce qu'il fume de nouveau. Alors je sais, c'est puéril, mais j'y peux rien, c'est comme ça.

En fait, il a décidé d'arrêté dès qu'on a su que j'étais enceinte. Mais il s'est "forcé", il n'a pas choisit, il l'a fait pour Mini-Louve.

ça fait donc maintenant 7 mois et demis qu'il a arrêté. mais là  il "reprend".

Bon, il n'achète pas de paquet, mais il taxe des clopes aux autres. Rien que samedi soir il en a fumé au moins 5 le soir (on était au resto avec notre voisin bien sympa) et trois dans l'après-midi (il était avec ce même voisin).
Idem au boulot, il fume au moins 3 ou 4 clopes (de ce qu'il m'en dit, évidemment).

J'avoue que ça me fout les glandes.

Quand je vois comment il en a chié pour arrêté (il me soutient que non, mais je me souviens dans l'état dans lequel il se trouvait dès qu'il oubliait son patch), les efforts qu'il a fait, le voir reprendre me fait mal.

Alors il me dit que c'est pas grave tant qu'il rachète pas un paquet, que c'est pas parce qu'il fume une clope de temps en temps (enfin bon, il en est au moins à 3 par jours, donc pour le "de temps en temps" on repassera) qu'il va reprendre...

Mais merde quoi! Pendant quasi 8 mois il en a pas touché une et là il s'y remet.

Alors je sais que c'est con de penser comme ça, que c'est sa vie, qu'il fait ce qu'il veut, que c'est égoïste, mais voilà quoi, j'aime pas le voir reprendre.

Le mardi de la pub #3 : La Redoute

Comme tous les mardi, je participe au rendez-vous de Bâtonnet de poisson.
Le principe? Présenter une pub qu'on a vu dans la semaine, la décrire, dire ce qu'on en pense et pourquoi on l'a choisit.


J'avoue que j'ai eu du mal à choisir. J'hésitais entre trois pubs qui valaient le coup d'être présentée. J'ai donc pas mal tergiversé, j'ai bien regarder les pubs à la TV et finalement je me suis décidée pour celle de La Redoute.



Déjà, j'aime pas la façon qu'à la demoiselle de s'adresser à son homme. Je sais pas pourquoi, mais le ton m'horripile. En fait je trouve que ça fait petite pétasse genre "aaaaah ouais mais graaaaaaaaaave, quoi" avec le petit mouvement de main qui va avec et balancement de cheveux.

Après vient le regard. THE regard qui tue, genre "même pas foutus de me dire ce que je dois mettre". Non mais ma fille, t'es pas assez grande pour choisir toi-même tes fringues? Enfin je sais pas toi, mais moi j'ai pas besoin de mon homme pour choisir mes fringues (et puis le Loup m'enverrait chier si je lui demandais de choisir mes vêtements).

Et puis c'est quoi le rapport entre "je sais pas comment me saper" et "faut changer le salon"? Faut qu'on m'explique là.
Mais apparemment, la dame change de salon en fonction de sa tenue (au début elle porte des vêtements blancs raccord avec le salon et ensuite, elle porte du gris/noir qui s'accorde parfaitement avec son nouveau canapé).

Après y'a l'histoire des amis et de la mère du mec.
Non mais sérieux, c'est quoi son problème à cette fille? C'est quoi ce ton qu'elle utilise?? Putain, on dirait une gamine capricieuse, immature et décérébrée!
Alors je veux bien que les relations belles-mères/petites amies ne soient pas toujours simples, mais a-t-on besoin de les stigmatiser autant? Non parce que là, c'est limite quand même.

Enfin bref, encore une pub qui fait passer les filles, pour des êtres décérébrées et superficielles et les hommes pour des êtres soumis et dépendant de leur mère.

A mardi pour un nouveau rendez-vous!

lundi 10 septembre 2012

Confiance en soi

Voilà une chose qui me manque énormément.

Je n'ai aucune confiance en moi et ça me désespère. Je ne me fais pas confiance, je ne crois pas en moi, quoique je fasse et quelle que soit la situation.

Par exemple, quand je prends un rendez-vous, je dois vérifier trois ou quatre fois avant d'être sûre que c'est le bon jour, la bonne heure. Et c'est limite si je rappelle pas la personne pour être vraiment sûre.

J'avoue que ça m'handicape vraiment, étant toujours à me remettre en question, toujours à me demander si c'est bon, si ça va, si c'est bien.

La confiance en soi.

J'aimerais vraiment en avoir un peu plus, histoire que je sois plus sereine dans mon vie, dans ma tête.
J'aimerais vraiment pouvoir sortir la tête haute, me dire "je vaux quelque chose", être sûre de moi.

Pourtant je rase les murs, je regarde par terre, fuis à la moindre approche. Je m'enferme dans mon monde, n'en sortant que quand je suis chez moi.

Je n'ai aucune confiance en moi.

Pourquoi?
J'en sais rien. Trop d'humiliation à l'école je suppose. Le fait d'avoir été rabaissée durant toute ma scolarité (soit environs 15ans) a certainement joué un rôle là dedans. C'est même certain.
Pourtant tout ça est derrière moi, je le sais. Tout ça c'est passé il y a longtemps, mais je n'arrive pas à m'en défaire, à passer à autre chose.
Pourtant il y en a qui s'en sont sortit, qui sont passé outre. Je les envie, vraiment, parce que moi, j'y arrive pas. J'arrive pas à m'échapper de tout ça, de ces pensées "impures", méchantes, qui ne servent à rien.
J'en suis toujours à me rabaisser, à me traiter pire qu'une merde, à me dire que je ne vaux rien, que je ne sers à rien.

Le Loup me reprend à chaque fois, me montre que non, je ne suis pas comme ça. Mais ça veut pas passer, ça ne me "touche" pas. alors je lui souris, lui dit "oui" pour lui faire plaisir.
Mais au fond de moi, là tout au fond, bien planqué, je sais (me persuade?) que c'est pas vrai, que je suis nulle et bonne à rien.

Je ne me fais pas confiance.

Je ne crois pas en moi, jamais. Quoique je fasse, quoique je dise, je ne me crois pas.
Alors je me force, je me force à croire en moi. Je m'oblige à ne pas vérifier mon agenda 36 fois avant de partir à un rendez-vous. Je me force à me dire "c'est le bon jour, la bonne heure, alors tu y vas point". Mais j'ai toujours cette peur de me planter, de passer pour une abrutie.

Non, je n'ai pas confiance en moi.

J'en deviens même parano, croyant, à tort ou à raison, qu'on se moque de moi, qu'on me critique dans mon dos.
J'ai mis un moment à arrêter de croire que le Loup se foutait de ma gueule, se servait de moi, n'était avec moi que pour, passez-moi l'expression, "se vider les burnes". J'ai mis un moment à lui faire confiance, à me dire que non, il ne se fout pas de ma gueule, qu'il est sincère.
Il en va de même avec Poopine. Je la connais depuis longtemps pourtant, je sais comment elle est. Mais non, j'arrive difficilement à croire qu'elle est là, avec moi, juste pour moi, pour ce que je suis.

Même sur ce blog, je n'ai pas confiance en moi.

Je me dis toujours que mes articles sont pourris, que personne va les lire, que je vais faire chier mes lecteurs avec ça, que je vais passer pour une truffe (et je suis polie).
Quelques fois je me limite, me censure, par peur de lasser, de faire fuir ceux/celles qui me lisent.

Et il en va de même au boulot.

Toujours peur de me planter, de foirer quelque chose. Il faut que je vérifie au moins trois fois ce que je fais, histoire d'être sûre de moi.
Pourtant, on me fait confiance, on sait que je fais bien mon boulot, sinon on ne m'aurait pas changé de rayon.

Malgré tout, quand je suis au pied du mur, je suis capable de prendre des décisions, de faire les bons choix, sans douter, sans me poser de questions (sur le coup du moins), en faisant confiance à mes capacités.
Et dans ces cas là, je suis fière de moi, je sais que j'ai fait du bon boulot, que j'ai remplis ma mission.

Alors pourquoi je n'arrive pas à avoir cette confiance, cette certitude, en temps normal? Pourquoi elle n'arrive que quand je suis obligée, quand je suis au pied du mur?

Recevoir

J'ai découvert ce plaisir depuis l'emménagement dans notre nouvelle tanière.
En effet, en un mois nous avons reçu plus qu'en 7 ans dans l'autre appartement (enfin bon, y'a pas de mal vu qu'on invitait personne, vu qu'on avait honte de notre logement).

Nous avons donc eu le plaisir d'invité mes parents et ma grand-mère, une amie rencontrée sur le net et son ami et un couple d'amis (celui avec l'enfant) (faudrait que je leur trouve un surnom pour qu'on s'y retrouve).

Et j'avoue que j'aime bien avoir du monde à la maison. J'aime le fait de chercher le menu, de savoir ce que je vais leur cuisiner. Mais je stresse aussi beaucoup, me demandant s'ils vont aimé, si ça va leur plaire, si je vais y arriver.
Parce que je ne suis pas une grande cuisinière. Il doit y avoir à peine un an que je me suis mise réellement à la cuisine. Avant je ne savais faire que le strict minimum (pâtes, riz, oeuf et steak), avec éventuellement un gâteau et une mousse au chocolat.

Maintenant j'arrive à faire des plats un peu plus élaborés, qui change de l'ordinaire, mais toujours en suivant scrupuleusement la recette. Je ne me sens pas assez confiante pour ne pas la suivre. Un jour peut-être.

Enfin bref, tout ça pour dire que j'aime recevoir, j'aime passer une bonne soirée où tout le monde se régale de mes plats. Pour moi c'est une petite satisfaction, une petite victoire sur moi et ma confiance.

mercredi 5 septembre 2012

Charlotte au chocolat

Pour vous mettre en appétit dès le matin, je vous propose la recette de la charlotte au chocolat.

Bon par contre, cette fois, pas de photo du résultat vu que je me suis rendue compte que j'avais pas de vrai moule à charlotte une fois que tout avait commencé (je vous jure...). Je vous mettrais une photo trouvée sur le net.

Donc, la recette :

Pour le sirop :
20cL d'eau
50g de sucre en poudre
24 biscuits à la cuillère

Dans une petite casserole, mettre l'eau et le sucre et laisser bouillir une minute. Une fois le sirop un peu refroidit, tremper rapidement les biscuits dedans et tapisser le moule. Mettre le tout au frigo en attendant de faire la suite.

Pour la crème au chocolat :
100g de beurre mou (ils en mettais 150g mais je trouve que ça fait énorme alors j'ai réduit. Je pense qu'on pourrait encore réduire)
300g de chocolat
4 jaunes d'oeufs
7 blancs d'oeufs
1 pincée de sel
60g de sucre en poudre

Faire fondre au bain marie le chocolat coupé en morceau avec un peu d'eau. Une fois le chocolat bien fondu, ajouter le beurre coupé en morceau petit à petit en mélangeant bien. Toujours en mélangeant, ajouter un par un les jaunes d'oeufs un par un.
Monter les blancs en neige avec la pincée de sel et ajouter le sucre à la fin. Battez-les bien pour que ça se mélange bien. Ensuite, incorporer délicatement les blanc dans le chocolat.
Une fois fait, vous avez plus qu'à mettre la crème dans le moule et laisser au frigo 12h. Puis démouler dans un plat et hop, c'est prêt!

Le résultat est sensé ressembler à ça (mais ça a pas été du tout mon cas, même si c'était très bon!)

Source photo

J'avoue que c'est quand même vachement bon! Et puis, la crème avec les biscuits cuillère... Miam!
Mais je vous laisse découvrir ça par vous-même!

mardi 4 septembre 2012

Le mardi de la pub #2 : La rentrée de LCL

Cette semaine, je vous mets une publicité vu cette semaine et qui me hérisse le poil.


Donc voilà. La banque LCL propose une offre pour les jeunes actifs, avec -50% sur leur produits et tout le toutim jusqu'à leur 30 ans.
Jusqu'ici, OK, pas de soucis, toutes les banques font leur pub.

Mais là, franchement, faut vraiment être miro pour croire que la madame à moins de 30 ans!! Non sérieux, ça se voit non?

Le pire c'est que sur leur chaîne Youtube, dans la description de la vidéo, ils disent que c'est Zoé Félix qui joue. Donc je vais voir qui est cette charmante dame sur sa page Wikipédia.
Et que vois-je? Qu'elle a un an de plus que le Loup, soit 36 ans!!

J'avais bien raison. Cette nana n'a pas "moins de 30 ans"! Ha ha!

Puis-je donc me permettre de parler de publicité mensongère?

Pour la forme, je leur ai laissé un commentaire que je vous retranscrit ici :
"Bonjour,
Je voudrais juste signaler que Madame Zoé Félix a largement plus de 30 ans.
Ne trouvez-vous pas que ça décrédibilise votre offre, qui est quand même pour les jeunes actifs jusqu'à leur 30 ans? N'est-ce pas tromper le client?
En vous souhaitant bonne journée"

Je vais voir si j'aurais une réponse (et bien sûr, je la mettrais ici)

C'était ma participation au rendez-vous d'un petit Bâtonnet de poisson

Petit moment de folie

Aujourd'hui j'ai bien commencé ma journée.

Outre le fait que je suis réveillée depuis 5h du matin, d'avoir la tête dans le seau et de voir partir le Loup au boulot, ma journée a plutôt bien commencée.

Comme on dit, "quand les chats sont pas là, les souris dansent". Et bien j'ai remis ce dicton au goût du jour.
"Quand le Loup n'est pas là, on joue avec les chats".

Et me voilà donc à jouer avec mes deux monstres (enfin surtout Rouky), à leur courir après, leur lancer la balle, courir après ladite balle, re-courir après les chat etc... Le tout pendant bien une demie-heure.

Malgré le fait que je sois essoufflée et complètement vannée, ça fait du bien de galoper comme ça! Après tout, ne nous conseille-t-on pas de faire du sport?

Enfin bon, là on est tous les trois étalés comme des loques sur le canapé...


lundi 3 septembre 2012

Fidélité

Hier, avec le Loup, on a eu une grande discussion. Le genre de discussion qu'on a de temps en temps et qui fait du bien.

Cette fois-ci, c'était sur les relations de couples.

Bon, j'avoue qu'au début ça a pas commencé de manière nian-nian ou quoi vu que le sujet de départ était "comment un homme peut arriver à éprouver du plaisir à violer une nana?".
Sujet glauque s'il en est, mais bon (et de l'avis du Loup, c'est très facile au vu du comportement de certaines filles, qu'elles s'en rendent compte ou non).

Et on en est venu à discuter de notre relation ainsi que de celle des autres couples.

La transition, entre la question précédente et notre petite discussion, s'est faite naturellement par L et ses soeurs.

Comme le Loup me dit souvent, "La fidélité est une vertu".
J'avoue qu'au départ, quand il a commencé à me dire ça, j'ai eu un peu les boules, une pointe de jalousie et un peu peur aussi. Mais en y réfléchissant bien, et en regardant les filles dans la rue, je comprends ce qu'il veut dire.

Parce que croiser à tous les coins de rue des nanas assez bien gaulées (désolée du mot), habillées en mini-short (mais genre vraiment mini quoi, le truc qui cache pas grand chose), mini-débardeur décolleté jusqu'au milieux du ventre et qui allument tout ce qui passe (je caricature, mais il y en a de plus en plus comme ça), c'est clair que c'est tentant.

Genre ça mais en plus allumeuses

Pour en revenir à L et ses soeurs, il m'a clairement dit que s'il avait voulut, il aurait pu faire quelque chose avec elles. J'avoue que je suis restée sur le cul, même si je sais à quoi m'attendre avec elles (dans la famille, elles se prêtent leur mec sans aucun soucis).
Donc apparemment, il a commencer à se faire allumer assez méchamment par la cadette puis par la seconde (L a deux soeurs et un frère). Comme je vous le disais à l'instant, il aurait pu se les taper sans aucun soucis, malgré le fait qu'il soit avec moi (et du coup donner raison à L mais c'est une autre histoire).

Et c'est là que je me dit que je vis au pays des Bisenounours au niveau des choses de l'amour.

Parce que perso, je comprends pas comment on peut draguer ouvertement le mec d'une autre, sachant que tout va bien pour eux (et même si ça allait mal, c'est pas une raison) et que tu sais que la nana en question est juste à côté (sauf que naïve et miro comme je suis, j'ai rien remarqué). Surtout que bon, il les a vu deux fois et deux fois ça a été le même cinéma donc bon.

On en est venue ensuite à parler d'infidélité, du fait d'aller voir ailleurs.

Là encore, je dois vivre au pays des Bisenounours parce que je ne conçois qu'on puisse aller voir ailleurs si on aime la personne avec qui on est.

Comme je lui ai dit, si jamais je le trompais avec un autre, je prendrais le risque de me faire baiser (mot fort mais c'est ce que je pense) une fois par un mec que je connais plus ou moins (et donc que se soit une aventure sans suite) et de perdre l'homme que j'aime. Et du coup, de me retrouver toute seule comme une conne avec, en prime, la culpabilité de lui avoir fait du mal et d'avoir gâcher une belle relation.

Je ne sais pas si je suis la seule (ou une des rares) à penser comme ça, mais quand je vois les nanas dans la rue (ou ailleurs, sur le net ou dans les magasines), j'avoue que je me demande si je suis vraiment normal avec mes principes à deux roubles.

Après on s'est "comparé" aux autres personnes qu'on connait (soit pas grand monde) qu'elles soient ou non en couple.

On se demande si certains ne seraient pas jaloux de nous (on pensait surtout à L, qui accumule les conquêtes et les plans foireux et un pote au Loup qui a du mal avec les femmes depuis une sale affaire avec une de ses ex).

C'est peut-être prétentieux, mais c'est comme ça qu'on le ressent. Après tout, pour ces deux personnes, on a tenu 7 ans (et on tient encore!), on est stable malgré des hauts et des bas (mais c'est pareil dans tous les couples), on s'entend bien, on se prend très peu au sérieux, on se taquine à longueur de temps et on est en train de fonder une famille (qui est voulut).
Alors que eux on une vie de couple assez chaotique (ils changent souvent de partenaire sans arrivé à trouver la bonne personne) et n'arrivent pas à construire quelque chose de durable dans le temps.

Et puis on en est venu à parler du couple d'ami qui a eu un gosse il y a un an à peu près.

Même si ce couple va à peu près bien, l'ami du Loup en a marre de sa compagne. Elle lui fait pas mal de reproches (comme quoi il est pas assez présent, qu'il en fait pas assez etc...), ne comprenant pas qu'étant artisan (c'est pourtant elle qui l'a poussé à monter sa propre boite) il ne peut pas faire ses 8h par jours et avoir ses 5 semaines de congés annuels. Du coup, c'est reproches sur reproches et l'ami nous dit souvent qu'il aime sa femme mais qu'il ne ferait pas sa vie avec elle.
D'après le Loup (qui a connu son pote bien avant de me connaitre), il a pas mal changé depuis qu'il est avec sa femme. Comme elle a un fort caractère (encore pire que le Loup!), c'est elle qui prend les décisions et elle l'a pas mal changé, sans pour autant se remettre en question.

Et nous, à côté de ça, on est complice, on déconne, se prend pas la tête. On est solidaire (ou presque), on se complète même si au final on est différent dans notre façon de penser. Après, le Loup n'est pas artisan et je ne le pousserais pas à le faire car 1- ça l'intéresse pas et 2- on se verrait encore moins que maintenant. Donc je sais pas si c'est comparable.

De retour au pays des Bisenounours, je me dis qu'il est pas bon de vouloir changer la personne avec qui on vit. Je pense qu'il faut accepter l'autre tel qu'il est sans essayer de le changer.
Bon, après il faut aussi savoir faire des concessions et s'adapter l'un à l'autre, mais pas le changer fondamentalement.

Source image

En me relisant, je m'aperçois que je suis plus du genre "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant" qu'autre chose.

Et vous, vous en pensez quoi?

Quand le Loup est là...

J'ai du mal à écrire. Je ne sais pas pourquoi mais c'est ainsi. Quand le Loup est là, je n'arrive pas à écrire un article.

Pourtant, je ne lui cache rien vu qu'il a accès à mon blog. Il peut le lire quand il veut, me donner son avis et tout.
Malgré tout, je n'arrive pas à écrire quand il est là. Un jenesaisquoi me bloque et fait que je deviens "improductive".

J'ai remarqué qu'il faut que je sois seule, au calme et sans"pression" (entendez par là, pas de rendez-vous dans la demi-heure, pas d'impératif quelconque...). Il n'y a que comme ça que j'arrive à me "concentrer" assez pour vous pondre quelque chose de lisible.

Mais ce n'est pas propre à lui. Quand les chats font les cons il faut que j'attende qu'ils se calment (ou que je les calme, selon leur intensité de connerie) avant de publier quelque chose.

Du coup, ça soulève une question assez cruciale pour ce blog : comment ça va être quand Mini-Louve sera là?