mardi 12 février 2013

Juste pour toi

Maman,

Je t'écris cette lettre pour te dire ce que je n'oserais jamais t'avouer en face. Et puis de toute façon, je n'ai pas besoin de te le dire, tu le sais déjà. Enfin j'espère.

Tu sais que ça fait maintenant presque trois mois et demi que je suis maman. Et, pendant ces trois mois et demis, j'ai réalisé pas mal de choses.

J'ai appris ce qu'était l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. Celui qui nous fait mal, celui qui nous rend heureuse, celui qui nous rend complètement débile devant une simple grimace, un simple sourire, de ce petit être, celui qui nous ferait déplacer des montagnes pour lui.
J'ai appris ce qu'était la patience, à prendre sur soi, à ne pas s'énerver. J'avoue que c'est vraiment difficile quelques fois, mais on y arrive, toujours. Pour nous aussi bien pour nous, que pour rassurer cet enfant qui ne demande qu'à être en confiance avec nous.
J'ai appris à me faire confiance, à m'écouter pour donner le meilleur de moi-même à ce bébé qui m'en demande toujours plus. Car oui, on peut douter, mais on doit aussi se dépasser pour satisfaire l'enfant.
J'ai appris à être responsable de quelqu'un. Avant, je n'étais responsable que de moi-même. Maintenant, une autre personne compte sur moi. Je ne peux plus me permettre d'être négligente, de me dire "boarf, on verra ça plus tard", de reporter les choses.
J'ai appris à me mettre un peu en retrait, à passer après ma fille, à penser avant tout à elle. Je sais bien qu'il ne faut pas trop se mettre en retrait, qu'on ne doit pas s'arrêter de vivre à cause d'un enfant. Ne t'inquiètes pas, j'arrive quand même à faire ce que je veux. Mais pas toujours, je l'avoue.
J'ai appris à être désemparée, à être complètement perdue. Devant ses pleurs, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas vraiment comment réagir. Même si maintenant je connais quelques astuces, je reste souvent perdue devant ses larmes, ne sachant pas comment réagir, comment la consoler.
J'ai appris l'inquiétude aussi, quand elle est malade, qu'elle ne va pas bien. Comment réagir? Que faut-il faire? J'avoue que je panique très vite, angoissée, terrifiée que se soit grave, qu'il lui arrive quelque chose.
J'ai appris aussi la culpabilité, quand je lui fait mal sans le vouloir. Là je panique, je sais plus où me mettre, j'ai peur qu'elle m'en veuille, qu'elle me fasse la gueule. Mais à cet âge, elle ne peut pas me reprocher quelque chose, elle ne peut pas m'en vouloir... n'est-ce pas?

Mais j'ai surtout appris que le métier de mère n'est pas évident, que c'est une grande épreuve, un combat de tous les jours, aussi bien contre nous que contre les autres.
Je sais maintenant combien il est dur d'être mère, d'être le point de repère d'un petit être, de bien faire. On doute énormément, de nous, de nos actes, de nos décisions. Est-ce la bonne décision? Est-ce que j'ai bien fait? Comment je dois faire? Toutes ces questions font parties du quotidien de notre vie de maman. Et j'avoue que je n'étais pas préparée à ça. Pour moi, ça allait coulé de source, être naturel. Et bien non, j'apprends tous les jours, je découvre tout le temps de nouvelles choses.
Et heureusement, tu es là pour m'aider, même si parfois, tu dois bien rigoler.

Alors, au vu de tout ça, je voudrai m'excuser.

M'excuser de t'avoir taquiné plus ou moins gentiment, de t'avoir reproché ton anxiété, tes inquiétudes, ton attitude de "mère poule". Je m'excuse pour mon comportement puéril, pour mes hurlements, mes crises.

Je ne me cherche aucunes excuses à mon comportement.
Mais tu sais, je ne voyais pas tous les efforts que tu devais faire. Tu devais prendre sur toi, sourire pour me mettre en confiance, pour me rassurer alors que toi, tu n'allais peut-être pas très bien. Mes piques te faisaient sans doute mal, mais tu n'en montrais rien, ou si peu. Et moi, je ne voyais pas tout ça.
Je ne me doutais pas de l'inquiétude que tu pouvais avoir pour moi, de tous ces efforts que tu devais fournir pour me permettre d'avoir une vie convenable.

Tu sais, je crois que les enfants ne sont pas fait pour comprendre les efforts que doivent fournir les parents. Ou alors ils ne les voient pas, ou ne veulent pas les voir.
Et je crois que ce n'est qu'en devenant parent à notre tour que l'on comprend tous ces efforts que vous devez faire pour nous permettre de vivre au mieux.

Alors je te demande de me pardonner pour mes erreurs passées et promis, je ferais beaucoup plus attention à mes actes envers toi.

Je t'aime


lundi 11 février 2013

Un peu de peps

En attendant l'arrivée du printemps, je vous fais part d'une partie de ma playliste qui me met une pêche d'enfer et qui me donne envie de déplacer des montagnes.

Liste non exhaustive et classé n'importe comment

The Offspring, The kids Aren't Alright (merci à Unicks de me l'avoir fait redécouvrir il y a quelques temps!)


Rammstein, Feuer Frei


Susumu Hirasawa, Sign (intro du jeu Berserk sur PS2)


Tryo, J'ai un but


Nightwish, Wishmaster


Queen, Princes of the Universe



Bonne journée à vous!

dimanche 10 février 2013

dimanche 3 février 2013

mercredi 30 janvier 2013

E-Book

J'ai succombé aux livres numériques. Moi qui m'était juré que j'aurais jamais ça chez moi, que c'est "les livres papiers ou la mort" (oui bon là, j'exagère sans doute un peu), j'ai, par faiblesse, succombé à la tentation.

Bon, je ne me suis pas ruinée avec une "liseuse de la mort qui tue, qui peut même te faire ton café-avec-deux-sucres-s'il-te-plait". Non, moi j'ai pris une basique de chez France Loisir, à 29€ (ça me fait même pas ce que je paie à chaque fois que je vais à la Fnac), qui fait liseuse (encore heureux!), lit la musique et visionne les photos. Bon, perso, je me sers que de la fonction "lire les livres". Pour le reste, j'ai mon MP3 et mon cadre photo numérique (offert au Loup pour Noël par sa mère). Bref.

Donc cette liseuse prend en compte presque tous les format. Son utilisation est très simple et pratique. On peut régler la luminosité, la langue, l'ordre d'apparition des livre (par auteur, alphabétique...). On peu choisir le zoom aussi. Pour le reste j'ai pas encore testé. Son poids aussi rentre en ligne de compte puisqu'elle est légère comme tout et facilement maniable d'une main.

Donc me voilà à arpenter les sites d'e-book et, que vois-je, ils coûtent aussi cher que les livres papier!!! Oui oui M'sieurs dames, j'vous assure!
Si mes souvenirs sont bons, à l'origine, quand les e-book ont été crées, ils devaient être moins cher parce que, justement, ils étaient numériques. Mais ça, c'était avant.
Donc tu paies le même prix (ou presque, ne soyons pas mauvaise langue) pour un livre numérique, qui ne nécessite aucunement de papier/carton/encre/main d'oeuvre secondaire/industrie/blanchiment...
Logique.

Bon, malgré tout, il y a quand même un bonus, c'est que tous les classiques qui sont tombés dans le domaine publique sont gratuits. A moi donc la culture littéraire à grand coup de Jules Verne, de Victor Hugo, de Molière et autres. A moi les auteurs classiques gratuits, qui régaleront mes yeux et mon esprit.

J'avoue n'utiliser ma liseuse que le soir, en attendant que Mini-Louve s'endorme. Le reste de la journée je reste sur les livres papiers parce que, mine de rien, c'est quand même vachement mieux.

mardi 29 janvier 2013

Compréhension

Parce que dans notre société on nous cache beaucoup de choses, qu'on omet de dire ce qui est important, qu'on nous détourne des sujets important avec d'autres de moindre importances, bref, qu'on ne nous dit pas tout, que j'ai envie de comprendre le monde. De comprendre où je vis, où on va, de ce qu'il en est vraiment de notre monde et de nous.

Je sais que ça fait un peu parano de dire ça, mais c'est pourtant la vérité. Les médias nous disent que ce qu'on doit savoir. Pour le reste, à nous de chercher par nous-même. A nous d'aller voir des sites, d'aller lire des livres qui ne sont pas partit pris avec tel ou tel partit. Ou alors lire les deux versions pour pouvoir se faire notre propre idée, pouvoir juger par nous-même.

Parce que je crois que c'est important de savoir où l'on en est, de savoir ce qu'il en ai vraiment, afin de pouvoir prendre du recul et pouvoir agir en conséquence (quand le sujet le permet, bien sûr).
Je pense aussi que c'est important pour comprendre la géopolitique du monde, pour savoir les causes et les conséquences de telle ou telle action, le pourquoi du comment de cette loi...

C'est pour ça que je lis de plus en plus de livres qui portent sur des études, sur la société actuelle. Ainsi, je me fait ma propre opinion et je me maintient donc au courant de ce qu'il se passe.

J'avoue que, pour l'instant, je m'intéresse plus à l'environnement, car c'est un sujet qui me tient à coeur, mais je souhaite approfondir tous les sujets pour comprendre le tout dans sa globalité. Comprendre pourquoi on fait ça et pas autre chose, comment est-ce qu'on pourrait améliorer le monde sans défavoriser les acteurs principaux.

J'aimerais aussi pouvoir répondre aux futures questions de Mini-Louve. Lui dire pourquoi est-ce qu'on a fait ça, comment on en est arrivé là, ce qu'on fait (ou pas) pour changer... Bref, j'aimerais aussi pouvoir lui expliquer le monde tout en la poussant (sans la forcer non plus) à se renseigner par elle-même pour qu'elle se fasse sa propre opinion et qu'elle ne soit pas un mouton.

lundi 28 janvier 2013

Le livre noir de l'agriculture

Source


Je l'ai finis samedi soir et... waouh quoi.

Pour résumé, Isabelle Saporta nous révèle, via des études, des chiffres et des témoignages requit auprès d'agriculteurs (bio et non bio), d'industriels et autres acteurs de la filières, l'état de l'agriculture et de son impact sur l'environnement et la santé.

On apprend énormément (enfin moi j'ai beaucoup appris) même si on est au courant de pas mal de choses quand même. Le constat est alarmant et, malheureusement, bien réel.
On apprend notamment (mais ça c'est pas nouveau), que se sont les industriels et les grandes surfaces qui dictent leurs lois aux agriculteurs. Ceux-ci n'ont donc plus de libre arbitre sur ce qu'ils estiment juste ou pas et s'ils venaient, malgré tout, à déroger à la règle, la "punition" serait terrible pour eux : ils seraient donc rayé de leur coopérative et devront se débrouiller avec leur production, qu'elle soit animale ou végétale).
On apprend aussi que les autorités refusent de lâcher le système productiviste de l'agriculture, même si cela détruit notre environnement. Et pourtant, l'auteur nous donne des résolutions simples pour diminuer fortement l'impact de l'agriculture (mélanger les espèces/variétés par exemple).

Bref, un livre à lire si on veut savoir plus précisément ce qu'il se passe dans notre agriculture.