dimanche 29 janvier 2012

La vie avec le Loup

Vivre avec le Loup est quelque peu mouvementé.

Si on passe sur son tempérament nerveux, qui le fait s'empoter pour pas grand chose, le Loup est un animal joueur, taquin.

Il n'est pas rare de voir une lueur de malice dans ses yeux bleus. Ainsi donc, sans vous avertir (sinon c'est pas drôle), le voilà en train de jouer avec son jouet favoris, vous.

Il va ainsi donc vous sauter plus ou moins délicatement dessus pour vous chatouiller, vous faire des frissons dans le coup (vous savez, ce petit souffle qui vous fait avoir des frissons dans tout le corps), vous mordre doucement les oreilles, le nez et tout ce qui dépasse.
Bien évidement, il est heureux quand vous répliquez. S'en suit alors une lutte acharnée pour savoir lequel des deux va gagner. Mais bon, faut pas vous leurrez, il est quand même 'achement fort le Loup et vous vous retrouvez rapidement à crier un vague "arrêtes" ou "stop" perdus au milieux de vos rires.
Depuis qu'on a trouvé le pschit à eau pour calmer les chats, il n'est pas rare que vous jouiez à qui arrosera l'autre. Et donc on vous voit courir dans tout l'appartement pour échapper au jet d'eau. Cherchez pas les chats, ils sont planqués. Bien évidement, vous n'avez pas la force et la ruse du Loup et vous vous retrouvez très souvent trempée jusqu'aux os avant le Loup (qui à la vengeance tenace).
Quelques fois, il y a aussi la traditionnelle bataille d'oreillers, qui se finit souvent avec un oreiller chacun plaqué sur le visage. Bon, il a de plus grand bras, mais vous arrivez toujours à la contourner.
Il y a aussi les joutes verbales, à qui aura le dernier mot, à qui arrivera à clouer le bec à l'autre et ses blagues, plus ou moins vaseuses, qui vous font mourir de rire.

Son tempérament joueur ressort aussi quand vous êtes à l'extérieur, chez des amis, la famille ou juste dehors. S'il n'embête pas ses amis, il vous taquine sans vergogne. Bien entendus, vous lui rendez la pareil et, avant de vous en rendre compte, vous voilà repartir dans un de ces jeux. Le plus souvent ces jeux sont verbaux (vous avez quand même un brin de civilité pour ne pas vous envoyez des oreillers à la tête en public) qui se finissent souvent quand vous vous rendez compte qu'on vous regarde bizarrement. Et oui, quelques fois vous passez pour des gros gamins.
Sans compter qu'il aime bien faire le con quand il peut. Le voilà donc à vous tourner autours en jappant en pleine rue, ou se mettre à courir dès que vous vous approchez de lui (et comme vous savez pas courir, vous ne pouvez le pourchasser que sur quelques mètres en hurlant "au pied!").

Bref, on ne s'ennuie jamais avec lui, toujours à inventer une nouvelle astuce pour vous faire rire.

Mais le Loup est aussi un animal affectueux qui aime les câlins (mais quand il veut).

Il adore vous caresser, vous touchez. Il veut toujours, quand il ne travaille pas, faire une sieste, vous serrez dans ses bras, vous faire des bisous.
Il est doux et attentionné. Il prend soin de vous quand vous allez pas bien, que vous êtes malade ou cassé. Il vous offre aussi une oreille attentive à vos soucis et vous réconforte.
Par contre, au niveau des massages, il est un peu bourrin et il a plus le talent de vous refaire le dos que de le masser délicatement.


Malgré tout, il est fidèle en amour et vous protégera quoi qu'il lui en coûte. Il tient à vous et vous le fait savoir tous les jours.

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jeudi 26 janvier 2012

Course contre la montre

En ce moment, je publie peu et j'en suis navrée.

Mais au boulot c'est l'enfer. J'arrive plus à suivre, tout va trop vite.

M. K est en vacances et Mme S s'est encore arrêtée. Mardi sa fille tombe malade et elle vient pas (OK je comprends). Plutôt que d'appeler le chef, elle laisse un message à M pour lui dire qu'elle viendra aps mercredi et que ben comme jeudi c'est son jour de repos, ben elle viendra pas non plus.
Donc depuis le début de la semaine on court comme des cons, on en chie, on arrive plus à suivre.

Le bio, ça fait quatre jours qu'on y touche pas. Je sais pas ce que j'ai en stock et malgré tout l'arrivage arrive. Je sais pas ce que j'ai en trop ou ce qu'il manque. Le rayon est mort, défoncé et je vais avoir du mal à le remettre au carré.

Hier après-midi, notre super chef a dit à la personne d'après-midi de ne pas toucher les palettes de stock. Mais depuis quand on les fait pas???? Du coup on s'est retrouvé avec les trois même palettes qu'hier matin PLUS l'arrivage!! Et du coup, nous on commande en fonction des ventes de la journée. Mais si on touche pas le stock, ben nos commandes sont fausses! Du coup on stock encore plus! Et puis on pert du temps. Faire trois palettes au lieu d'une, ça bouffe du temps! Et on prend du retard.
En plus de ça, faut rajoutez les huit palettes de beurre, qu'on a pu traité qu'à moitié, les oeufs, qu'on a fait après l'ouverture, le bio, qu'on a pas touché, l'entrée magasin, que j'ai fait rapidemant, et l'arrivage de lait.

Le tout sans faire d'heure sup' parce que le-nouveau-chef-qui-se-rend-pas-compte-des-réalités veut plus qu'on en face. Sauf que bon, on a pas le choix.

Sans compter que moi, je dois voir tous ceux qui font le rayon bio, parce que bon, c'est un peu lundi que je commence.
En plus j'ai trois chefs sur cinq qui sont en vacances, et je dois aussi jongler entre les jours de repos de chacun et la super réunion de demain (où le-nouveau-chef-qui-se-rend-pas-compte-des-réalités nous informera des sanctions auquelles on aura le droit en cas de rotations pas faites, de périmés trouvés, de problème de pointage etc...)

Donc c'est la course, la merde. C'est pas rare que je rentre à 11h30/12h chez moi, complètement claquée où je mange à peine avant de m'écrouler comme une merde sur le canapé et de m'endormir comme une masse. Mais je ne me repose pas. Je suis sur les rotules, j'en peux plus.

Lundi je passe au bio (enfin!). Mais j'ai la trouille. Le nouvel outil me fait peur. J'ai eu une rapide formation dessus mais il m'impressionne. Je ne sais pas trop comment ça marche. Le rayon me paraît soudain hyper grand et j'ai peur de pas y arriver. Car personne ne l'a fait en entier, ce foutus rayon! Je vais être la première à m'occuper de tout. Et je vais être attendue au tournant. Bon, ils m'ont bien fait comprendre qu'il faut que je prenne mes marques, que je m'habitue au rayon. Mais bon, ils attendent des réusltats.
Et puis j'ai pas encore vu tout le monde pour les différentes parties du rayon (charcuterie et boissons sans alcool).

Bref, je suis en stress total et j'ai vraiment hâte que cette semaine se finisse.

mardi 24 janvier 2012

Prendre le temps

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Je suis sidérée comme on ne prennent plus le temps.

Plus le temps de manger.
Déjà au collège on nous apprend à aller vite. Je ne compte même plus le nombre repas sauter parce qu'il y avais plus de place au réfectoire et que les troisième arrivaient. On avait à peine le temps de se poser qu'il fallait déjà laisser la place. Au lycée on avait plus de temps mais le rythme était déjà acquis. Avant je mangeais aussi lentement que mon père (en gros une heure pour entrée/plat/dessert contre 15 minutes maintenant).
Pourtant, prendre le temps de manger, de savourer ce qu'on a en bouche, de sentir les saveurs exploser sur nos papilles, ça vaut le détour. Mais non, on a plus le temps. On ne sait plus prendre le temps de manger.
Maintenant, on me demande de manger lentement en prenant bien le temps de mâcher les aliments. Et bien je peux plus, j'y arrive pas. J'irais même jusqu'à dire que je m'ennuis si mon repas dure plus d'une demie heure. C'est grave quand même!

Plus le temps de regarder autours de soi.
J'aime beaucoup me promener, que se soit en ville, à la campagne ou en forêt. Et j'aime regarder autours de moi, voir ce qu'il se passe. Je peux sans soucis rester dix minutes à regarder un oiseau se laver, manger ou se battre. J'aime prendre le temps de détailler une pie ou un corbeau posé sur un panneau, un arbre, un feu. Contempler les remous du Rhône en cru, de la furie de la Saône, des canards et des cygnes luttant contre le courant.
J'aime regarder le ciel, voir des formes dans les nuages. M'émerveiller de la beauté du ciel bleu, de la peur que m'inspire des gros nuages noirs (j'aime pas l'orage, ça fait du bruit), de la féerie d'un rayon de soleil qui passe à travers les nuages. 
J'aime aussi observer les gens, tous dans leur monde, pressés, passant à côté de paysages fabuleux, de moments uniques.
Avez-vous déjà beaucoup vu de gens s'arrêtant un instant pour regarder les nuages dans le ciel ou un couple d'oiseau qui s'ébat?

Plus le temps de vivre.
Toujours au plus vite. Le travail, les enfants, les courses, la maison. Peu ou plus de temps pour sois, pour prendre le temps de vivre tout simplement. Tout doit toujours être fait dans la minutes, sinon ça va pas.
Combien j'en vois, à la boulangerie, au boulot, au marché, qui s’excitent parce que le vendeur prend le temps de couper le fromage, le jambon, parce qu'il y a du monde devant eux, que certains discutent avec les employés? Combien s'énervent parce qu'on met en rayon, mais pas assez vite pour eux, pas assez vite pour qu'ils puissent prendre leur produit? Combien critiquent les caissières parce qu'elles vont pas assez vite à leur goût?

Plus le temps pour les autres.
Tellement pressé qu'on est, on ne remarque plus les autres, ceux qui nous entoure. On se bouscule sans dire pardon. On n'avait qu'à pas être sur leur chemin. On fait tombé un colis à un homme (véridique, ça s'est passé sous mes yeux) sans même dire pardon, en partant très vite.
A peine remarque-t-on une agression, un malaise, un incident, un accident.
Et je ne parle même pas des animaux, où un chaton qui se fait passer dessus par un bus n'émeut personne (je l'ai vu et c'est moi qui suis allée sur le chaton pour voir son état. En vie mais bien amoché), un chien qui se fait renverser, un oiseau pris au piège dans un bureau.
On ne prend plus le temps de se regarder, de s'adresser un sourire, un signe de tête, un bonjour.

Plus le temps pour rouler.
Les limitations de vitesses sont en générales oubliées, sauf en cas de radar. Je sais, je fais pareil. Pourtant, quelques fois, j'aime bien rouler tranquille, sans me prendre la tête. Mais c'est chiant, je dois bien l'avouer. Même en vacances, les gens roulent comme des malades. Pourtant, les vacances c'est fait pour se détendre.

Plus le temps pour réfléchir.
Se poser et réfléchir à ce qui nous entoure, la société, le monde dans lequel on vie, est devenus compliqué. Abreuvé que l'on est par des publicités qui dure cinq minutes et où une dizaine de spots passent dans ce laps de temps.
Des séries et des télé-réalités qui nous vide le cerveau (et j'avoue que des fois ça fait du bien), qui ne nous font pas trop réfléchir. On est un peu des oies qu'on gave devant la télé.
Internet pourrait contrer cet effet, mais encore faut-il avoir envie de chercher parmi les 10 000 liens qu'on nous propose.

Je trouve qu'on a plus le temps de rien faire, plus le temps pour nous.
Vite vite, toujours plus vite, c'est la société qui le dit.
Vite, vite, toujours plus vite sans quoi tu sera dépassé.
Vite vite, sinon tu vas te perdre.
Vite vite, sinon tu pourrais réfléchir.

samedi 21 janvier 2012

Désillusion

Bon, comme ça fait un moment qu'on en parle, on s'est enfin bouger le postérieur pour voir à changer de tanière.

Donc on a eu rendez-vous hier à la banque pour savoir si on avait le droit à un crédit, si oui pour combien et tout le tralala.
Donc un peu avant on avait fait quelques sites d'annonces immobilière pour nous donner en gros une fourchette de prix. On avait un peu flashé sur une maison pas très loin de là où on est, assez grande (6 pièce, 110m² et une terrasse de 70m²) et très lumineuse (enfin, d'après les photos). Elle nous semblait pas très chère pour la surface et tout.

C'est donc un tantinet sur un nuage qu'on va à la banque.

Bon, on savait déjà que le prêt à taux 0 était sucré pour les logement anciens. Mais là...

Le banquier nous informe donc gentiment que même sur 30 ans, on aura pas la somme qu'il nous faut vu qu'on à pas d'apport. En gros, y'a 90 000€ de différence entre ce qu'ils nous accorderaient et le prix de la maison qu'on avait vu (qui était sans les frais de notaires ni autres frais).

On pense donc se rabattre sur un appart' (j'veux paaaas!) à rénover, y rester une dizaine d'année avant de le revendre et de trouver autre chose.

Mais il faut encore qu'on en discute et tout.

Mais bon, ça fait flique quand même.

Accro?

C'est un fait, je suis devenue accro au web.

Déjà, le matin, premier geste après avoir éteins le réveille, aller voir mes mails (sur mon portable, le Loup dormant devant le PC), histoire de voir si j'ai pas des messages importants ou des commentaires sur un de mes articles. Ensuite (je suis toujours au lit, je précise), je vais sur facebook uniquement si j'attends une réponse d'un message avant d'aller sur un autre compte mail pour voir mes autres mails (heureusement que j'ai pas HC sur mon portable sinon je décollerais pas!).

Après, pause de 9h, rebelote, même schéma. Je m'autorise même quelques fois à aller sur VDM.

Je rentre à la tanière, première chose, j'allume le PC. En général, je passe une à deux heures pour la consultation de mails, articles sur HC (parce que même si je poste pas, je vous lis quand même!).

Une fois ma lecture terminée, je vaque à mes occupations mais en actualisant toutes les 10 minutes pour voir si y'a rien de nouveau.

Je peux donc officiellement dire que je suis accro!

vendredi 20 janvier 2012

Fin du streaming

La nouvelle est tombé hier soir et ce matin. Megaupload (et donc Megavidéo) a fermé. Il va en être de même pour tous les sites de streaming.

Je suis dégoutée. Parce que bon, payer 10€ pour voir un film au ciné, ça fait chier. Du coup on regardait pas mal en streaming. Idem pour les vieilles séries qu'on se remattait.

Adieu aussi les perles qu'on pouvait trouvr, inédite en france. Adieu séries en VO et bonjour à la VF sur la TV.
Adieu les mangas qui sortiront jamais en France.

Au revoir aussi les découvertes de film le soir ou le midi, avec le Loup. C'était toujours "on se matte quoi aujourd'hui?". Finis ça aussi.

Au revoir aussi à mes sous (mais bon, j'ai pris le risque) vu qu'il me restait un peu plus de 200 jours en Prenium.

Je trouve ça vraiment dommage car je ne fesais pratiquement que regarder, je ne téléchargeais pas souvent.
Maintenant il va falloir payer des chaînes payantes pour pouvoir voir des films corrects. Il va falloir acheter les coffret DVD des séries (à 50€ le coffret et pour une dizaine de saison voir plus, ça fait cher) et des films (quoique moi j'achetais les films qui me plaisaient vraiment).

Bref, adieu découvertes sympathiques, moments cocoonig devant le PC à matter des séries, moments tendre avec le Loup.

mardi 17 janvier 2012

Doutes

Je suis désolée, je ne poste pas beaucoup en ce moment.

Il faut dire que mes vacances n'ont pas été de tout repos et que j'ai eu peu de temps à moi.

Je ne sais pas si c'est le temps ou la nouvelle année, mais je suis en pleine période de doute.

Déjà, le premier lundi de mes vacances, je suis allée chez mon acupunctrice. Elle m'a travaillé la colonne vertébrale et les flux bloqués dedans.
J'ai réagis assez violemment dans le sens où je suis tombée de fatigue avec un manque flagrant de motivation à faire quoique se soit. Je dors pas bien non plus.
Hier je l'appelle parce que bon, ça me paraît quand même étrange comme réaction. ça ne m'a jamais fait ça avant. Elle me dit donc que c'est normal puisqu'elle a fait apparaître mon véritable état physique (et mental). Pour elle, je suis vraiment très fatiguée, blanche comme un cul un cachet d'aspirine et en manque de pas mal de chose (vitamine notamment).
Elle m'a clairement dit aussi que cette état est principalement dû au fait que j'engrange toutes mes émotions, sans parvenir à les libérer et au fait que je ne sais pas dire "non".
Pour elle, je n'irais réellement mieux que quand je serais enfin moi-même et quand je saurais m'imposer.

Le hic, c'est que je ne sais pas qui je suis réellement. J'ai l'impression de n'avoir jamais été moi. J'ai tellement joué de rôle, tellement fait semblant, je me suis tellement cachée que je ne sais plus/pas quel rôle est vraiment moi. Je suis complètement paumé et c'est pour ça que j'ai entrepris une thérapie (elle trouve d'ailleurs que c'est une très bonne chose). Mais je sais que j'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi avant de m'accepter et d'être moi. Du coup j'ai peur de m'engagé sur un très long chemin dont je ne sais ni où il me mène, ni s'il va me plaire, ni même s'il a une issue. Mais je veux continuer, voire jusqu'où je peux aller.

Et puis il y a le boulot aussi, où je suis devenue qu'une pièce rapporté, une personne qui fait sa part de boulot et à qui on ne s'adresse que rarement, qu'on ne considère plus.
Je sais que c'est débile de se prendre la tête pour des abrutis pareil, mais les voir me taper l'ignorance à tel point qu'ils partent sans même un mot ni m'avertir, ça me fou les glandes. J'ai quand même bossé plus de deux ans avec eux.

Enfin bref, j'ai pleins de choses en tête et il faut que j'arrive à m'en défaire, à prendre du recul.

Je ne sais donc pas si j'arriverais à publier régulièrement cette semaine.

A bientôt!

lundi 16 janvier 2012

Soldes

Samedi donc j'ai fait les soldes.

Donc rendez-vous en ville à 10h30 avec ma mère pour ce long et périlleux voyage (J'aurais pu les faire seule, mais j'aime pas faire les magasins et je sais que j'aurais vite expédié tout ça en rentrant chez moi sans rien avoir vu. Et puis bon, c'est plus sympas à deux quand même).

Bref, c'est donc en bravant la foule et les abruties qui restent plantés en plein milieu du passage alors qu'il y a plein de monde, qu'on fait les magasins. Ma mère ne veut rien pour elle, on fait juste pour moi.

Mais on rencontre quelques soucis.

Premier soucis, les pulls. Cette année la mode a pondue des pulls sans manches. Moi en hivers j'ai froid. Et quand j'ai froid, ben je veux m'habiller pour avoir chaud. Donc je veux des pulls relativement chaud AVEC des manches. Mais apparemment cette année ils avaient pas assez de sous pour faire des pulls avec manches. Ou alors c'est les moutons qui ont fait grève. Allez savoir.

Deuxième chose, les habits non soldés habilement dissimulés dans les affaires soldées. J'ai faillit me faire avoir à plusieurs reprises. Et en plus c'étaient des vêtements qui me plaisaient. Chier.

Troisième problème, les gens. Mais ça c'est habituel.

Quatrième complication, les jean. Oui, moi quand je porte des pantalon, j'aime bien ne pas avoir les miches à l'air quand je me baisse. Donc j'aime pas les tailles basses. Mais pour trouver des jeans normaux, accroches-toi.  Donc je me suis rabattue sur des tailles basse mais moins basse que les autres. J'ai aussi vu que j'ai pris une taille. Chier.

Cinquième et dernier soucis, les anglais. Qui ont décidé de débarqué pile poil ce jour là alors que ça faisait bien quatre jours qu'ils jouaient à cache-cache avec moi.. et qui ont décidé de me rendre malade, pour faire les choses en grand quoi. Du coup obligé de rentrer vite fait  en m'évanouissant à moitié. Résultat, 2h30 de soldes. Super.

Trouvailles de la journée, 9 culottes, 2 jeans et un parapluie.

Conclusion : il faut que j'y retourne. Chier

jeudi 12 janvier 2012

Zéro carbone pour mon blog!

Comme je suis assez sensible à la cause environnementale, quand j'ai vu que Fulmina a fait un article sur ce projet, j'ai tout de suite adhérer.

Le principe est simple : vous mettez cette vignette sur votre blog et on plante un arbre en Allemagne pour éliminer le carbone émit par votre blog.

Je trouve le concept super et ça permet aussi de lutter contre la déforestation.

Pour plus d'info et savoir comment ça marche, aller voir ici http://www.bonial.fr/environnement/blog-neutre-en-carbone/je-veux-participer/ afin de voir de quoi il retourne!

Faites passer le mot!


Feignasse

C'est le mot qui convient pour me qualifier en ces temps de vacances.

Je me suis dis, au début de mes vacances "cool, j'aurais une semaine, je vais pouvoir faire un brin de ménage... bon, au pire, la vaisselle". Et ben que nennis!

J'ai rien fait, nada, que dalle!

Enfin si, j'ai quand même remis la patte sur les places de Max Boublil (l'était temps, c'est samedi prochain quand même). Pour le reste, on repassera.

Et cette pas en cette fin de vacances que ça va s'arranger.

Demain je sors avec Poopine et samedi c'est soldes avec maman (on débarque en ville pour 10h30). Sachant que je reprends mardi, ça laisse pas grand chouille.

Mais je sais pas, je suis pas motivé, j'ai pas envie.

En fait, je suis retourné chez l'acupuntrice lundi (et depuis je ressemble à une coccinnelle de dos) et je sais pas ce qu'elle m'a fait, mais je suis claquée et je passerais bien mes journées à dormir. Ce qui arrange pas non plus.

Bon aller, promis, dimanche et lundi je m'y mets vraiment....

dimanche 8 janvier 2012

Un an

Aujourd'hui, ça fait un peut plus d'un an que je vais chez un psy.

Un an... C'est court et à la fois long.

Court car je n'ai pas vu passé l'année. Long car quelques fois le délais entre deux séances était proche du mois.

Un an.

Un an pour mettre à plat les problèmes superficiels. Un an à parler de boulot, de L, du Loup.

De moi.

De moi et ma façon de voir les choses, d'appréhender la vie, de réagir au monde extérieur, de me comporter.

Un an.

Un an pour traiter des problèmes de surfaces, des soucis récents. On a quand même traiter un ou deux soucis plus profonds, mais globalement, on s'est contenté de naviguer à la surface de ma vie, de mon monde. On ne s'est pas aventuré plus loin.
Je crois qu'il a essayé d'aller un peu plus profond. Mais je me suis braquée et j'ai habilement changé de sujet.

Un an à parler avec lui, à me lâcher, à dire ce que j'avais sur le coeur. En partie.

Le contact est passé tout de suite. Peut-être parce que j'étais complètement paumée quand je l'ai vu pour la première fois. J'avais besoin d'aide, il était là.
Est-ce que je me serais autant lâché avec un autre? Je ne sais pas.
Lui, il a quelque chose en plus, que n'avait pas les deux autres. Je ne saurais pas le définir, mais il a un petit truc qui fait que je peux me lâcher. Il est doux, lent (un peu trop parfois), à l'écoute.
Il me juge un peu, me donne des conseils, mais jamais méchamment, jamais pour me rabaisser. Juste pour me montrer un point de vue différent du miens. Et quand il voit que je suis pas d'accord, que je me braque, il n'insiste pas. Mais je sais qu'il y reviendra à la prochaine séance, histoire de me laisser le temps de digérer l'information et de faire mon propre choix.

Il me soutiens aussi. Quand on a abordé le sujet du poids, de l'apparence, de mes capacités, je me suis renfermée, ne lâchant que quelques infos qu'il arrivait à me tirer du nez. A la vue de mon refus, il m'a soutenue, m'a affirmé que je n'étais pas nulle, que j'avais des capacités, que j'étais pas grosse, bref, il m'a aidé, m'a remonté le moral.

Il y a eu aussi des fois où j'ai eu envie de tout arrêter, parce qu'il a dit des vérités qui m'ont pas plus, des choses que je ne voulais pas voir, qu'il a abordé des sujets qui fâches. Plus d'une fois je suis partie avec l'envie de lui éclater la tête dans le mur, de lui dire "c'est finis, je me casse". Mais ça aurait été fuir mes problèmes, mes responsabilités vis-à-vis de moi, me voiler la face, retourner dans mon ancienne vie. Alors, sur le chemin du retour, dans les jours qui suivent, je me calme, je relativise et essaye de comprendre ce qu'il la voulut me dire. J'en parle au Loup, il me donne son point de vue sans jamais chercher plus loin. Je rumine tout ça jusqu'à la prochaine séance. Quelques fois la colère n'est pas passé, mais j'y vais quand même, parce que je sais que j'en ai besoin pour avancer. Alors je mets mon mouchoir par dessus ma fierté, mon ego, j'enfourne le tout tout au fond de ma poche et je sonne à sa porte.

Quelques fois, quand ça va vraiment pas, j'aimerais le voir plus souvent qu'une fois tous les 15 jours. Mais je veux pas l'appeler, le déranger, car je sais qu'il ne voudra/pourra pas avancer le rendez-vous. Et quelques fois je serais seule pour affronter mes problèmes. Je ne dois pas toujours compter sur quelqu'un pour m'aider. Un peu à moi de me débrouiller. Et puis ça m'apprend à relativiser, à gérer mes émotions toute seule.

Quelques fois le Loup me demande comment c'est passé ma séance. Il est curieux et s'intéresse à mes séances. Quelques fois je lui raconte la séance, d'autres fois non. C'est selon comment est-ce que ça s'est passé, les sujets qu'on a abordé. Quand je ne veux pas en parler, il respecte mon choix même s'il cherche un peu à savoir. Il sait que quand je serais prête je lui en parlerais.
Mais le Loup ne me juge pas, me critique pas, ne me blâme pas (je sais que pour certains aller chez un psy c'est qu'on est faible). Il est heureux de me voir m'épanouir, évoluer dans le bon sens.

En un an, j'ai fait beaucoup de progrès. Et j'avoue que je suis fière de moi.

Déjà, je parle beaucoup plus au Loup qu'avant, ce qui a grandement améliorée notre relation. Je suis passée du "tout va bien merci" à "ça va pas, je peux t'en parler?" et "je suis pas d'accord avec toi" et surtout au "non".
Je le reconnais, avant j'étais soumise au Loup. Je lui disais oui pour tout, même si ça me bouffais et me rendais malheureuse. A chaque fois qu'on s'engueulait, c'était violent, brutal, ça faisait mal. C'était toujours tendu à la tanière. Chacun marchant sur des oeufs pour épargner l'autre.
Mais depuis que je m'exprime, ça va beaucoup mieux. Quand je suis pas d'accord, même si ça me prend du temps (ce qui arrive de moins en poins), je le dis. Je lui dis quand ça va pas, quand je suis pas d'accord avec tel ou tel chose, quand je voudrais faire ça au lieu de tel autre chose. Bref, on communique. Enfin. Et bizarrement, l'ambiance de la tanière c'est grandement améliorée. Plus de tension, on se parle pour l'éliminer. Finis les grosses engueulades qui font mal, maintenant c'est des petits conflits qu'on arrive à résoudre par la parole.

J'ai aussi un autre jugement sur moi. Je commence à m'accepter tel que je suis. Je ne vois plus ma thérapie comme un traitement, mais comme un moyen d'avancer.

J'arrive à mieux m'imposer, à exprimer ce que je pense avec les autres. J'ai encore beaucoup de mal, mais je progresse.

Je passe aussi beaucoup moins de temps dans mon monde et suis plus ouverte sur l'extérieur, bien que j'aime quand même avoir mon intimité et mes moments de tranquillité.

Par contre, il me reste du travail pour savoir prendre du recul sur les choses et ne plus être atteinte comme je le suis par les remarques des autres.
Tout comme j'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi-même pour m'accepter (même si j'y arrive un peu mieux), à ne plus me voir grosse mais juste avec des formes, à m'affirmer en tant que personne, à éradiquer quelques souvenirs qui me bloquent pour certaines choses.

Je suis donc très satisfaite de cette année de psychothérapie et je sais que je rempile pour encore quelques années.

samedi 7 janvier 2012

Dégoût

Je sais pas si c'est parce que je vais me tirer de ce rayon de merde ou quoi, mais je remarque pas mal de choses qui me foutent la gerbe.

Déjà, y'a l'hypocrisie ambiante, qui pourrit tout. Je sais que c'est dans toutes les boites pareils, mais là je crois que ça atteint des sommets.

Je sais que c'est courant, mais critiquer quelqu'un (le nouveau chef en l’occurrence) par derrière et lui lécher le cul (pardon pour la vulgarité) à grand coup de langue par devant me fou la gerbe.

Ou encore, quand j'explique à mon remplaçant comment fonctionne mon rayon, ses points chauds, les astuces, l'ambiance du rayon et autre, et que S se pointe et lui sort "mais on sera là nous", alors qu'elle a jamais rien fait pour moi, qu'elle va jouer sa chef avec lui et le bouffer tout cru, ça me fou les boules (je l'ai même regardé avec un grand sourire en secouant la tête).

Qu'on sache rien faire et qu'on se permette de juger et de donner des conseils ça me flingue.

Que S et K discutent ensemble et qui nous demande (à la stagiaire et à moi) de partir parce qu'on doit pas écouter, qui se tirent pour être sûr qu'on écoute pas, je trouve ça pitoyable

Qu'on s'acharne sur une gars hyper gentil alors qu'il est plus là pour se défendre, ça me donne des boutons.
Pour l'histoire de ce mec, il bossait depuis un moment dans la boite. C'était un mec super gentil, qui te rendait service dès qu'il le pouvait. Bon, il avait ses humeurs et pouvait gueulé d'un coup et venir s'excuser après.
Mais il s'est fait prendre à voler une bouteille d'alcool et la consommer sur place. Donc forcément il s'est fait viré. Et là, ils se sont lâchés. Entre "si ça se trouve y'a la guerre dans son pays et sa famille s'est fait massacrée lol!" (le gars est indoue), "il a une galère", "il l'a finis au moins la bouteille? hahahaha", les "ah ouais, maintenant que tu le dis..." et les "normal, t'as vu comment il marchait?", j'ai pas pu résisté. J'ai rien dis, mais je me suis tirée de la sale de pause sans un mot.

Non là vraiment, je peux plus. Je sais pas si ils se lâchent depuis peu ou si ça a été toujours comme ça, mais franchement, ça devient lourd.


ça me conforte de plus en plus dans mon idée que se sont des cons, que les gens sont hypocrites et complètement à la rue et qu'ils ne pensent qu'à leur gueulent. Vivement que je me casse

Notre première fois dans un sex-shop

source

Pour pimenter un peu notre vie sexuelle, mais surtout pour quand je me retrouve toute seule, on a décidé d'aller acheter des sex-toys.

Donc hier soir on file en ville et on rentre dans le premier sex-shop venus (oui non mais parce que c'est pas pour les fringues. On se sentait pas de faire plusieurs sex-shop pour comparer et tout).

Bon déjà, devant la porte (enfin le rideau) je balise à mort. Faut comprendre que c'est une première pour moi alors je flippe un peu quoi. Je suis gênée. Finalement le Loup prend les choses en main et m'entraîne dans la boutique (au passage, j'ai bien regardé à droite et à gauche pour voir si y'avait personne).
Il est à noté que ce n'est pas la première fois pour le Loup (un cadeau pour la femme de son meilleur ami, ils y étaient allés ensemble), mais que ça s'était assez mal passé (le vendeur à tête de psychopathe les ayant pris pour des homosexuels, mon Loup étant, pour lui, la femme et il lui avait fait des avances et tout). Donc petit appréhension pour lui aussi.

Une fois le rideau passé, on tombe direct sur des DVD pornos (logiques, hein). On repère sur le mur de droite les jouets qu'on cherche.

Je précise que c'est la première fois que je voyais des sex toys en vrai. Je me suis exclamée tout du long "mais c'est pas possible, ça? ça rentre pas?" ou "non mais t'as vu ce machin? C'est pas possible!" ou encore "Eh, regarde le truc là bas! C'est pas possible, hein? ça se peut pas?" (note, le "truc là-bas" c'était un godemichet géant, qui devait faire dans les 50cm de long et 20 de large). Sur cette dernière réplique, le monsieur nous a expliqué qu'il servait en général de déco pour les clubs privés.

On se demande quand même à quoi pouvait servir la plus part des machins exposés. Mais on a pas demandé.

Le Loup commence à devenir nerveux, moi aussi. Mais je suis perdue dans tout ce choix. On opte (enfin moi) finalement pour un petit godemichet et des boules de geisha.

On paye et on s'enfuit part, le tout enfermé dans mon sac (lequel restera bien évidemment hermétique jusqu'à la tanière).

Aventure palpitante s'il en est, mais que je ne referais pas avant longtemps.

jeudi 5 janvier 2012

Plus qu'un jour

Un jour avant les vacances!!!!
Et oui, demain à 9h je suis en vacances!

Et je vous jure que ça fera du bien! J'ai hâte!!

Par contre, au niveau publication, je sais pas comment ça va se passer. Je pense que ça va être selon mon planning.

Mais je compte bouger, et le dernier samedi de mes vacances ça va être soldes avec ma mère.
Et lundi acuponcture.

ça va être bien. Même très bien. Oh bien sûr, faut imaginer!

(je sors avec mes répliques à deux sesterces)

Que de changements!

Ce début d'année est riche en changements.

Tout d'abord, je commence (enfin!) à m'accepter.
En fait, le déclic a été cet article et cette vidéo


Parce que je trouve ça quand même inadmissible qu'on puisse proposer ce genre de chose! Enfin quoi, l'apparence compte plus que le reste? Les enfants sont assez cruels entre eux sans être obligé d'en rajouter! Vous imaginez l'humiliation des gamins? Enfin bref, je vais pas entrer en polémique là dessus.

En voyant ça, je me suis dit que c'était quand même pas normal qu'on nous impose un poids idéal, à ne pas dépassé. Et que de toute façon, je ne serais jamais comme ces filles des magazines qui sont retouchées par photoshop (je ne fait rien pour non plus, mais je n'ai pas la génétique pour.

Donc pourquoi me prendre la tête? Je vais juste faire attention à ne pas prendre trop de kilos et à rester dans ma fourchette habituelle.


Et puis je sais pas, mais je sens que je commence enfin à être moi, à m'assumer.

J'hésite plus trop quand je dois dire merde à quelqu'un. Je me sens épanouie et heureuse.

Je me sens bien. Bien dans ma tête (pas tout à fait dans mon corps, mais j'y travaille) et ça fait plaisir.

Enfin, c'est difficile à expliquer comme ça, avec des mots. C'est plus une sensation, un ressentit. Et c'est difficile de mettre des les retranscrire avec des mots.

Bref, ce début d'année s'annonce prometteur pour la suite.

J'ai un clown pour voiture

Oui, ma Fifille (oui, j'aime bien donner un nom à mes voitures. La première c'était Tittine et celle là ben c'est Fifille. Bon au départ c'était Shtroumpfette mais comme c'est chiant à prononcer, c'est devenue Fifille) est une grande farceuse. Je sais pas, ils ont sans doute mis un clown dans le moteur.
'fin bref.

Donc ce matin en la prenant j'entends un bruit (dans le genre sifflement/vent qui passe sous la porte) vers la roue avant droite dès que je passe les 70Km/h. pour confirmé, j'avais même éteins l'auto-radio et le chauffage. je reconfirme le tout en rentrant du boulot.

Ni une ni deux, je vais chez le garagiste (pour la jesaispluscombientièmedefois en 1 an et demis de possession) pour lui faire entendre.

Donc il grimpe avec moi et on file tester la Fifille (je tiens à préciser que les garagistes sont des fous furieux au volant. J'ai vu ma voiture dans le cul d'une autre, monter à 90 en 4ème, dans la rambarde sécurité, une roue dans le fossé, dans un mur et dans la porte automatique du garage. J'ai eu la trouille et jamais plus je monte avec lui!)(dois-je préciser qu'il pleuvait comme une vache qui pisse, que la chaussé était glissante et couverte d'eau?). Donc il reprend le périphérique et s'élance (violement) sur la route, déboitant au dernier moment, mettant à peine le clignotant, manquant de me faire prendre un flash par un radar, et tend l'oreille.

Et rien. Pas un bruit, le silence total. Même pas un chuchotement!

Et donc on retourne au garage, moi emmerdée comme pas deux parce que bon, j'ai fait faire un tour pour rien, le garagiste ouvrant le capot pour jeter un oeil quand même.

Autant vous dire que j'ai copieusement engueulé Fifille. Et depuis, plus un bruit. De toute façon, je lui ai dit que si elle recommençait, je l'abandonnerais en plein milieu du périf' au milieu de tous pleins de camions et voitures. Na!

Mais elle couine toujours quand je fait un créneau...

mercredi 4 janvier 2012

La sombre histoire

Dans le dernier article, je vous parlais d'un sombre affaire entre mon nouveau chef, mes collègues et les gosses.

Que je vous remette dans le contexte.

Donc, notre ancien chef part et donc un nouveau le remplace. Il a 22 ans, il est grand (enfin plus grand que moi quoi), cheveux noirs, yeux marron (enfin je crois), avec certainement une pilosité digne d'un yéti (mais j'ai pas vérifié). Pis il parle bizarrement, s'arrêtant u milieux des phrases, un peu comme un bug de son quoi. Et forcément ça me fait marrer à chaque fois.

Vous savez aussi qu'on essaye d'avoir un louveteau.

Et vous savez aussi, depuis le temps que je vous en parle, que mes collègues sont des blaireaux.

Donc mélangeons tout ça et voyons ce que ça donne.

Rumeur n°1 : Je suis enceinte (je dirais depuis maintenant 4 mois).

Mais je fais un dénis de grossesse et donc j'ai quand même mes règles (parce qu'on peut quand même les avoir en étant enceinte, que y'en a qui les ont eu jusqu'à l'accouchement, que ça veut rien dire blablablablabla), une humeur de chien (et oui, comme tout le monde j'ai mes jours et travailler avec des cons ça arrange pas) et un gros appétit (j'aime bien manger et quand je me défonce toute la matinée, que j'ai rien mangé depuis mon petit déjeuner à 1h30, forcément à 9h j'ai les crocs mais eux c'est pas pareil, ils volent testent les produits dans le rayon à longueur de matiné).
Donc je suis enceinte.

Rumeur n°2 : Je suis folle de mon nouveau chef.
Oui oui, j'ai appris ça ce matin. K et S m'ont donc appris que je lui lançait des regards et que j'étais toute chose à son approche.
Euh, comment vous dire? Ce mec il est laid (enfin selon mes critères), a un truc qui me dérange et puis non quoi, j'ai mon Loup et c'est bien suffisant.


Suite à ça, je leur ai répondus que tant qu'à faire, oui j'aime le nouveau chef, oui on se fait des nuits de folies dans la réserve et oui c'ets le père de mon gosse en gestation.


C'est d'un pittoyable....

Pot de départ et hypocrisie

Hier mon ancien chef (celui qui m'a permis d'aller au bio) a fait un pot de départ avec notre rayon, le fromage et globalement toutes les équipes du frais.

Bon, j'avoue, on s'en est mis plein la pense et il avait pas fait semblant le salaupiot (fois gras, plateau de fromage et de charcuterie, galette des rois, coca, jus d'orange et cidre).

Bref, donc il a fait un mini discourt que presque personne à entendus, à rapidement présenté le nouveau chef (tiens d'ailleurs, j'aurais un article à propose de lui, une sombre affaire de collègues, de chef et de gamin).
vers le milieu du "repas" les filles du fromage lui offre une bouteille d'eau de vie et une de vin. J'avoue que je me sentais mal. Je voulais lui acheté un truc mais j'ai pas eu le temps. On en avait discuté avec l'équipe mais à part "on lui achète quelque chose?" c'est pas allé plus loin.
Du coup, je lui ai acheté une bouteille de champagne (et une bonne). J'avais hésité avec une Smartbox pour un repas pour deux (comme je sais qu'il aime bien manger) mais d'une je sais pas si il sort beaucoup avec sa femme et deux c'était quand même un peu cher.

Donc je lui ai donné aujourd'hui et il était tout content! J'ai pas fait ça pour faire ma lèche-cul ou quoi, juste pour le remercier de ce qu'il avait fait pour moi (sans le dire directement). Il a été très touché.

Pour le côté hypocrite, la seconde de rayon (qui est là depuis 25 ans je crois) n'a même pas daignée venir. Qu'elle ne veuille pas manger, OK, mais elle aurait au moins pu faire acte de présence.

Quand à mes collègues, ils hésitent pas à le critiquer, à dire que c'est un con et tout, mais dès que quelqu'un l'insulte ils montent sur leur grand chevaux, en disant que c'est pas vrai et tout. Et moi je ris sous cape.

changement de comportement

Depuis qu'ils savent que je me tire, mes collègues, enfin surtout S, ont changé  de comportement.

K passe sont temps à me taquiner:m'insulter "parce que tu te casses donc il faut qe j'en profite".

S me dit à peine bonjour, me parle juste pour le boulot et m'écoute à peine.

M s'en fou un peu mais il me taquine aussi.

Et les trois ensemble m'ignorent totalement quand ils montent en pause/partent/font des trucs ensembles et j'en passe.

J'avoue que ça me passe au dessus de la tête à au moins 8000 km mais ça me fait marrer de voir à quel point ce sont des girouettes.

lundi 2 janvier 2012

ça commence bien

Pour ce premier jour de cette nouvelle année, ça a été l'enfer au boulot.

Déjà, on a commencé à minuit pour cause d'inventaire. Heureusement qu'on a pas fait la fête le 31 sinon je sais pas dans quel état je serais arrivée!
J'ai donc passé mon dimanche à dormir (couchée à 1h réellement levée à 9h, recouchée à 15h debout à 21h et partie à 23h15), comme à chaque inventaire.

Ensuite un collègue est pas venue donc ça a été la galère, sans compté les palettes arrivées à 5h; Donc la misère dans le rayon vu qu'à 7h30 tout le monde s'est rammené dans le rayon pour nous aider. La merde donc.

En plus notre nouveau chef est un jeune de 22 ans qui-sait-tout-à-tout-vu-connais-tout-de-la-vie et qui est fana de procédure et d'envois de lettres (d'avertissement s'entend). Et en plus il a pas un brin d'humour. Et il a l'ambition de devenir chef de rayon dans deux ans. Pour info, il a jamais mis un carton en rayon, il sort de l'école et le rayon d'où il vient est un échec total.

Mais bon, globalement je m'en fou un peu vu que le 30 janvier je suis plus dans ce rayon.

Bonne Année

Je vous souhaites à tous et à toutes une très bonne année 2012!

Que cettea nnée vous apporte joie, bonheur, santé et tout ce que vous voudrez!

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