mercredi 30 janvier 2013

E-Book

J'ai succombé aux livres numériques. Moi qui m'était juré que j'aurais jamais ça chez moi, que c'est "les livres papiers ou la mort" (oui bon là, j'exagère sans doute un peu), j'ai, par faiblesse, succombé à la tentation.

Bon, je ne me suis pas ruinée avec une "liseuse de la mort qui tue, qui peut même te faire ton café-avec-deux-sucres-s'il-te-plait". Non, moi j'ai pris une basique de chez France Loisir, à 29€ (ça me fait même pas ce que je paie à chaque fois que je vais à la Fnac), qui fait liseuse (encore heureux!), lit la musique et visionne les photos. Bon, perso, je me sers que de la fonction "lire les livres". Pour le reste, j'ai mon MP3 et mon cadre photo numérique (offert au Loup pour Noël par sa mère). Bref.

Donc cette liseuse prend en compte presque tous les format. Son utilisation est très simple et pratique. On peut régler la luminosité, la langue, l'ordre d'apparition des livre (par auteur, alphabétique...). On peu choisir le zoom aussi. Pour le reste j'ai pas encore testé. Son poids aussi rentre en ligne de compte puisqu'elle est légère comme tout et facilement maniable d'une main.

Donc me voilà à arpenter les sites d'e-book et, que vois-je, ils coûtent aussi cher que les livres papier!!! Oui oui M'sieurs dames, j'vous assure!
Si mes souvenirs sont bons, à l'origine, quand les e-book ont été crées, ils devaient être moins cher parce que, justement, ils étaient numériques. Mais ça, c'était avant.
Donc tu paies le même prix (ou presque, ne soyons pas mauvaise langue) pour un livre numérique, qui ne nécessite aucunement de papier/carton/encre/main d'oeuvre secondaire/industrie/blanchiment...
Logique.

Bon, malgré tout, il y a quand même un bonus, c'est que tous les classiques qui sont tombés dans le domaine publique sont gratuits. A moi donc la culture littéraire à grand coup de Jules Verne, de Victor Hugo, de Molière et autres. A moi les auteurs classiques gratuits, qui régaleront mes yeux et mon esprit.

J'avoue n'utiliser ma liseuse que le soir, en attendant que Mini-Louve s'endorme. Le reste de la journée je reste sur les livres papiers parce que, mine de rien, c'est quand même vachement mieux.

mardi 29 janvier 2013

Compréhension

Parce que dans notre société on nous cache beaucoup de choses, qu'on omet de dire ce qui est important, qu'on nous détourne des sujets important avec d'autres de moindre importances, bref, qu'on ne nous dit pas tout, que j'ai envie de comprendre le monde. De comprendre où je vis, où on va, de ce qu'il en est vraiment de notre monde et de nous.

Je sais que ça fait un peu parano de dire ça, mais c'est pourtant la vérité. Les médias nous disent que ce qu'on doit savoir. Pour le reste, à nous de chercher par nous-même. A nous d'aller voir des sites, d'aller lire des livres qui ne sont pas partit pris avec tel ou tel partit. Ou alors lire les deux versions pour pouvoir se faire notre propre idée, pouvoir juger par nous-même.

Parce que je crois que c'est important de savoir où l'on en est, de savoir ce qu'il en ai vraiment, afin de pouvoir prendre du recul et pouvoir agir en conséquence (quand le sujet le permet, bien sûr).
Je pense aussi que c'est important pour comprendre la géopolitique du monde, pour savoir les causes et les conséquences de telle ou telle action, le pourquoi du comment de cette loi...

C'est pour ça que je lis de plus en plus de livres qui portent sur des études, sur la société actuelle. Ainsi, je me fait ma propre opinion et je me maintient donc au courant de ce qu'il se passe.

J'avoue que, pour l'instant, je m'intéresse plus à l'environnement, car c'est un sujet qui me tient à coeur, mais je souhaite approfondir tous les sujets pour comprendre le tout dans sa globalité. Comprendre pourquoi on fait ça et pas autre chose, comment est-ce qu'on pourrait améliorer le monde sans défavoriser les acteurs principaux.

J'aimerais aussi pouvoir répondre aux futures questions de Mini-Louve. Lui dire pourquoi est-ce qu'on a fait ça, comment on en est arrivé là, ce qu'on fait (ou pas) pour changer... Bref, j'aimerais aussi pouvoir lui expliquer le monde tout en la poussant (sans la forcer non plus) à se renseigner par elle-même pour qu'elle se fasse sa propre opinion et qu'elle ne soit pas un mouton.

lundi 28 janvier 2013

Le livre noir de l'agriculture

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Je l'ai finis samedi soir et... waouh quoi.

Pour résumé, Isabelle Saporta nous révèle, via des études, des chiffres et des témoignages requit auprès d'agriculteurs (bio et non bio), d'industriels et autres acteurs de la filières, l'état de l'agriculture et de son impact sur l'environnement et la santé.

On apprend énormément (enfin moi j'ai beaucoup appris) même si on est au courant de pas mal de choses quand même. Le constat est alarmant et, malheureusement, bien réel.
On apprend notamment (mais ça c'est pas nouveau), que se sont les industriels et les grandes surfaces qui dictent leurs lois aux agriculteurs. Ceux-ci n'ont donc plus de libre arbitre sur ce qu'ils estiment juste ou pas et s'ils venaient, malgré tout, à déroger à la règle, la "punition" serait terrible pour eux : ils seraient donc rayé de leur coopérative et devront se débrouiller avec leur production, qu'elle soit animale ou végétale).
On apprend aussi que les autorités refusent de lâcher le système productiviste de l'agriculture, même si cela détruit notre environnement. Et pourtant, l'auteur nous donne des résolutions simples pour diminuer fortement l'impact de l'agriculture (mélanger les espèces/variétés par exemple).

Bref, un livre à lire si on veut savoir plus précisément ce qu'il se passe dans notre agriculture.

dimanche 27 janvier 2013

Le proverbe de la semaine #3

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En ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables.
Jean-Jacques Rousseau

lundi 21 janvier 2013

La fille qui ne croyait pas aux miracles

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Pour ma part, j'ai bien aimé ce livre, sans non plus l'avoir adoré.

Cameron est atteinte d'un cancer et est persuadée qu'elle va mourir avant ses dix-huit ans. Avec sa meilleure amie, elle aussi cancéreuse, elles rédigent une liste de choses à faire avant de mourir.
Sa mère, voyant Cam sombrer peu à peu, l'emmène dans un voyage qui devrait la sauver, lui permettre de vaincre la maladie. Elles atterrissent donc à Promise, une ville où il n'y a que des miracles.
D'abord sceptique, Cam se laisse finalement emporté par cette petite ville et rencontre Asher, un jeune homme mystérieux. A eux deux, ils vont réaliser point par point la liste de Cam.

L'histoire est légère et drôle. On ne tombe pas dans le pathos de la maladie. Le ton reste léger, malgré la dure réalité de l'héroïne. C'est d'ailleurs ce qu'on pourrait reprocher à ce livre, la légèreté du sujet. Mais en même temps, le faire plus sombre aurait sans doute gâché l'histoire.
Le style est fluide, ce qui fait qu'on est rapidement emporté dans l'histoire et on suit avec émotion la vie de Cam.

Bref, un livre plutôt pas mal.

Quel avenir?

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Depuis que je suis mère, je me pose souvent la question : Quel avenir pour nous, les femmes? Quel avenir pour ma Mini-Louve?

Hier, je suis tombée sur cet article et, par extension, sur celui-là. J'avoue que ça m'a quand même bien fait réfléchir.

Depuis toujours je suis ronde et j'ai des formes plus ou moins généreuses, plus ou moins harmonieuses.
Gamine, j'ai toujours été brimé là dessus, me faisant insulter de "grosse", de "grosse vache" et autre. Pourquoi? Parce que, à l'époque, on nous montrait des gonzesses limite (voir carrément) anorexiques, des nanas qui auraient pu se cacher derrière un clou sans qu'on les voient. On nous disait, subtilement ou non, que c'était ces formes là qu'on devait avoir, que si on mettait pas du 34 on était grosse, limite obèse.
J'en ai souffert. Terriblement. J'ai toujours voulu ressembler à ces femmes aux courbes élégantes et gracieuses, qui n'ont aucun kilos en trop, qui on tout ce qu'il faut là où il faut. J'ai souvent pensé, à tort, me faire faire une liposuccion pour pouvoir éliminer toute cette graisse, ces formes disgracieuses, pour ne plus entendre de moqueries, pour ressembler à ces modèles qu'on nous montre. Je ne compte plus les régimes en tout genre qui n'ont jamais aboutis, voir même qui m'ont desservit.

Je n'aime pas mon corps, c'est un fait. Mais je sais aussi que jamais j'atteindrais la taille de guêpe de ces mannequins. Alors pourquoi m'escrimer à vouloir à tout prix leur ressembler?
Maintenant je me fous de tout ça. Je n'aime toujours pas mon corps (et encore plus depuis ma grossesse) mais je fais en sorte de le "travailler", par un peu de sport, pour le raffermir et, éventuellement, perdre des kilos. Je suis consciente que le 38 ce n'est pas pour moi. Le 40 éventuellement, mais principalement le 42. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de gros? Je ne crois pas.

Mais il m'a fallut beaucoup de temps pour en arriver là. Et même encore maintenant j'ai du mal. Alors quid de ces petites filles qui ont un peu de formes?

Dans le premier article, on nous dit que la femme idéal des années 1912 mesurait 1m74 pour 78kg. Si on prend nos références actuelles, elle serait en surpoids (test fait ici). Et pourtant, à l'époque, elle était considéré comme une très belle femme! Alors qu'est-ce qui a changé? Quelle est la différence entre hier et aujourd'hui? Une femme reste une femme, quelque soit sa corpulence, non? Alors pourquoi vouloir nous faire culpabiliser?

On nous rebat les oreilles avec l'IMC, avec les régimes (Dukan, Weith Watcher et autres), avec notre poids. Nous, les femmes, on se doit d'être parfaites, d'avoir un corps de rêve pour plaire aux hommes.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais un 38 de maintenant correspondait à un 40/42 avant. Plus ça va et plus les tailles rétrécissent. Qu'en sera-t-il une dizaine d'année?

Quand je vois des gamines de 14/15 ans prendre des aides-minceurs, des comprimés pour faire maigrir, des compléments alimentaires pour avoir "une silhouette parfaite", alors qu'elles sont limite maigre, ça me fait peur! Est-ce à  ça que doivent ressembler les filles? Un fil de fer sur jambes? Sans compter sur la dangerosité de ces régimes/médicaments, pourtant disponible en libre service.

Quand je vois des gamines se maquiller/s'habiller comme des adultes, jouant de leur charmes sans vraiment se rendre compte de ce que ça signifie, ça me tue. J'ai en exemple, une gamine de 14/15 ans que j'ai connu sur un forum. Elle se faisait acheter des Louboutin par sa mère! J'avoue que ça m'a choqué. Déjà pour leur prix (500€ la paire, pour aller à l'école ça fait un peu cher), ensuite pour leur "signification". Ces chaussures sont faites pour les femmes et je leur trouve (mais ce n'est que mon avis), une forte connotation sexuelle quand même. Ajoutez à ça une tenue jupe ultra courte et débardeur plongeant, et vous aurez le tableau.

Les petites filles d'aujourd'hui ne prennent plus le temps d'être adolescentes. A peine sortie de l'enfance, il faut  qu'elles soient femmes. Pourquoi? Pourquoi précipiter les choses? Pour faire comme les magasines? Pour ressembler au moule préfabriqué que la société nous impose? Non! Non, non et non!

Je sais ce que vous allez dire, car moi-même je le pense : "oui mais moi, ça m'empêche pas d'être moi. Je m'habille comme je veux et j'emmerde le monde". Oui, nous on peut le dire, car on a le recul nécessaire. Mais les gosses, eux, n'ont pas ce recul. Même ceux qui se disent gothiques/punk/métaleux obéissent à des codes dont ils n'ont pas vraiment conscience. Ils ne savent pas vraiment ce qu'être punk/métaleux/gothique signifie. Ils ne connaissent pas vraiment l'histoire de ces mouvements et pourtant ils les suivent sans se poser de questions. Parce que ça fait marginal.

Dans cet article on parle de femmes qui ne s'épilent pas/plus. En quoi est-ce un crime? Doit-on, pour faire bonne figure, devenir imberbes, femme-enfant pour satisfaire la société et les hommes? Quand je vois les commentaires de cet article, on dirait que le poil est tabou. Et ben vous savez quoi? Je m'épile très peu! J'ai du poil aux pattes et sur la foufoune. Suis-je crade pour autant? Ah mais oui, dans les magasines, y'a pas de poils. C'est pas politiquement correct.

Quand je vois aussi les mini-miss, je me demande vraiment où on va. Un jour, j'ai vu des bébés de 6/8 mois qui concouraient. Vous allez pas me dire que ces gosses l'ont voulut?! Alors je sais qu'en général, c'est le report des frustrations de la mère sur l'enfant, mais même! C'est quoi l'image qu'elles veulent donner à leur gamine? Qu'une femme se doit d'être belle à l'intérieur et rien avoir dans le crâne? Qu'il n'y a que l'apparence qui compte? Que ce n'est qu'avec le physique qu'on réussit?

Alors c'est quoi l'image qu'on donne aux gamines? Celle qui faut se farder/s'habiller comme des adultes? Qu'il faut vite grandir, se dépêcher de quitter l'enfance? Est-ce qu'elles devraient ressembler aux poupées Barbie, si "féminines"?

La pression sociale, pour les femmes, est tellement forte de nos jours qu'il est difficile, pour les jeunes, de se différencier, d'accepter sa personnalité. Et je trouve ça vraiment dommage car c'est la diversité qui fait le monde et pas l'uniformisation!


A quand la même pour les hommes?

dimanche 20 janvier 2013

Cinquante nuances de Grey

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J'ai donc lu ce best-seller, ce livre qui cumule les ventes et qui est considéré comme le meilleurs bouquin de l'année.

Mouais. Perso, c'est pas mon avis. Certes c'est un bon livre, mais de là à dire que c'est un best-seller, y'a de la marge.

Cinquante nuances de Grey raconte l'histoire d'une universitaire, Anastasia, qui rencontre le riche et séduisant Christian Grey lors d'une interview. Ce jeune PDG l'intimide tout autant qu'il l'attire. Se jugeant trop banale, pas à son goût, elle décide de l'oublier. Mais M. Grey vient la voir à son travail, l'invite à boire un café, lui offre des livres... Et peu à peu, notre héroïne, pure et innocente, tombe sous le charme de cet étrange individus.

Je ne cacherais pas que l'histoire est un peu clichée (une jeune fille pure et innocente tombe entre les griffes d'un sadique pervers fan de BDSM), que les actions sont prévisibles au possible et pourtant, on se laisse très facilement emmené dans cette histoire. On suit donc les péripéties de ce couple étrange, qui détonne au milieux de la société.
Grey veut donc tout contrôler, il en a besoin, il se sent "puissant". Pourtant, Ana ne se laisse pas mener par le bout du nez sans rien dire, défiant le séduisant jeune homme lorsqu'elle n'est pas d'accord avec lui.

Ce que je reproche à ce livre, c'est que les scènes érotiques sont peu nombreuses (après tout, c'est bien pour ça qu'on veut le lire, non?) et ne détailles pas assez l'univers SM.
Je passerais aussi sur l'absence total de style littéraire. Honnêtement, j'ai eu l'impression que l'auteure à écrit comme elle parlait, ce qui gâche un peu la lecture.

Toutefois, j'ai quand même hâte de lire le second tome, histoire de voir si ça évolue ou non.

Le proverbe de la semaine #2

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Lorsque les hommes travaillent ensemble, les montagnes se changent en or.
Proverbe chinois

lundi 14 janvier 2013

Et alors, ton accouchement?

Quand on me pose cette question, je me demande quoi répondre.
En général je reste vague, surtout pour les nullipares afin de ne pas les traumatiser. Pour les femmes que je connais, je suis un peu plus explicite.

J'avoue que ce n'était pas l'accouchement dont je rêvais et il m'a quelque peu traumatisé. Disons que je l'ai mal vécu et que, pour moi, ça a été un échec sur toute la ligne.

J'ai hésité à le mettre sur mon blog, pour ne pas effrayer celles qui n'ont pas encore eu d'enfant. Mais j'ai besoin d'en parler, de dire ce que j'ai ressentit, de me "libérer" de tout ça.

J'ai eu ma dernière visite chez la gynécologue le 22 octobre 2012 (pfiou, ça fait déjà loin!). Mini-Louve ne voulait toujours pas sortir (malgré qu'elle soit bien basse), bien au chaud dans mon gros ventre, mais tout allait bien, aucun soucis de placenta, de liquide amniotique ou de bébé. Mais comme le terme se rapprochait (c'était prévus pour le 24 octobre), elle m'a prescrit une surveillance toute les 48h pour voir où tout ça en était. Et, tant qu'à faire, autant commencer aujourd'hui.
Donc me voilà dans la salle d'observation (après avoir patienté plus d'une heure et demis) avec un monitoring. 45 minutes plus tard, on revient me chercher. Tout va bien, la puce est en pleine forme. Rendez-vous donc le 24.

Le 23 octobre ma belle-mère débarquait sur Lyon pour voir Mini-Louve. C'était prévus de longue date mais j'avoue que ça m'a un peu emmerdé. Bref.

Donc je retourne à la maternité (avec ma belle-mère (yipiii...) parce que le Loup bossait) le 24 octobre. Après une courte attente où ma belle-mère me disait qu'elle allait rester ici (dans la salle d'attente donc) si jamais j'accouchais parce qu'elle se voyait pas rester à l'appartement à tourner en rond, même si ça devait durer 16 heures ou plus (j'ai pris peur d'un coup, je vous avourais), j'ai le droit à un long monitoring, à une prise de tension et une analyse d'urine. Quand j'ai annoncé que mon terme était pour aujourd'hui, la sage-femme est allée téléphoner à ma gynéco pour savoir ce qu'on faisait. Résultat :
"Vous allez revenir ici ce soir avec toute vos affaires et on va vous déclencher.
-Hein? Pourquoi?
-Votre gynécologue m'a dit qu'attendre un jour de plus ne servirait à rien et que ça ferait pas venir le travail, donc on vous déclenche.
-Euh... Ok
-Il faudrait que vous soyez là pour 22h."

J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Je suis restée sous le choc un moment, sans pouvoir questionner sur le  pourquoi du comment, sans aucune pensée. On est rentrée à l'appartement, moi dans un état second, ma belle-mère qui me disait que c'était mieux ainsi. Et puis une idée tenace (et qui n'est pas encore partie) a germé dans mon esprit tordus : je ne suis pas capable de donner naissance à ma fille toute seule.
Cette idée ne m'a pas lâché d'une semelle. Je n'avais qu'une envie, c'était de pleurer, de me rouler en boule sous la couette et de ne plus en bouger. Mais il y avait la mère du Loup, alors j'ai pris sur moi, comme avant. Mais ça m'a rongé, je m'en suis voulus et impossible d'exprimer quoique se soit. Alors j'ai tout gardé pour moi, tout au fond, et j'ai sourie, fait comme si de rien n'était.
Le soir du 24, on prépare tous les bagages, on vérifie qu'il ne manque rien, on appelle le voisin et en avant.

Arrivé à la maternité, on nous installe dans une grande chambre et une sage-femme vient nous voir et nous explique le déroulement des opérations : à 23h monitoring d'une demi-heure, analyse d'urine et prise de tension, à 5h du matin monitoring et insertion du produit pour déclencher le travail.
Donc on s'installe, moi sur le lit, le Loup sur le fauteuil et on papote en attendant 23h. Ponctuelle, la sage-femme pousse la porte de la chambre. Après le pipi dans le petit pot, elle installe le monitoring et met en route la machine qui prendra ma tension. Tension à plus de 15. Une demie-heure plus tard, elle revient, m'enlève le bordel et repart, satisfaite par la puce, un peu moins par mes urines et ma tension.
On dort plus ou moins bien (surtout le Loup) et on se réveille à 4h30. Le Loup va chercher quelque chose à grignoter avant que la sage-femme ne vienne pour le monitoring.
4h45 installation du monitoring, 5h déclenchement (pas agréable du tout, un genre de truc râpeux qu'on m'insère), 5h15 premières contractions.

On m'a toujours dit que le déclenchement était toujours très douloureux. Et bien je veux bien les croire! PArce qu'en accouchement normal, quand c'est bébé qui décide, les contractions commencent doucement pour monter en puissance. Moi j'ai eu les fortes dès le début.

Après une demie-heure à gesticuler dans tous les sens, à vouloir me lever (mais je pouvais pas, j'avais encore le monitoring), on m'enlève enfin tout le barda et je saute sur mes pieds, soulagée de pouvoir marcher. Je ronds la poche des eaux (beaurk) et direction la salle d'accouchement.
Les douleurs sont atroces, j'ai la tête qui tourne et envie de vomir. Quand on me propose la péridurale, j'accepte. La douleur "m'isole" et je ne comprends pas ce qu'on attend de moi pour la péridurale. J'arrête pas de bouger et manque même de mordre une assistante à l'épaule (moi, sauvage? absolument pas!).
La péridurale enfin posée, on m'allonge et la douleur passe. Je sens toujours les contractions, mais j'arrive à les gérer. On m'installe à nouveau un monitoring (ce que ça peu être chiant à force) et on nous laisse tranquille.

Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi. D'autres accouchements ont lieux et la sage-femme ne revient qu'un peu plus tard. Elle est au téléphone et dit à la personne "le tracé ne me plait pas du tout. Elle tachycarde à 65". Grâce à Dr House, je sais ce que ça veut dire. Panique à bord. Qu'est-ce qu'il se passe? Est-ce que ma puce va bien? La sage-femme vient vers moi et me rassure un peu tout en me disant qu'il fallait faire vite. Euh, vite comment?

Elle met mes pieds dans les étriers (hum, super position!) et me fait un touché vaginal. Je suis à 4 cm. Mais ça va pas assez vite alors elle me fait passé à 10 cm en trois secondes et demie en me faisant pousser pendant une contraction. Elle me demande de pousser encore aux deux contractions suivante et secoue la tête. Mini-Louve ne vient pas.
Elle va chercher quelqu'un pour voir comment on fait. Et là, on voit débarqué un bonhomme d'une cinquantaine d'année, chemise à moitié ouverte, les cheveux en bataille. Euh... oui? (on a appris par la suite que c'était un gynéco qui dormait dans une salle à côté, qui n'était pas de garde et qui n'avait même pas commencer son service). En un coup d'oeil  il a vu ce qu'il se passait et il a pris les choses en mains.
Il a sortit la ventouse et la paire de ciseau (aïe), la sage-femme a installé un marche pied à côté de mon lit et en avant. J'ai donc poussé (en hurlant car la péri ne faisait plus vraiment effet) quand il me le disait. Lui était donc avec la ventouse et la sage-femme sur mon ventre à appuyer pour faire sortir la puce. Je me suis faite "engueulée" parce que je mettais plus d'énergie à hurler qu'à pousser (j'en ai même traumatisé les femmes qui attendaient leur tour dans les salles à côté). Finalement, j'ai fermé ma gueule et j'ai poussé. Et j'ai bien sentit la puce passé. Ils l'ont tout de suite prise et mise dans un drap (je n'ai vu que son dos). Le gynéco a demandé au Loup s'il voulait coupé le cordon. Il voulait pas mais le gynéco a insisté un peu et il l'a fait. Puis il est allé assister aux premiers soins pendant que j'expulsais le placenta et que le gynéco se préparait à me recoudre.

J'ai finis en larmes, aussi bien par l'épuisement que sur l'accouchement en lui-même. à regarder ma puce se faire peser et nettoyer. Le gynéco a exiger qu'on la mette sur moi pour me calmer et me "distraire" pendant qu'il me recousait.

J'ai dévoré cette puce, ce petit être, des yeux. Son regard était si beau, si pénétrant, si amoureux, comme pour dire "regarde, je suis là, c'est finis maintenant". J'étais heureuse et le Loup n'en menait pas large non plus.

Une fois recousue et les jambes redescendues, le gynéco est venue vers moi, a mit sa main sur mon épaule et m'a félicité du travail que j'avait fait et tout. ça m'a beaucoup touchée qu'il soit venue me dire ça.
On est resté les deux heures obligatoire dans la salle d'accouchement, moi pestant contre le cathéter et la lampe chauffante qui me gênait plus qu'autre chose, mon Loup à faire la navette entre dehors et ma chambre pour avertir tout le monde.

On est resté trois heures de plus dans la salle d'accouchement à attendre qu'une chambre se libère et soit préparée.

En tout et pour tout, l'accouchement aura duré une heure. Il aura été rapide et violent, limite barbare. Le Loup a géré comme un chef, me tenant l'épaule et me réconfortant.

Sur le coup, je n'ai pas réellement saisie l'ampleur de cet accouchement, mais avec le recul, je l'ai très mal vécu. Ce que j'ai aussi mal pris, c'est le déclenchement. Je ne comprends toujours pas. Mais je travail dessus, pour que je ne reste pas "traumatisée" par ça. 

Donc voilà, ma Mini-Louve est née le 25 octobre 2012 à 8h59. Elle pesait 3kg549, mesurait 48cm et est Scorpion ascendant Scorpion.

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lundi 7 janvier 2013

Tout recommencer

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Une nouvelle année, une nouvelle vie.


Nouvelle vie avec un petit être en plus dans la famille. Une petite boule de poils avec qui on doit composer, que l'on doit apprendre à connaître, à qui on doit faire attention.
Il est fini le temps de l’insouciance, où l'on pouvait tout décider sur un coup de tête, ne rien faire de la journée, rester juste ensemble, à deux.
Finis le temps où on pouvait sortir le soir, avoir une vie sociale. Maintenant on doit prévoir à l'avance, se préparer une heure à l'avance pour être sûr de partir à temps, se charger comme des baudets pour être sûr que notre boule de poil adorée ne manque de rien.
Finis le temps où nous comptions, même un minimum. Maintenant il n'y a d'yeux que pour ce petit être, fruit de notre amour. Nous ne comptons plus, nous n'existons presque plus. On ne prend de nos nouvelles uniquement après s'être assuré que ce nouvel arrivant se porte bien.

Nouvelle vie pour se construire à trois, pour faire des projets, pour devenir responsable.
Pour s'épanouir en regardant cette petite chose s'éveiller, sourire, rire, jouer, et se dire que c'est à nous, que c'est nous qui avons fait ce petit être merveilleux.
Pour apprendre à être rapide, à se dépêcher, à profiter de son sommeil pour faire ce qu'on doit faire.
Pour devenir gâteux devant ses sourires, ses risettes, ses grands yeux bleus si expressif.
Pour apprendre à être inquiet, à se remettre continuellement en question, à se demander ce qui serait le mieux pour elle. A avoir mal avec elle, à se sentir démunis devant ses pleurs, quand on ne peut rien pour la soulager.

Nouvelle vie pour changer, pour évoluer.
Pour se séparer des éléments perturbateurs, d'ami(e)s qui n'en sont pas, pour se concentrer sur ceux qui sont là pour nous, qui nous soutiennent, qui nous aiment. Pour prendre un peu plus de leurs nouvelles, pour ne pas attendre qu'ils fassent le premier pas.
Pour apprendre à faire des concessions, à prendre sur soi, à faire des choix, à s'imposer, à dire non.
Pour être un peu moins asociale, ne pas gâcher de nouvelles relations qui pourraient devenir des amitiés, aller un peu plus vers les autres et vaincre ma timidité.
Pour prendre les épreuves de la vie comme tremplin pour avancer, aller de l'avant, évoluer.
Pour arrêter de me poser mille questions avant de faire quelque chose.
Pour vivre, pour faire ce que j'ai envie, ce que je veux.


Oui, une nouvelle année commence et, avec elle, des changements qui s'imposent.

dimanche 6 janvier 2013

Le proverbe de la semaine #1



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Tant qu'un mot n'as pas été dit, tu es son maître. Dès l'instant où tu le prononces, tu deviens son esclave.

S.I. Gabriol

Changements

Bonjour tout le monde!

Je vous annonce les changements que ce blog va subir (à plus ou moins long terme).

Pour commencer, j'ai changer de pseudo et donc de nom de blog et son adresse. Ainsi "Une fille comme les autres" devient "Péripéties d'une maman débordée" en pseudo et "peripetiesdunemaman.blogspot.com" comme adresse de blog (et du coup, ma page Hellocoton change aussi).

Avec l'arrivée de Mini-Louve, je me rends compte qu'avoir du temps pour un blog c'est tendu, alors deux c'est même pas la peine d'y penser. Je vais donc fermer mon blog "Mère Louve" (et la page Hellocoton qui va avec) et rapatrier les articles qui y figurent. Ainsi la catégorie "Louveteau", devenue "Mini-Louve", va devenir un peu plus fournir.

Suite à ça, une nouvelle catégorie verra le jour : "Dans la tanière" qui racontera la vie de la famille canidé.

Une fois par semaine, le dimanche en général, sera publié un proverbe/une citation/dicton qui se mettront dans la catégorie "Le proverbe de la semaine).

La catégorie "Ce que j'ai lu" deviendra "Mes lectures" et sera un peu plus fournit qu'actuellement.

Le libellé "Je joue à..." va disparaître car honnêtement j'en vois pas vraiment l'utilité.

Je vais essayé de reprendre la catégorie "Mes p'tits blogs coup de coeur" qui ne paraîtront pas aussi souvent qu'avant.

Voilà les modifications apportés pour le moment. D'autres viendront peut-être un peu plus tard.

bon week-end!

vendredi 4 janvier 2013

Projets 2013

Je tiens à mettre par écrit (plus pour moi que pour vous, je l'admets) mes projets pour l'année 2013. Cette année je ne prends pas de résolutions mais me fixe des but, des projets, qui m'aideront à avancer.

Ainsi donc j'ai pour projet :

-Faire du tris dans mes connaissances/amis afin de ne plus être emmerdée par des cons (ça c'est en partit fait)
-Faire table rase du passé pour pouvoir avancer parce que bon, se lamanter ça va bien cinq minutes, mais faut savoir passer outre
-Être un peu moins asociale pour ne pas gâcher des rencontres qui pourraient devenir amicales
-M'exprimer un peu plus au lieu de tout garder pour moi
-M'investir vraiment dans ce que je fais et arrêter de dire que je suis nulle, que je sers à rien etc...
-Faire ce que j'aime peu importe ce que pense les gens
-Avancer enfin dans mon bouquin
-Réfléchir à faire un autre boulot (mais ça s'est pas gagné d'avance)

Voilà, je crois que j'ai fait le tour. ça fait quand même pas mal de travail au final mais je crois que c'est ce dont j'ai besoin. Changer, ne pas rester telle que je suis, aussi bien pour moi que pour ma Mini-Louve.

mardi 1 janvier 2013

Que s'est-il passé...

pendant ces longs mois d'absence?

Le plus important, la naissance de Mini-Louve! Et oui, ma p'tite Louve est née le 25/10 à 8h59 (précis, hein?). Elle pesait 3,549 kg et mesurais 48 cm. Un beau bébé comme on dit par chez moi. Bon, l'accouchement n'a pas été très facile, mais au final tout le monde va bien et c'est l'essentiel!

Ensuite, à peine une semaine après la naissance de notre puce, le Loup a été licencié. Ouais, comme ça, pour des motifs plus que douteux. Il est donc au chômage depuis aujourd'hui (mais petite vengeance, sa boite coule!). Autant vous dire que c'est pas vraiment la joie. Mais heureusement qu'il y a les risettes de Mini-Louve!

Après on a eu plein de monde qui sont venue à la maison! Disons qu'on se lâche après avoir passé 7 ans sans inviter personne! Mais bon, on venait surtout voir la puce, hein. Parce que quand t'es parents, ben tu comptes plus vraiment. Donc on a eu la mère du Loup du 24/10 au 30/10, ma mère la semaine d'après et les week-end ont tous été pris ou presque.

Ensuite, il y a eu les fêtes, avec la belle-famille et la mienne réunie. Là aussi ça a pas été de la tarte. Surtout pour la puce qui a vu énormément de monde sur quatre jours (le 23 mon anniversaire, le 24 le réveillon avec la famille du Loup et un pote, le 25 Noël avec ma famille et celle du Loup et le 26 pour le "baptême" de la puce). Du coup ça l'a complètement perturbé.

Voilà, après tout ça je trouve enfin le temps de revenir ici. Bon, je ne promets pas des publications tous les jours, mais je ferais au mieux (et selon ma puce qui ne nous laisse pas vraiment vivre en ce moment)