ça fait un moment que je ne vous ai pas mis un livre. Non pas que j'ai arrêté de lire, loin de là, mais j'avoue avoir eu une flemme grandissante à l'idée de vous parler des nombreux bouquins que j'avale dans le mois.
Et puis en général, ils sont pas trop géniaux donc je vois pas spécialement l'intérêt d'en parler.
Mais là, je suis tombée sur un bouquin vraiment chouette, super bien écrit et qui nous fait prendre conscience de certaines choses.
C'est l'histoire d'un homme, Colin Beavan, qui décide, pendant un an, de n'avoir aucun impact écologique, de réduire au maximum son empreinte environnementale.
Pourquoi fait-il ça? Parce qu'il se rend compte qu'on court à la catastrophe si on ne change pas nos habitudes, notre façon de consommer, de vivre.
Et donc, ce livre raconte son aventure, ses doutes et comment il s'organise pour arriver à ses fins.
Bon, lui il pousse le truc à l'extrême, allant jusqu'à couper l'électricité. Mais je trouve que ce bouquin nous fait réfléchir sur notre façon de consommer, de voir la vie et d’appréhender l'écologie.
L'auteur n'est absolument pas moralisateur, il nous explique juste comme il fait, ce qu'on pourrait faire, ce qu'on pourrait changer. Il ne se targue pas d'avoir la science infuse, de détenir la solution miracle. Il se contente juste de nous décrire son expérience et ses réflexions issues de ses recherches.
Aujourd'hui, coup de gueule contre les pubs et notre société de consommation.
Oui, ces foutus pubs qu'on nous ressert à toutes les sauces, à tous les films (l'autre fois, en 2h30 de film TV, on a eu 3 coupures pubs, à 1/2h d'intervalle) , au ciné (là t'en a bien pour 10 minutes), à la TV, sur le net, dehors, à chaque coin de rue, dans chaque magasin, chaque centre commercial. Il manque plus qu'à en fourrer dans les bouquins et c'est bon, y'en aurait de partout.
Des pubs pour quoi?
Des pubs qui nous font culpabiliser, qui nous disent
"non mais regardez-vous, vous êtes moches! Voyez ce mannequin, elle/il est belle/beau parce qu'elle/il utilise notre produit. Achetez et vous verrez, vous serez aussi belle/beau qu'elle/lui."
Des pub pour nous dire
"vous avez vu vos cheveux? Ils sont ternes, mous, cassant, moches, secs... Mais faites quelques chose!! Regardez, on a fait une jolie gamme de coloration, bien brillante, qui vous rendra belle".
Parce que si on met pas ta foutue colo de merde, on ressemble à rien, nos cheveux sont moches? Merci bien mais je préfère garder mes cheveux tels quels que de les bousiller avec un truc bien chimique qui me les rendra sec, fourchus, cassant et abîmé dès la première application.
Sans compter que la couleur va passer, que ça va devenir bien laid et que je devrais la recommencer dans 15 jours/3 semaines si je veux ressembler à quelque chose. Et vu le prix de ta couleur (en moyenne 10€), je préfère m'acheter autre chose de plus utile. Sans compter qu'elle me rendra chauve et cancéreuse dans 20 ans.
Des pubs qui nous disent "Mais vous vieillissez! Vite, vite, restez jeune et barbouillez vous la tronche de crème anti-rides qui retire la peau et vous fait 20 ans de moins".
Parce qu'il faut pas vieillir. Non non, c'est pas bien. Faut pas que le passage du temps nous marque. C'est mauvais pour la santé. Mais bordel, c'est la nature, c'est la vie! Je préfère 100 fois avoir des rides que de me mettre un truc bourré de silicones, de produits chimiques en tout genre qui me feront ressembler à rien à force d'en mettre. Alors je préfère paraître vieille que de me cogner à acheter un pot à 20€ qui me fera ressembler à un monstre à 70 balais.
Sans compter que les hommes aussi sont touchés par cette merveilleuse crème anti-ride. Les hommes franchement! Enfin perso, je vois un homme se tartiner de crème anti-ride, mais je rigole.
Des pubs qui nous disent
"Vous êtes rondes? Mais ça va pas du tout! Regardez cette crème surprenante! Elle vous fera perdre deux tours de cuisses en 20 jours sans que vous ayez rien à faire! C'est-y pas magique! Non parce que ne pas rentrer dans un 36/38, c'est la loose quand même".
Et donc si on aime (ou à défaut on supporte) nos bourrelets, nos rondeurs de femmes, on est hors norme c'est ça? On est des faibles qui font rien qu'à s'empiffrer? On devrait toutes se ressembler, toutes rentrer dans du 36 facilement? Et puis quoi encore?
Ils nous montrent de joulies mâdames bien chouettes, retouchées pour les magasines (et je soupçonne que c'est aussi le cas pour les pubs vidéos), qui nous font complexer à mort sur notre corps, nos bourrelets, notre taille 42. Ces même mâdames qui vont se faire lifter, liposucer et retoucher de tous les côtés je sais pas combien de fois par an. Des crèmes qui coûtent un bras (de 15 à 40€) dont je doute de l'efficacité.
Et oui mesdames, il faut avoir une taille de guêpe à notre époque.
Oui, toutes ces pubs (et j'en ai passé parce que j'aurais pu m'étendre un très long moment sur le sujet) qui nous disent d'acheter tel ou tel produit parce qu'il est miraculeux, qu'il nous rendra plus belle, plus jeune.
Mais bordel, on a pas le droit de nous aimer comme on est? Doit-on, pour être bien dans sa peau, se ruiner en cosmétiques en tout genre? Pourquoi on doit subir tous les jours, toutes les demis heures (voire plus), des pubs qui nous disent qu'on est moche, qu'on a de la cellulite, qu'on vieillit, qu'on est grosse...?
Moi, ça me gonfle de voir ça. ça me saoule parce que ça nous fait complexer à mort pour que dalle en fait.
Quand je vois des gamines de 14/15 ans acheté des pilules amincissantes parce qu'elles se trouvent trop grosses (alors qu'elles rentrent facile dans du 34/36), ça me fout la gerbe.
Quand je vois des gamines qui sont un peu rondes se rendent malades pour ressembler aux autres, pour arrêter de se faire emmerder, ça me rend folle.
Quand je vois le nombre de femmes qui claquent des fortunes pas possible pour cacher leurs quelques rides, pour paraître plus jeune, ça me fout en rogne.
Quand je vois des mamies aller toutes semaines se refaire leur colo alors qu'elels ont presque plus un tif sur le crâne, ça me choque.
Parce que oui, dans cette foutues société de consommation qu'est la notre, faut ressembler aux tops model, faut pas avoir de rondeurs, faut pas vieillir. Faut rentrer dans le moule. Et pour ça, on fait tout pour nous culpabiliser, nous faire remarquer nos moindre défaut.
Et pour rentrer dans le moule, être bien comme il faut, faut consommer, acheter ces produits, parce qu'il y a qu'eux pour nous rendre belles.
Et bien souvent, ces produits miracles marchent pas. Et je vous raconte même pas ce qu'il y a dedans, vous prendriez peur.
Oui, dans notre société, c'est l'apparence qui compte, pas la personne en elle-même.
Je finirais sur cette phrase, que Renaud chante dans sa chanson Lolito Lolita (album A la belle de mai),
"Travailles, consommes et tais-toi et le ciel t’appartiendra".
Cet article n'est en aucun cas sponsorisé et ce n'est que mon avis perso qui est écrit.
Et oui, comme d'habitude j'ai mis le temps, mais j'y suis enfin arrivée.
A quoi me demanderez-vous?
A me rendre compte qu'au final L ben c'est peut-être pas une amie comme il me faut.
L'idée a germé y'a un moment déjà, mais je voulais encore y croire, m'accrocher, me dire qu'au final c'était peut-être qu'une mauvaise passe, un mauvais moment.
Mais je me voilais la face, je me bouchais les yeux et voulais rien entendre.
Petit à petit l'idée à fait son chemin. J'ai regardé les choses avec recul. J'ai analysé son comportement envers moi depuis ce qu'il s'est passé y'a un an et demis à peu près.
Oui j'avais abusé, je le reconnais. Oui elle a bien fait de me mettre un coup de pied au cul pour que je me bouge.
Mais elle m'avait enfoncée, noyée sous des mots blessants, affreux, de fausses accusations par rapport au Loup. Elle m'avait minée, jetée à bas, prête à me donner le coup de grâce.
Mais elle l'a pas fait. Elle s'est contenter de me laisser là, à mariner dans ma merde, mon désespoir le plus profond, ma peur. Elle s'est contenté de regarder mon agonie sans même songer à m'épauler pour m'aider à me relever, à me soutenir, à me faire réfléchir autrement.
Le soutient, je l'ai eu de l'homme qu'elle critiquait, qu'elle avait affublé de tous les noms. De celui qui ne m'aimait pas, qui me trompait, me violait, me battait, me séquestrait.
Oui, la personne qui m'a soutenue, m'a aidé à me relever en mettant ses doutes, ses peurs, ses angoisses au second plan, c'est mon Loup.
Parce que lui aussi a morflé pendant cette période. A me voir proche du suicide, à me voir déprimer, pleurer pour un rien, remplis de doutes envers lui, envers moi. A se voir insulté, bafoué, à voir sa famille mise à mort par des mots assassins, il s'en ai fallut de peu pour qu'il me quitte. Mais il s'est accroché, il a cru en moi.
Elle ne m'a pas aidé sur ce coup là. Elle a planté les graines et à regardé ce qu'il en ressortait. Les seules manifestations, les seuls signes de vie, de "soutient" d'elle, durant cette période, ça a été un texto, deux semaines plus tard pour me dire (en gros, je me souviens plus exactement des termes) "te jettes pas dans la mer, hein. ça serait con", et d'autre, plus tard, pour me demander une dernière fois de laisser tomber le Loup.
C'est tout. Rien de plus, silence radio pendant des semaines.
Depuis, quelque chose s'est brisé.
Oui je voulais y croire, encore. On arrivait à avoir quelques échanges sympathiques, mais je restais distante. Je mettais des barrières, ne dévoilant rien qui puisse se retourner contre le Loup.
Puis on s'est fiancé. Un grand moment. Mais j'ai hésité à l'invité. Elle avait quelque chose de prévu et ne serait pas venu, je le sais. J'ai même demandé à mon psy si je devais lui dire ou pas, de peur de sa réaction.
"Chat échaudé craint l'eau froide" comme on dit.
Et puis nos échanges se sont limités à des banalités, des faits sans importances. Elle a su trouvé d'autres filles pour parler, pour faire sa vie. Mai j'ai retrouvé Poopine.
Maintenant elle a d'autres personnes, plus proches, prêtent à répondre à ses demandes, prêtent à faire je sais pas combien de bornes pour la voir.
Et puis il y a eu deux semaines j'en ai eu marre. J'ai décidé de lui dire que bon, ça commençait à me gonfler sévère. Aucunes nouvelles "sérieuses", ce que je sais d'elle je le lis sur le forum ou sur son blog. Donc bon, ça va bien cinq minutes mais faut pas me prendre pour une truffe (pour rappel)
ça a eu son effet. Un temps.
Elle m'a dit les soucis qu'elle avait avec son homme et j'ai essayé de l'aidé du mieux que je pouvais.
Puis c'est redevenus comme avant. Quelques textos "banaux", de ceux auxquels tu réponds pas parce que tu vois pas quoi répondre.
Ce matin elle m'a dit qu'elle allait largué son mec. Elle l'a fait.
Et je sais pas pourquoi, mais ça m'a gonflé sévère. Déjà depuis ce week-end elle en parlait sur le forum, se faisant passer par une victime. Mais moi, avant de dire si oui ou non son mec est un connard fini, j'aimerais avoir sa version à lui (sauf que j'ai pas son numéro, donc je saurais jamais). Parce qu'elle est très forte pour tourner la situation à son avantage, dire ce qu'il faut pour être écoutée, soutenue.
Hier elle se vantait de pas lui dire qu'elle avait passé son week-end avec des potes à se bourrer la gueule parce qu'il le prendrait très mal. Et elle lui reproche de pas rentrer parce qu'il préfère jouer au poker avec ses potes (je la comprends un peu, mais lui au moins il ment pas).
Et du coup, ce matin j'ai craqué. Quand elle m'a dit que c'était fait, qu'elle a largué son mec, je lui est répondus "Ben au moins tu seras libre de faire ce que tu veux sans plus te soucier de lui".
Elle a pas répondus et franchement je m'en cogne royalement. Cette fille n'est plus pour moi. ça me fait mal de le dire mais c'est comme ça, c'est la vie.
Je ne ressens plus rien pour elle. Point.
A tel point qu'elle est la seule à ne pas être au courant pour Louveteau.
Depuis mon coup de gueule, L m'envoie régulièrement des messages pour me dire comment ça va, me parler de sa vie.
Hier donc, elle m'envoie un message en me disant qu'avec son homme ça va pas. Il sait pas s'il l'aime encore ou pas et il a pris ses affaires et est partit pour réfléchir.
En lisant son message, je me suis réjouie. J'ai rigolé et je me suis dis "bien fait pour elle". J'étais heureuse de ce qu'il lui arrive.
J'ai faillit lui envoyer un message méchant, gratuit, lui disant qu'au moins elle voit que c'est un être humain qui a des sentiments et pas un animal qui doit rappliquer dès qu'elle le siffle.
Apparemment elle allait pas bien cet hiver (comme tous les hivers) et elle voulait son homme tous les soirs. Sauf que lui il bosse à 30 min/1h de chez eux, pis il voulait rester avec ses potes et pas spécialement rentrer pour entendre sa femme se plaindre, et encore pas longtemps puisqu'elle se couchait à peine il rentrait.
Bref, j'ai faillit lui demander si elle, elle s'était demandé si lui allait bien, si il avait pas de problèmes, de soucis, si elle s'était posé la question de savoir comment il allait au lieu de se plaindre tout le temps.
Finalement je lui ai envoyé un "courage" bateau, passe partout.
Mais voilà, je me suis sentie mal. Être heureuse de sa situation, c'est pas normal. Je m'en suis voulue et pourtant je ne change pas de point de vue. C'est bien fait pour elle.
Mais ça la fera pas réfléchir, elle apprendra pas de ces erreurs.
Je suis horrible de dire ça dans cette situation...
C'est ce que j'ai ressentit ce matin en me levant. Je vous explique (attention, c'est du lourd!)
Vers la fin de ma nuit, je rêve que Rammstein vient chez nous (allez savoir ce qu'ils venaient foutre là, mais bon) et on commence à papoter avec eux, comme si c'était naturel.
Puis à un moment je me lève du canapé et m'étire juste devant le bar. Là Till (le chanteur) me saute dessus et me viole sous les yeux du Loup qui ne peut rien faire puisque les autres membres du groupe le retiennent.
Ensuite je me retrouve dans la douche, recroquevillée à pleurer tout ce que je pouvais. Ma mère arrive pour me rassurer. En fond j'entends les hurlements du Loup (je sais pas ce qu'ils lui faisaient, mais ça devait pas être joyeux).
Le rêve continue dans une autre voie, où je me retrouve à bosser chez Carouf'. J'apprends qu'on m'a changé de rayon parce que j'ai pas été là pour me défendre. Je me retrouve donc à mettre du beurre en rayon. Mais après ce qu'il s'était passé (mon viol donc) j'en avais rien à foutre.
Là dessus, mon réveil sonne et je me lève un peu dans les choux, un peu perdue et perplexe face à ce rêve.
En allant aux toilettes, je passe devant le Loup qui ouvre les yeux et m'attrape assez violemment et commence à m'embrasser et peloter. Puis il s'arrête perplexe pour engager le dialogue.
"ça va pas déranger ton officiel?
-Hein?
-Ben t'as bien un officiel.
-Oui, c'est toi.
-Non, c'est pas moi. C'est ton officiel.
-Gné?
-Ben oui, t'as bien un officiel.
-Ben oui, toi.
-Mais non. t'es bien jhvhb (j'ai pas compris ce qu'il m'a dit)?
-Heu... oui.
-Donc t'as un officiel.
-Si tu veux."
Je me suis demandé si j'avais pas changé de dimension dans la nuit. ça fout quand même la trouille, un peu.
Mais bon, à midi j'ai eu l'explication.
En fait le Loup rêvait que tout le monde fantasmait sur moi et on m'avait donc fait en hologramme, en IV (intelligence virtuelle) et en IA (intelligence artificielle). Et donc il me demandait si j'étais l'IV, l'IA ou l'Originale.
Remarquez, lui aussi a fait des rêves bien costaux cette nuit d'après ce qu'il m'a dit.
Notamment un où apparemment je le quittais parce qu'on avait pas pu se marier. Je suis donc partie avec un autre alors que j'étais enceinte de lui et je l'avais invité à notre mariage.
Je vous rassure, on a rien pris de louche avant de se coucher!
Première grossesse donc pour moi et premiers effets.
Les nausées déjà. Heureusement je ne les ai pas trop fortes et je n'ai pas vomis depuis le début. Mais bon, c'est pas agréable d'être barbouillée tout le temps. Il ne faut pas que je mange trop gras, trop lourd ou trop tout simplement sous peine d'avoir envie de tout rendre. Mais si je ne mange pas quand j'ai faim, j'ai des aigreurs d'estomac qui me donnent envie de vomir. Sans compter le régime alimentaire strict que je dois suivre et donc le bordel qui s'en suit quand on est invité chez des amis ("pour le repas? Alors pas de poisson cru, de la viande bien cuite, pas d'aliment à base de lait cru, les légumes crus bien lavé. Je crois que c'est tout")
Les maux de ventres. Au début j'avais tout le temps mal au ventre, comme si j'avais mes règles. Petit moment de panique et appel du médecin. C'est rien, juste l'utérus qui se met en place. Mais c'est pas agréable et j'ai toujours peur que ça devienne plus grave. Mais non, c'est juste Louveteau qui prend ça place.
La fatigue. Je suis épuisée. Je dors tout le temps, j'ai du mal à me lever le matin, du mal à rester concentrer au boulot, du mal à bosser tout simplement. Je vie au ralentit et ne passe pas une journée sans faire de sieste. Le moindre effort un peu violent m'épuise, me mets à bout de souffle. Même faire mes 10 km hebdomadaire me fout à plat. Et pourtant j'en fait plus pendant mon boulot! Bref, je suis ralentie. Mais bon, à ce qu'il paraît ça ira mieux au troisième mois.
Les seins. Qui me font un mal de chien à tel point que dormir sur le ventre est devenue une torture. Le moindre coup, le moindre heurt me fait mal. Je ne parle même pas des démangeaisons qui me rendent folle, ni des soutient-gorges que je dois changer et qui me font mal.
La peur. Je ne suis pas tranquille. J'ai toujours peur d'une fausse couche, de manger un truc qui faut pas, de faire un faux mouvement qui faudrait pas... Je suis pas immunisé à la toxoplasmose et j'ai deux chats (dont un très câlin). Du coup je leur fais plus de bisous, j'évite de les caresser et quand je le fais je me lave les mains après.
Les soins. Je suis toujours malade mais les médicaments me sont interdit (pour la plus part). Je ne sais donc pas trop comment soigner ce foutus rhume. Peut-être l'homéopathie puisque j'ai le droit à que ça. Heureusement que j'ai le droit à la Ventoline!
Le bordel administratif. J'ai maintenant le plaisir de connaître les joies de l'administration. Je veux m'inscrire à la maternité, parce qu'il faut s'y prendre vachement à l'avance, et ben les inscriptions se font du lundi au jeudi de 9h à 11h30! Sachant que je rentre rarement chez moi avant 11h15, je fais comment, hein?
Bref, que du bonheur pour l'instant! J'espère que ça va passer un peu parce que je sais pas dans quel état je vais finir!
Mais je suis quand même heureuse de porter mon Louveteau!
ça y est, le Loup a eu son entretient avec sa chef (qu'il a jamais vu parce que son patron a pas eu les couilles de l'affronter en face dès le début).
Donc après un entretient houleux, à base de menaces à mots couverts, d'énervement des deux côtés, il a son motif de renvois.
Officiellement incompatibilité d'humeur (je savais même pas que c'était un motif de licenciement), officieusement manque de rentabilité (en attendant, des conneries, il en a évité).
Bref, l'entretient c'est assez mal passé ("on fait pas dans le social ici" aurait dis sa patronne) et il est prêt, si le motif n'est pas valable, à aller plus loin, malgré la menace à moitié dissimulé de sa patronne (en gros, "traînes-nous au Prudomme, on a les moyens de riposter").
Donc là on va se renseigner pour voir si le motif est valable (dommage qu'aucun représentant n'ai pu venir) et s'il ne l'est pas, on ira en justice.
Aujourd'hui, je sais pas, j'avais envie de faire une quiche lorraine.
Donc me voilà à téléphoner à ma mère pour savoir les ingrédients (c'est que j'en ai jamais fait!) et à les acheter.
Ensuite donc je fait une recherche internet pour avoir une recette, de préférence simple (j'avais déjà une idée de comment faire mais je voulais pas me planter).
Donc ma recette :
1 pâte feuilletée
3 oeufs
20cL de crème épaisse
150g de lardons
1 oignon
Temps de préparation : 45 minutes
J'ai préchauffé mon four (mais je sais pas à combien puisque j'ai pas de thermostat) pendant toute la préparation des autres ingrédients.
J'ai épluché et couper mon oignon avant de le mettre dans la poêle bien chaude avec un filet d'huile d'olive. Je les ai laissé doucement fondre et caramélisés pendant que je battais les oeufs en omelette avant d'incorporer la crème.
Une fois le mélange prêt, j'ai mis les lardons avec les oignons et les ai laissé cuire un peu.
Une fois bien cuit, j'ai égoutté les lardons et l'oignon dans une passoire pour enlever un peu le gras avant de les mélanger aux oeufs et à la crème.
J'ai déroulé la pâte dans le moule (j'ai pris un moule à tarte) avant de la piquer avec une fourchette et de mettre la préparation dedans.
J'ai enfourné le tout dans le four pendant 25 minutes.
Voilà le résultat
Notes pour plus tard :
Mettre le moule (souple) sur la grille sinon c'est la merde parce que ça coule de partout
Et le four a encore cramé le dessous mais à bien cuit le dessus (oui, j'y arrive pas avec ce four, trop bas il brûle tout, trop haut, c'est le dessus et au milieu c'est le dessous).
En tout cas, pour un premier essais, elle est plutôt bonne!
On a discuté avec le Loup hier et on a conclus que 2012 serait l'année du changement.
Déjà, il y a moi et Louveteau qui pousse. Un sacré changement! Avoir un p'tit bout à la maison va bien nous changer.
Ensuite, le Loup, qui se fait virer. Un mal pour un bien sans doute. Il va pouvoir changer de boite, trouver autre chose.
Mais le Loup change aussi radicalement (bien plus que moi). Et oui, depuis qu'il sait que je suis enceinte, il a décidé d'arrêté de fumer! J'avoue que je suis bien contente de cette décision, 7 ans que j'attends ça!
Mais bon, c'est (enfin c'était) un gros fumeur. 20 ans qu'il fume et 15 ans qu'il en est à un paquet par jour. Alors un arrêt brutal est compliqué. Mais il y a mit beaucoup de volonté, notamment par le fait de ne pas avoir racheté de paquet avant son rendez-vous chez le médecin.
Il a finis hier soir les 4 cigarettes qu'il lui restait (il m'a quand même avoué avoir fumer ses mégots une dernière fois) et ce matin il a mis son premier patch (il en a pour trois mois).
Il a du mal, mais on essaye de surmonter ça à deux (c'est lui qui fait le plus gros du boulot, mais je pense qu'un soutient psychologique n'est pas superflus). J'espère qu'on y arrivera.
On veut aussi changer d'appartement, que se soit en location (plus abordable avec le Louveteau qui arrive) ou en achat.
Mais avant ça, ranger ce qui nous sert d'appartement. On a plus le choix maintenant.
Bref, une année bien remplie en perspective mais qui nous fera avancer à grand pas.
Comme je vous l'ai dit hier, j'ai reçus un message de L. J'ai mit un moment avant de lui répondre, histoire de mûrir ma réponse, de réfléchir à tout ça.
L'échange a été assez bref et assez prévisible. Des phrases bateaux, déjà vues, sans grande conviction.
Des phrases faites pour "me retenir", mais qui ne font pas avancer le débat. Des phrases que j'ai lu et entendu trop de fois.
Je vais vous retranscrire ici notre échange (en bleu mes impressions sur ses réponses et j'ai volontairement caché les noms cités).
L : Comment tu vas?
L, 7h plus tard : Tu fais la gueule? T'es morte?
Moi, 1h30 plus tard : Non non, j'avais mis mon portable en vibreur et oublié dans mon blouson. Ben ça va, juste un peu refroidis par certaines phrases que je lis sur le forum.
L : Lesquelles?
Moi : "J'ai personne avec qui discuter" par exemple. Je t'avoue que ça fait mal de lire ça sachant que les seuls textos que tu m'envoies sont pour me parler de ton chien et que les seules vrais nouvelles de toi je les lis sur le forum. Je me demande ce qu'est en train de devenir notre amitié...
L : Quand je disais ça, c'était dans le sens discuter en face à face... (mouais, en attendant, d'après ce qu'elle disait, elle avait passé la soirée à discuter avec une fille et elle rencontre pas mal de gens de ce forum avec qui elle discute plutôt bien) J'ai eu ma mère au téléphone pendant 2h aujourd'hui, j'en suis sortie en panique, sans raison. Même mes patrons je les appelle plus, ça me terrifie. (elle a quand même appelé une fille de ce forum pour savoir pourquoi elle venait plus et quand est-ce qu'elle revenait, donc bon, j'y crois pas trop)Excuses-moi, je pense à toi tous les jours, mais je me ferme dans ma bulle de vaches... C'est un cercle vicieux. (on va dire ça comme ça, hein)
Moi : Je me pose juste des questions c'est tout, vu que tu m'a l'air plus proche de cette fille que de moi.
L : Ben pas tellement pourtant. (en attendant elle passe ses soirées sur msn avec elle, lui envoie des textos et des mails dès que ça va pas ou pour lui parler de ses problèmes, donc j'ai du mal à y croire)
Moi : C'était juste une impression.
Enfin bref, je n'ai pas été très violente, contrairement à ce que me conseillait le Loup, mais je pense avoir été assez claire, enfin en partie.
Je ne lui ai pas tout dis, loin de là, mais je pense lui avoir bien fait comprendre que je ne suis plus celle vers qui elle peut se tourner quand elle a plus personne pour discuter, qu'elle s'emmerde.
Je ne l'ai pas rembarré, juste dis ce que je pensais. Je n'arrive pas encore à franchir le pas pour tout mettre à plat.
Et c'est mon Loup qui, après m'avoir écouté, écouté les réponses que je voulais lui envoyé, m'a conseillé d'être franche. S'il n'avait pas été là, j'aurais réagis comme d'habitude, en ne disant rien.
Bizarrement je me sens un peu mieux, mais tout n'est pas encore sortit.
Je ne sais pas si ça va changer quelque chose, mais j'espère que ça la fera réfléchir.
En attendant, j'ai fais un premier pas et j'espère que les autres suivront, qu'ils viennent ou non de moi.
J'ai toujours tendance à suivre mes rêves, lorsqu'ils touchent à des soucis, des situations bien réels.
Cette nuit donc j'ai rêvé de L.
En gros, elle m'appelais pour me demander comment ça allait. Je lui ai sortis ses quatre vérités sans vraiment prendre de gants. Je lui ai dis que j'étais pas la bouche trou de service, que si c'est pour me dire que son chien ou ses vaches ont fait telle ou telle chose, j'en avait franchement rien à foutre. Je lui ai demandé si vraiment elle s'intéressait à moi ou si c'était pour rebondir sur elle. Et que de toute façon, à quoi ça servait que je lui réponde puisque, hormis sur le forum, j'ai pas de nouvelles d'elles.
Bref, je lui ai dis tout ce que j'avais sur le coeur.
Elle m'a écouté sans rien dire, sans m'interrompre. Puis elle a essayé une réponse mais elle n'a pas pu aligner trois mots, tellement elle pleurait. Elle m'a juste dis qu'elle me rappellerais.
Je me suis tournée vers le Loup et lui ai demandé ce qu'il en pensait. Comme à son habitude, il m'a dit de la virer. Mais j'ai quand même voulus attendre son appel.
Le rêve s'est terminé sur ce sentiment d'attente.
Et à l'instant, je viens de recevoir un sms d'elle me demandant comment ça va.
Je me demande comment réagir et quoi lui répondre, si je lui réponds.
Mais je me pause des questions, vis à vis de ce blog et de son devenir en vu des évènements récent.
Je ne sais pas ce qu'il va devenir.
Estc-e que je le garde tel quel ou est-ce que je change? Est-ce qu'il va devenir un blog "maman", est-ce que je garde la ligne qu'il a en parlant un peu du louveteau ou est-ce que j'en crée un autre spécial pour lui?
C'est vrai que depuis la nouvelle, j'ai envie de parler que de ça, mais en même temps, je n'ai pas grand chose à raconter là dessus à part les désagréments du début de grossesse.
Je ne sais pas trop comment gérer tout ça, je ne sais pas quelle tournure donner à ce blog.
C'est pas long, mais un peu quand même. Après tout pourquoi je m'inquiéterais, je ne suis pas régulière.
Deux semaines.
Quelques douleurs, quelques maux, quelques signes.
Deux semaines.
Mercredi, poussée par le Loup, j'achète un test. Je me doute du résultat mais je n'y crois pas. Pas encore.
Mais j'attends jeudi, je suis en repos et le Loup sera là.
Jeudi.
Réveille rapide. Une grosse envie de faire pipi et c'est le premier pipi qui compte. J'attrape le test, un verre et hop, au toilette.
Le résultat ne c'est pas fait attendre, même pas besoin d'attendre les deux minutes.
Je ne réalise pas. Je prends le temps de tout bien ranger, de laver le verre, de remettre le capuchon et de sortir de la salle de bain.
Le loup est au taquet. Il me suit du regard, me traque. Je pose le test sur le bar et je m'assois à ses côtés. Je le regarde e lui dis doucement "Tu vas être papa".
Regards.
On est gêné, surpris. On réalise pas. Le silence s'installe puis ses yeux s'illuminent et un grand sourire éclaire son visage.
Je sais plus ce qu'on a dit mais on a pas vraiment réalisé. Je me rappelle lui avoir dit "on le garde, hein?". Mais il n'y avait pas lieu de débattre de ça. On le voulait, alors pas question d'avorter.
On a une demi-heure avant qu'il parte au boulot. On réalise toujours pas. On se sourit comme des niais, on sait pas quoi dire, on est un peu gêné.
En entrant dans la salle de bain, je l'entends dire aux chats "vous allez avoir un petit frère". Je souris, heureuse.
8h15, je téléphone au médecin. Rendez-vous à 18h30.
Je passe ma journée à dormir. Je suis épuisée et j'ai des nausées atroces.
On a appelé les amis parce qu'on ne tenait plus. Ils sont tous contents pour nous.
18h30, médecin.
On y va à deux, après tout on est tous les deux concernés.
Déjà, il nous demande si cette grossesse est désirée. On lui répond oui bien sur.
Puis il m'ausculte, me palpe le col pour voir où j'en suis, me pèse, prend ma tension. Il me dit aussi l'arrivé théorique du louveteau. ça serait pour le 24 octobre.
Il m'a donné une prise de sang à faire avec tous pleins de trucs à vérifié.
On rentre à la caverne, heureux et sur un petit nuage.
"petite maman", mon nouveau surnom du Loup.
On ne réalise toujours pas. On a du mal à s'en rendre compte.
Et aujourd'hui je suis allée faire la prise de sang pour confirmer. Pour les autres choses je dois être à jeun.
J'ai hâte j'avoue.
Mais j'ai quand même un peu de mal.
Je suis épuisée, j'ai pas mal de nausées, j'ai mal au ventre, j'arrive plus trop à manger. C'est la joie quoi.
