mercredi 26 octobre 2011

La colère et puis...

J'arrive dans une nouvelle phase au boulot.

Une phase violente et ignoble.

Une phase de dégoût et de haine.

Ce matin, comme tous les matins depuis quelques temps déjà, je me lève avec une boule au ventre.
J'ai pas envie d'y aller. Je ne me sens pas bien au boulot. J'ai perdu l'envie d'y aller, j'ai perdu le sentiment d'être contente d'aller bosser, de faire quelque chose de mes journées.

Non, j'ai plus du tout envie d'y aller.

Mais il le faut bien. Faut manger à la fin du mois et y'a les factures aussi.

Je ne suis pas du genre à m'arrêter pour pas grand chose (de toute façon, mon psy voudrait pas m'arrêter). Alors j'y vais, à reculons, mais j'y vais quand même.

Mais je pars toujours en retard (quoique je fasse), ce qui m'oblige à accélérer sur la route (110 au lieu de 90), à être dangereuse pour moi aussi bien que pour les autres.

Ce matin en arrivant, la boule que j'avais dans le ventre s'est manifesté un peu plus. J'avais envie de vomir, j'étais pas bien.

Quand j'ai vu mes collègues dans le rayon, une bouffée de haine, de colère et de dégoût est montée en moi. J'avais qu'une envie, celle de leur éclaté la tête dans le rayon. Avec leur sourires d'ange, leur réflexions à deux balles, leur ignorance à mon égard. Bref, un tout.

J'ai rien dis, non. ça aurait servis à rien, sinon à me faire du tort. Mais j'en pensais pas moins.

Je n'ai pas été rapide aujourd'hui, j'ai presque pris mon temps. J'arrivais pas à avoir mon rythme habituel. Non, je ne me sentais pas la force.

Et cette boule, toujours.

J'ai finis la journée emmurée dans mon silence, à consentir de lâcher trois mots quand on me posait une question. Je leur ai même pas dit au revoir. De toute façon, ils en ont rien à carrer.

Mon chef est pas là pendant une semaine et demis, il est en vacances. La seconde n'est pas là la semaine prochaine. Donc aucune autorité "supérieur" la semaine prochaine.

Je sais ce que ça va être, comment ça va se passer.

Je veux pas y aller.

4 commentaires:

  1. Tu as parlé à ton psy de cette haine que tu ressens, de cette colère. Il faut que tu t'en libères... Bisous ;)

    RépondreSupprimer
  2. En fait, j'ai appris certaines choses hier qui m'ont mise hors de moi. Donc je sais d'où cette colère/haine vient.
    Mais bon, là on commence les vacances et je vais pas voir mon psy avant un moment.
    Je ne manquerais pas de lui en parler.

    RépondreSupprimer
  3. Ma pauvre! Quelle horreur d'être obligée d'aller dans un endroit, passer tes journées, donner ton énergie là où on ne te traite pas bien, où tu n'es pas heureuse et pire, qui te rend si mal.
    Je pense que tu as atteint un point de non-retour, peut-être serait-il temps de chercher un autre poste?
    Courage

    RépondreSupprimer
  4. C'est ce que j'espère, changer de poste. Mais pour ça, il me faut attendre la réponse d'une collègue (que je remplacerais si elle part).
    Pour l'instant, j ene peux rien faire d'autre qu'attendre
    Merci!

    RépondreSupprimer