mardi 6 décembre 2011

coup de nerfs

Aujourd'hui, je suis fière de moi. mais en même temps, pas trop non plus.
Je vous explique.

Je porte des mitaines au boulot, histoire qu'avant de commencer à mettre en rayon (où là je mets mes gants) je me pèle pas trop les mains, tout en gardant une liberté de doigts qui me permet de saisir correctement les cartons, ce qui n'est pas le cas avec les gants.
Donc ces mitaines, je les garde jusqu'à ce que j'arrive chez moi (et puis j'adore ça, les mitaine!).

Au boulot, j'ai un mec plutôt lourd, à la limite du con pas finis, qui vanne tout le monde sur tout et n'importe quoi pour faire chier son monde.
Exemple : je rangeais les palettes de stock dans la réserve pour débarrasser le rayon et je savais pas qu'il rentrait du lait, vu qu'il était pas dans la réserve. Et j'ai eu le malheur de poser une palette où il fallait et il m'a traité de tous les noms d'oiseaux avant de me poser la palette de lait en plein milieu de la réserve et démerdes-toi cocotte.

Une fois cette petite introduction nécessaire pour comprendre l'événement de matin, passons au plat principal.

Donc, ce matin, munie de mes sempiternelles mitaines, je monte en pause avec les autres et m'assois à la table qui est à côté de celle du mec cité plus haut. Même pas deux minutes après qu'on se soit installer, il me lance deux pièces de 1cts en me disant "C'est pour t'acheter des gants".
Et là j'ai vu rouge. Tout rouge. Vraiment rouge. Les mêmes scènes issues du collège et de ma dernière année de terminale sont remonter en moi. J'ai revus tous ses foutages de gueules et tout. Du coup, c'est partit tout seul, d'un coup.
Après lui avoir que crié que c'était un connard, j'ai pris ses pièces et je les lui ai jeté à la gueule (manque de bol, j'ai une capacité spéciale pour toucher mes équipiers et c'est passé à deux mètres de lui, mais l'idée était là quand même) en lui criant que j'étais pas une clocharde.
Douche froide dans la salle de pause. plus un mot, plus un bruit, même les mouches s'étaient posées. J'ai séché ce brave monsieur qui m'avait fait chié et encore plus traumatisé S qui s'en ai pas remis et qui a vaguement pris peur.
Et comme d'habitude quand ce genre de truc m'arrive, une fois le bordel fait, je suis de nouveau toute tranquille, zen comme une vache sacrée. Mais cette fois, un petit sourire étirait mes lèvres.

Par contre, là où je suis un peu déçue de moi, c'est que niveau gestion de la colère, je suis nulle. Quand je pense que mon psy m'a dit qu'il fallait que je parte au quart de tour, c'est raté.

Donc, Le Vilain Monsieur 0, Moi 1!

5 commentaires:

  1. En même temps, c'était mérité ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Et bien au moins, il te foutra la paix et les autres étant témoins, je crois que tout le monde en prendra de la graine ! lol

    RépondreSupprimer
  3. Avec tout ce que tu accumules depuis le début, il fallait que ça sorte, c'est bien fait pour sa pomme à cet abruti. Tu as eu raison de te défendre, personne n'a le droit de te traiter comme ça (et s'il fait ça avec toi, je n'ose même pas imaginer ce qu'il pense des SDF et de leurs tenues miteuses, leur puanteur, etc.).

    RépondreSupprimer
  4. @ Stella : Je pense aussi.

    @ Poopine : Il m'a même pas adressé la parole aujourd'hui^^
    De toute façon, t'as la moindre différence par rapport aux autres, tu t'en prends plein la tronche

    RépondreSupprimer