mardi 6 décembre 2011

Adaptation

Je crois l'avoir déjà dit, mais j'ai une formidable capacité d'adaptation, même si quelques fois il me faut du temps.
Et donc, c'est ce que je suis en train de faire au boulot. Je m'adapte à la situation.

Comme j'en ai ras les couettes d'être prise pour une abrutie congénitale finie, d'être prise pour la bonne poire de service, qu'on me traite de tous les noms, qu'on me bafoue, me piétine, que se soit les même qui aient toujours tous, qu'on me gueule dessus parce que, malheur!, j'ai pas finis mon rayon à 7h, j'ai décidé de m'adapter encore une fois.

Samedi j'étais de coupure (voir ici), blasée et crevée. K me demande de finir mon rayon à 7h, parce que bon, ils sont venus à 2h et c'est pas pour finir tard, blablabla (c'est pas moi qui leur a demandé de venir à 2h, hein). J'essaye mais c'est pas vraiment facile. A 7h, il me demande si j'ai finis. Je réponds non (il me restait pas grand chose). Et là il s'énerve et me pourris comme quoi je la fait à l'envers, que je suis nulle et tout. Les nerfs lâchent et mes larmes commencent à couler sans que j'arrive à les retenir. Je m'énerve de plus en plus, râlant tout ce que je peux, à deux doigts de monter rédiger à l'arrache une lettre de démission et plus jamais revenir. Je finis mon rayon et entreprends de débarrasser le rayon. Nouvelles brimades. Je gueule tout ce que je peux, tape dans tout ce qui passe à ma porté, bref, je suis méchamment en rogne.
Je me pointe dans le rayon où se trouve K qui m'accueille gentiment par "J'ai envie de te chier dans le coup tellement tu m'énerve". A ouais? Tu le prends comme ça? Je lui gueule donc que si je le fais chier, je peux me casser et que ça me pose vraiment aucuns soucis de les laisser et je me casse faire autre chose.
Il me rejoint et bizarrement, il es tout gentil, tout mielleux.

Donc quand on gueule on a du respect. Et bien ma fois, gueulons.

Donc maintenant, moi aussi je fais mon égoïste qui pense qu'à sa gueule. La preuve, hier mon infection a reprit du poil de la bête et, même si j'avoue que j'aurais pu continuer, je me suis barrée, estimant que ma santé étaient plus importante que le boulot. Et je les ai laissé dans une merde pas croyable et franchement, je m'en suis foutue comme de ma première culotte.
Donc maintenant, moi aussi je vais gueuler, si c'est la seule façon de se faire respecter, allons-y.

J'aime pas ça, mais vraiment pas. Je sais que ça pourrait me desservir, mais j'en ai marre de me faire marcher dessus, alors tant pis, je prends le risque. et rien à foutre si ça choque ou vexe certaines personnes. Je suis pas une serpillière.

3 commentaires:

  1. plus on se tait,plus les autres en profitent... alors gueulons!

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  2. Ouaaaaiis vas-y ma grande, je suis 100 % avec toi, montre-leur qui tu es, comme tu le dis tu n'es pas une serpillière ! Ça va leur faire tout drôle...

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  3. @ nana : Exactement!

    @ Poopine : Je crois aussi

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