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J'ai rien dormis cette nuit. Et pourtant j'étais fatiguée. Je le sais mon corps me le disait (yeux qui piquent, bâillements intempestifs etc...). Mais non, rien à faire.
Mon cerveau ne se calmait pas (et pourtant, l'heure habituelle était largement passé). Trop de choses en tête. Du stress pour rien. Des futilités.
Ce qui dominait mes pensées : le boulot. Oui, je suis obsédé par lui depuis que je suis en arrêt (et avant aussi mais c'était pour d'autre raison). Impossible de lâcher prise par rapport à lui. Toujours à me demander ce qu'ils pensent de moi, qu'est-ce qu'ils vont me dire quand je vais revenir, que je les laisse dans une merde noire, que la semaine prochaine Mlle S ne sera pas là etc...
Un incroyable tourbillon se forme dans ma tête et je n'arrive pas à penser à autre chose. Je sais que je devrais penser à moi, à me remettre parce que c'est pas une tare d'être en accident de travail, que ça arrive à tout le monde, que dans mon boulot c'est courant. Mais non, toujours à me poser des questions stupides.
Et surtout, penser à appeler Mr F, mon chef, demain matin (donc aujourd'hui) pour le prévenir, savoir si on lui a fait parvenir le message de ma prolongation. Comment est-ce qu'il le prendra ? Ne va-t-il pas pensé que je le fais exprès ? Et est-ce que je n'aurais pas dû prévenir l'équipe, au moins Mr K, que je suis prolongée ?
Et donc cette nuit, à cause de tout ça, je n'ai pas beaucoup fermé l’œil. J'ai du dormir trois-quatre heures tout au plus.
Plus que quatre jours...
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