jeudi 6 octobre 2011

Sans gêne

Pour changer, je reviens sur Mme S, ma collègue.

Même si pour l'instant on se supporte, on ne parle pas trop ensemble (sauf quand elle voulait que je soit enceinte. Et quand elle a su que non, oh magie, j'étais plus sa grande-copine-à-la-vie-à-la-mort). En gros, notre relation me fait penser à la réplique de Violette Beauregarde et Véruca Salt, dans Charlie et la Chocolaterie de Burton, quand elles entrent dans l'usine. Qui est donc
"Violette : Soyons amies
Véruca : Les meilleures du monde!"

Pour moi  c'est comme ça que je voit les choses. On se tire dans les pattes l'une l'autre et on s'apprécie moyen.

Mais comme je veux pas reproduire l'incident "chef, pas chef", je dis rien et je fais bien attention à ce que je dis.

Malgré tout, je l'observe attentivement et... Bordel, c'est une vrai peste!!

Déjà, chose que j'ai remarqué aujourd'hui, elle pointes pas ses pauses. Dans ma boite, on a le droit à 20 minutes de pause par jour, qu'on doit pointer. Et bien elle, non. Elle monte en pause, se lave les mains, va au toilette, fait son bordel, dépointe et ensuite seulement elle va en pause (20 minutes donc) avec nous (qui lui sont donc payées). J'avoue que j'hésite à le signaler (comme d'autres l'ont déjà fait), mais ça m'apporterait rien, donc j'en fait rien. Mais j'avoue que ça me fou les glandes.

Deuxième chose que j'ai vu hier, elle vole. Oui oui, elle vole. En gros elle fouille dans le bureau/placard et nos bannettes de notre rayon et prend ce qui lui fait envie. Elle est donc déjà repartit avec quatre sacs isothermes (me demandez pas ce quelle va faire de tout ça), stylos (qu'elle n'hésite pas à nous prendre si elle le trouve beau, même si il nous appartient), tailles crayons, bonbons et autres. Et hier donc, on regardait un truc dans nos bannettes et un des garçons regardent s'il y a pas le truc qu'on cherche dans la bannette d'une collègue de l'après-midi (qui n'est pas là car elle a perdu sa mère). Et il dit "tiens, elle a une roulette à découper le beurre". Et S de répondre "Elle à quoi? Où ça?" de fouiller dans la bannette et pour finir de dire "ah ouais, mais ça m'intéresse pas" et de reprendre ses investigations. Elle a même fouillée dans la mienne mais j'ai mis le holà.
Donc amis, si tu viens traîner tes poils par ici, ne laisse rien de valeur car tu ne le retrouveras plus.
Eh oui, ils regardent aussi les feuilles de paies (ils vont pas jusqu'à ouvrir l'enveloppe, mais il suffit de l'ouvrir, regarder et reposer le tout en attendant la fin de la journée et ni vu ni connus) et les documents confidentiels.

Troisième chose, elle est infecte avec les gens. L'autre fois on avait des courses à faire et donc on les a faites ensembles. Et horreur. Une dame nous interpelle (on est encore en tenue parce qu'on se change pas dans les vestiaires) pour savoir où était je sais plus quoi. et comme on refait le magasin, les clients se perdent un peu. Donc S l'envoie chier en lui disant qu'on bosse plus. La pauvre dame était toute perdue et commençait à râler parce que "entre les uns qui savent pas et ceux qui bossent plus, c'est n'importe quoi". Du coup je lui ai demandé ce qu'elle cherchait et lui ai indiqué où le trouver. Ensuite, elle va pour acheter de la viande. Un éleveur veut lui parler de son métier, de ses vaches et comment c'est fait la viande, la vraie, qui vient de la région (mais sans aucune volonté de lui faire acheter, juste pour informer). J'ai hallucinée sur le comment elle a remballé ce pauvre gars qui avait l'air sympathique. Je sais plus exactement ce qu'elle lui a dit, mais en gros pour elle c'était un gros bouseux qui en voulaient à son argent. Alors que pas du tout.

Pas plus tard que tout à l'heure, elle refusait de me parler parce qu'elle était énervée alors qu'elle rigolait avec M. Et puis comme d'hab', je suis restée dans mon coin tout le temps du boulot, les deux ensembles. Elle m'a aussi envoyé à l'opposé du magasin pour aller mettre deux trucs en rayons et quand je suis revenue, elle m'a dit de rentrer chez moi. Et vu le boulot qu'ils avaient encore à faire, ils ont du finir à pas d'heure, vu que je suis déjà partit à 11h15.
J'ai comme le sentiment d'être exclue, là (et ils osent me dire qu'on est une équipe!).

Je m'en fou (bon, peut-être pas tant que ça), mais j'ai vraiment hâte de partir de ce rayon. Vraiment. Marre de cette équipe de merde.

2 commentaires:

  1. Cette fille est une profiteuse, envieuse, égoïste, je la plains d'être comme ça, elle doit pas être bien dans sa peau, mais c'est le genre de personne qui ne se remettra jamais en question et qui dira que c'est toujours la faute des autres si elle est malheureuse. Quel intérêt y a-t-il à être avec des gens comme ça ? C'est vrai qu'au boulot ça fait chier de pas s'entendre un minimum et de ne pas pouvoir s'entraider, elle pourrait au moins faire un effort, mais vu son état d'esprit et sa connerie, c'est sûrement trop en demander.

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  2. Je laisse tombée avec elle. ça me fou en rogne à chaque fois que je la vois/lui parle

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