vendredi 7 octobre 2011

Vous ne passerez pas!

Et oui, me voilà à sortir cette phrase culte hier. Enfin, sortir, la dire dans ma tête parce que je suis pas sûre que les blaireaux avec qui je travaille comprennent.

Enfin bref, le sujet de cet article.

Donc comme je vous l'ai dit hier, j'étais pas au top de ma forme.
Et pour cause, mes règles (autrement appelées rouges, mickeys, anglais, ragnagna, choses, douloureuses, menstrues, fil rouges, rivière rouge, bolognaise et autres sobriquets du même type) ont décidé de se pointer avec une semaine et demis de retard. et comme elles étaient pas contentes d'avoir loupées leur débarquement, elles m'ont bien fait sentir qu'elles étaient de retour, plus prêtes que jamais.

Et donc, me voilà avec un mal de bide pas croyable, pliée en deux, sueurs, nausées et vertiges avec en prime une tête de déterrée. Sans compter sur la douleur qui se propage à tout le bas du dos et qui me réduit les intestins en bouille avec les désagrément que ça comporte.

Et encore, j'avais pris, dès les premières douleurs, mon coktail Molotov perso, c'est à dire un Dolipranne 1000 et deux Spasphon.
J'imagine même pas ce que ça aurait été si j'avais rien pris.

Et donc, c'est avec cette douleur sourde, lancinante, que je suis partie vaille que vaille au boulot. Oui, je suis une warrior (ou une masochiste, au choix).

Donc je commence à bosser tant bien que mal, en avertissant tout de même que je suis pas au top de ma forme.

Et là, c'est le drame comme dirait l'autre.

Je monte au moins trois fois aux toilettes en une demie-heure (non pas que j'ai pas eu envie d'y aller le reste de la journée, mais j'ai appris à me retenir), dont une pour vomir (et bon appétit si vous mangez).
Mais vaillante, je reste. La douleur est à deux doigts de me faire rentrer chez moi, mais au vu de tout le boulot, je me suis qu'il fallait au moins que je finisse mon rayon.

Donc je commence à mettre en rayon en maudissant ces foutues règles. C'est vrai quoi, j'était en repos mardi, elles auraient pas pu se pointer et me rendre malade ce jour là? Et bien non, c'est pas drôle sinon.

Et donc, je fais mes commande, avec cette douleur, violente parfois, toujours lancinante qui me plie en deux. Partant parfois en pics insoutenable, qui me laisse transie de douleur et dans l'incapacité de rester debout. Elle est toujours là, accompagne le moindre de mes geste, de mes pas. Je profite des courts moments d'accalmie pour souffler un peu, me reprendre, avant d'être de nouveau pliée en deux. Dans les meilleurs instants, elle pulse dans mon dos, mon bas ventre. Dans les pire, je tiens à peine debout.
J'ai mis presque trois quart d'heures pour faire mes commandes (contre un quart d'heure habituellement).

Et là, j'en ai eu marre. J'ai dit stop.

Tout en mettant mes yaourts en rayon, j'ai regardé la douleur droit dans les yeux (si tant est qu'elle ai des yeux) et j'ai dit : "Vous ne passerez pas!" et j'ai hurlé (toujours intérieurement) "ça suffit bordel!".

Et je me suis donc mise à penser à autre chose pour oublier la douleur.

On m'avait conseiller de me détendre le plus possible. Je veux bien, mais quand on a les intestins en vrac, vaut mieux pas se détendre! Et j'avais pas de bouillotte à me mettre sur le ventre. Et puis bon, bosser au froid ça aide pas non plus.

Le seul truc que j'ai trouvé c'est les tables de multiplication. ça m'a permis de voir que je suis une brêle en table de multiplication. A partir de la table de 6 je cale. Mais au moins, j'ai pu l'apprendre par coeur et je sais la réciter. Le mois prochain, je passerais à la table de 7!

Vers 8h30, la douleur commence à passer. J'ai gagné!

Je me suis réjouie un peu trop vite. J'ai eu une douleur lancinante toute la journée. J'ai quand même repris un Doliprane (1000 toujours) et 2 Spasphon à 9h, histoire de pouvoir tenir jusqu'à chez moi.

Mais la journée a été bien remplis et j'ai pas pu me reposer comme je voulais.

Je suis quand même fière de moi car j'ai réussi à tenir malgré ma furieuse envie de rentrer chez moi pour aller me rouler en boule sous la couette et dormir.

Donc Une fille comme les autres 1 - Douleur 0

2 commentaires:

  1. vive la pilule! plus de douleur depuis! cela dit j'ai toujours été une chanceuse au niveau douleur.

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  2. C'est vrai que juste pour ça, je regrette la pilule.

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