Angoisses

Hier je vous ai parlé de l'état mental du Loup.

Après une grosse prise de bec en pleine ville devant des gens, il s'est enfin lâché.

J'ai donc compris pourquoi il est autant énervé, et ça m'énerve aussi!

Résumé des épisodes précédents :

Il y a un mois à peu près, le Loup reçoit une lettre d'avertissement foireuse sous prétexte qu'il a pas fait le boulot qu'on lui a demandé. Sauf que lui était sur quelque chose de beaucoup plus urgent et qu'il ne pouvait pas laisser tomber. Et son patron, pour faire bonne mesure, lui a envoyé la lettre le jour même où il lui a demandé de faire le boulot (et en le traitant d'incapable au passage).
Suite à ça, son patron le convoque au bureau pour une sorte d'entretien disciplinaire. Selon la loi, le Loup peut demander à une personne de l'entreprise de l'accompagner pour être témoin et appuyer ses dire. Sauf que le gentil patron a dit aux collègues du Loup un truc du genre "tu l'accompagnes, t'es viré" (bon, c'était pas réellement ça, mais c'était sous entendus). Sans compter que ce brave homme l'a convoqué en dehors des heures de travail, chose illégale. Donc j'ai du annulé une sortie avec Poopine (qui heureusement ne nous en a pas voulut) pour l'amené à son rendez-vous. Il en est ressortit qu'il juge le Loup trop lent (oui il est plus lent que les autres mais son boulot est mieux fait et y'a pas à repasser derrière, mais ça le boss il s'en cogne), qu'il fait perdre de l'argent à l'entreprise (et apparemment il a sortit la même chose à tous les ouvriers) et j'en passe.
Donc suite à cette réunion, deuxième lettre d'avertissement pour les motifs cités plus haut. Je rappelle qu'au bout de trois lettre l'employeur peut virer l'employer.
Comme le Loup en a raz le bol de cette boite, mais qu'il a rien derrière, il a proposé à son chef, qui est pas spécialement content de lui, une rupture conventionnelle (c'est à dire les deux parties se séparent à l'amiable et le patron paie quand même les indemnités et le Loup à le droit au chômage, ce qui n'est pas le cas si il démissionne). Le patron  a refusé.

Et maintenant, il met une pression pas croyable au Loup,  lui demandant de faire le boulot de deux personnes alors qu'il est seul, le traitant comme un chien et tout. Et encore ce matin, à 7h15 (alors qu'il commence à 7h30), on l'appelle pour lui dire de pas continué ce qu'il est en train de faire, mais d'attaquer autre chose de moins important, mais qui rapporte plus (oui, son patron ne pense qu'au pognon). En attendant, le boulot qu'il va abandonné est super important et s'il le fait pas maintenant, il va être dans la merde (et donc va se faire pourrir).

A ça s'ajoute des merdes à la tanière et des soucis quotidien.

C'est la joie quoi.