mardi 10 juillet 2012

Les transports en communs

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ça faisait un moment que je les avais pas pris seule, préférant utiliser mes gambettes. J'avoue que ça m'avait pas manqué du tout.
Et le retour à la réalité a été dur. Un choc même, je dirais.

J'avais oublié tout ça, toutes les joies qui font des transports en communs un lieu d'échanges en tout genre.

J'ai donc pu constater que quand t'es enceinte, si tu demandes une place parce que t'as mal au ventre, parce que tu peux plus tenir longtemps debout, on te lance des regards furieux et rares sont ceux qui bougent leur cul pour te laisser la place. Du coup, condamner à rester debout jusqu'à ce que quelqu'un descende.

Il y a aussi ceux qui s'assoit limite sur toi, parce que leur siège doit être trop petit pour eux. Alors je veux bien que je sois pas fine, que j'ai un peu de formes, mais quand même, je prends pas deux sièges non plus! Et quand t'en arrive à plus pouvoir esquisser un geste sans toucher ton voisin, ça devient quand même gênant. Sans compter que celui-ci se tortille dans tous les sens, regarde à droite à gauche, derrière lui... Bref, bouge dans tous les sens.

Il y a aussi les mère qui se pointent avec leur poussette. En soi j'ai rien contre, mais quand y'en a trois alignées et qu'on même plus passer, ça commence à faire. Surtout quand ces dames veulent pas bouger leur engin et râlent parce qu'on leur demande d'enlever, le temps de passer, leur poussette de l'allée.

Les personnes un peu fortes aussi (je n'ai rien contre, je tiens à le préciser pour éviter toute polémique) qui viennent s'asseoir juste à côté de toi alors que le tram est vide. Du coup tu te retrouves avec la personne à moitié sur toi sans que ça la dérange plus que ça. Là aussi, impossible de bouger. et je t'explique même pas la galère quand tu veux te lever pour descendre. Et en plus ça râle parce que tu les déranges.

Bon, je zappe les gamins chieurs qui gueulent tout ce qu'ils peuvent, qui courent partout et qui te marchent dessus. J'oublie aussi les personnes âgées qui, voulant absolument une place, s'asseyent carrément sur toi (si si, je vous jure, j'étais la victime) sans attendre que tu leur laisses la place, ou te marchent sur le pied avec leur canne. Je fais aussi l'impasse sur les odeurs de transpiration que tu te prends dans le nez quand tu es assise, voir ceux qui dégoulinent sur toi. Et je t'explique même pas quand on est serré comme des sardines comment c'est sympa là-bas de dans, surtout quand la clim est en panne.

Bref, les transports en communs et moi, c'est une grande histoire d'amour...

2 commentaires:

  1. Tu m'as bien fait rire !!! En tout cas tu décris bien la joie de prendre les transports en commun...et encore je n'ai pas eu droit aux vieux (oui oui je les traite de vieux) qui s'assoient sur moi. Pas cool de ne pas te laisser de place en revanche, mais hélas ça ne m'étonne pas, c'est quelque chose qui s'est bien perdu :-(

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